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 Clemente Gennai

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Clemente Gennai

Clemente Gennai

Membre- Reseau
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MESSAGES : 6

Clemente Gennai Vide
MessageSujet: Clemente Gennai   Clemente Gennai I_icon_minitimeDim 2 Déc - 5:37

La vostra identità
NOM; Grennai
PRÉNOM; Clemente
SURNOM; Clem
SEXE; Mâle
DATE DE NAISSANCE; 03 février. Il a actuellement 29 ans
LIEU DE NAISSANCE; Petit village près de Gènes
SITUATION SOCIALE; Marié
NATIONALITÉ; Italienne


La vostra persona
EXTÉRIEUR;
Une des seules choses qui n’a jamais changé chez Clemente, c’est sa blondeur. Comme les blés, disait-on à sa naissance. Puis comme un ange, parce qu’un ange doit forcément avoir cette teinte pâle et rayonnante. Et après, on ne disait plus rien du tout. Il était blond, voilà tout. On n’allait pas en faire toute une histoire … C’est pourtant ce qui le caractérisait le plus, ou presque, physiquement. Il y avait aussi ce sourcil rebelle qui passait son temps à rebiquer sur son front, comme une erreur de la nature. C’était sa particularité à lui, comme d’autres ont un grain de beauté au coin de la bouche, d’autres des yeux vairons. Lui, il avait un putain de sourcil arqué qui refusait de se discipliner. Et quand on l’épilait, c’était pire. En signe de rébellion, il faisait alors n’importe quoi et se changeait en étalon fou parmi les sourcils. Clemente trouvait parfois ce signe distinctif un peu gênant, et il avait d’ailleurs été un problème majeur au temps de son examen d’embauche pour son emploi actuel. Heureusement, ses qualités avaient surpassé son petit défaut physique qui aurait pu en rebuter plus d’un. Mais celui qui s’était occupé de son entrée dans la boite pour laquelle il travaillait à présent était un jeune, pour sa qualification, et plutôt tolérant. Il lui avait laissé une période d’essai durant laquelle les clients avaient été très satisfaits … Et le sourcil maudit ne fut plus qu’un vague souvenir. Maintenant, ils en riaient parfois ensemble. Jose était bien le seul que Clemente appréciait dans l’entreprise, le seul qui se permettait de ne pas faire semblant.

Sous les touffes blondes qui retombaient souvent n’importe comment ses jours de repos, ses yeux. On ne voyait que ça quand il était paré pour le boulot, les cheveux domptés en une coiffure arrière maintenue par du gel. Cela lui donnait un air apprêté et distingué qui souvent ne tenait pas toute la journée, quelques mèches s’en échappant quand il arrivait au bout d’un marathon de devis, de présentations, de rendez-vous importants. Ses yeux, donc. Ils étaient bleus, d’un bleu assez simple mais clair. Pas de réels reflets ni de merveilleux sillons plus foncés quand il s’énervait, non. Bleus, juste bleus. Tout se jouait sur la taille de la pupille qui, quand il était énervé, particulièrement excité à l’idée de quelque chose de nouveau ou profondément excédé, viraient au noir et remplissaient presque l’intégralité de son regard. Le reste du temps, on pouvait aisément se noyer dans ces deux reproductions miniatures d’une mer du Pacifique. Enfin, si on en avait le temps et l’envie. Là encore, rarement au boulot, mais sinon Clemente avait la fâcheuse habitude de cacher son visage derrière un écran de fumée d’une bonne cigarette savourée avec délice sur la terrasse de sa maison milanaise ou dans les rues de la ville. Il n’y avait rien de mieux, après une soirée entre potes –ses rares amis qu’il voyait encore, de temps à autre-, qu’une bonne clope pour se vider l’esprit. Sur son visage, on peut aussi noter un petit bouc savamment entretenu comme s’il n’avait que quelques jours, taillé tous les matins pour ne surtout pas faire négligé, mais plutôt artistiquement décontracté. Pour se donner un côté humain qu’il affectionnait et que ses clients appréciaient tout autant. Et puis, ça faisait craquer sa femme depuis qu’ils étaient ados donc il n’allait pas s’en séparer … Et enfin, son sourire. Petit, il vous en lançait à tire larigot, sans répit, décochant sourire sur sourire pour charmer, attendrir, séduire sans même le faire exprès. C’était naturel, c’était juste lui, un petit garçon heureux de vivre qui ne cessait d’attirer les compliments des autres mères du coin.

Maintenant, ledit sourire s’était légèrement terni pour qui savait voir. C’était davantage un rire de circonstance qui cachait le reste, un amusement permanent prêt à exploser à chaque occasion pour ne rien montrer d’autre. Clemente était alors un véritable clown, toujours le rire aux lèvres sans que toutefois les éclats de celui-ci ne parviennent à monter jusque dans ses yeux ternes. Un sourire biaisé, abîmé par le temps. Voilà tout ce qui lui restait, même si tout le monde s’en accommodait parfaitement. Voilà donc pour le plus important. Un visage somme toute banal, qu’on s’emploie à expliciter par souci du détail. Le reste n’est pas vraiment plus original, par ailleurs. Clemente est un homme assez classique qui se fond bien dans le décor de la normalité, si ce n’était ce sourcil récalcitrant. Il est plutôt grand, mince de son état malgré tout ce qu’il mange pour tenter de se rattraper et de pouvoir se muscler. Il aimerait paraitre plus viril, plus homme, mais se retrouve enfermé dans une enveloppe convenable, mais sans les pectoraux gonflés ou les abdominaux en tablette. Toutefois, il est loin d’être une chiffe molle et son torse est malgré tout bien dessiné par les vêtements qu’il porte. Bref, c’est un bel homme pour celles qui aiment le genre, mais il ne révolutionne rien et ne fait pas non plus se retourner tout le monde dans la rue. C’est peut-être votre voisin, votre collègue, le boulanger du coin. Ni plus ni moins.

Questions fringues, il se détache un peu plus de la moyenne, même si dans ce domaine il existe clairement deux Clemente. Celui du travail, d’abord. Tiré à quatre épingles, dans des costards avec cravate ; coûteux et riches rien qu’à leur odeur et leurs coutures. Les marques ne s’affichent pas, ça ne se fait pas. Mais on les voit couler entre les lignes d’un veston ou d’un pantalon à pinces. Chemises impeccables, vestes coupées sur mesure. Une garde-robe qu’il ne possède évidemment pas chez lui et qui reste à son travail, où il se change tous les matins. Apparence parfaite, il ne montrera jamais un faux pli ou un fil de travers. Au boulot, il est parfait, il est le plus beau. Car il existe une réelle concurrence entre collègues commerciaux, tous doivent être plus présentable, plus attirant que ses rivaux. Mais à ce petit jeu, Clemente gagnait souvent grâce à ses cheveux blonds, son sourire d’ange digne d’une pub Colgate, et ses manières très attentionnées envers ses compagnons de travail. Il faut toujours être proche de ses amis, et plus encore de ses ennemis. Le reste du temps, rien à voir. Chemises décontractées, jean plus ou moins serrés ou bermuda, c’est le lâcher prise. Il aime être confortable dans ses vêtements, se trouver bien et en plus, il les porte bien. Son habit préféré ? Le jour, une chemise à carreau très large et un pull ou une parka fluo. En soirée, une chemise noires manches trois quarts et un jean moulant un peu délavé aux endroits adéquats. Bref, on l’aura compris, les deux styles vestimentaires du jeune homme n’ont strictement rien à voir.

Que dire d’autre sur lui, mis à part qu’il rougit très facilement, qu’il s’énerve pour un rien mais que la plupart du temps c’est le sourire qui illumine son visage. Sourire sincère, sourire de façade. Peu importe. Tant qu’il sourit. Clemente est donc plutôt un joli garçon, mais rien non plus d’exceptionnel. Seul son sourcil le différencie des autres, rien d’autre n’étant réellement marquant dans son physique. Plutôt maigre, il est tout de même bien musclé, son corps n’a rien de désagréable et il se défend dans la course aux filles … S’il y participait, du moins. Le reste, on le découvre assez facilement en le regardant, parfois un peu plus en profondeur pour par exemple découvrir ses abdominaux cachés sous une mince couche de peau …


INTÉRIEUR;
Clemente a un caractère de merde. Clairement, il n’a pas vraiment de qualités mis à part une bonne éducation qui le rend poli et propre sur lui. Il sait tenir une conversation, a une bonne répartie, est plutôt droit et honnête mais … c’est tout. Bon, on est loin du connard qui n’a aucune tenue, qui insulte tout le monde, s’énerve au moindre mot plus haut que l’autre … mais dans la case des gens « normaux », disons qu’il ne s’en sort pas très bien. Il n’est pas non plus l’ami idéal, loin du meneur dynamique qui propose toujours plein de choses de tous les côtés. Il est plutôt du genre à suivre gentiment ce qu’on lui propose, sans oser vraiment s’interposer ou donner son avis. Ce qui est parfois commode peut aussi se retrouver être très agaçant. Parce qu’il ne donne jamais son avis, qu’on ne sait même pas s’il en a un. Parce qu’il préfère dire oui alors qu’il pense non, parce que rien d’autre que sa tranquillité n’importe. D’ailleurs, Clemente déteste les conflits. Il les fuit comme la peste et lorsqu’il se confronte à un de ces problèmes, le jeune homme préfère prendre ses jambes à son cou. Il n’est pas du genre à lutter. Se disputer, c’est naturel chez certains, gênant mais nécessaire chez d’autres … C’est la plus grande hantise de ce cadre commercial. Il ferait tout pour ne pas se confronter à quelqu’un. Quitte à mentir sur ses intentions, quitte à changer totalement d’avis simplement pour ne pas se prendre la tête. Clemente n’étant pas très charismatique dans sa vie personnelle, il se soumet toujours à plus fort que lui.

Il n’est donc pas difficile de lui imposer quelque chose, sauf durant ses journées de boulot, où l’assurance est son outil de travail. Indispensable, Clemente devient alors intraitable, dirigiste, prêt à se confronter à n’importe quel client récalcitrant. Là, il lutte. Jusqu’à la mort ou la victoire. Sa femme l’a d’ailleurs très bien compris, et dans leur couple c’est clairement elle qui mène l’autre à la baguette. Elle connait son Clem par cœur, et s’en sert sans hésiter. Sa femme. Une grande histoire. Elle a d’abord été sa meilleure amie, sa confidente, son plus précieux soutien. Elle a même été, pendant quelques années, le centre de son univers. Il l’a aimé, c’est sûr. Il a eu toute sorte de sentiments pour elle. Et actuellement … C’est compliqué. Ils se connaissent trop pour s’aimer comme au premier jour. Adelia ramasse ses chaussettes sales, Clemente achète ses tampons. Ça casse un peu le romantisme et le mystère du couple, de l’amour. Ils ne se sont plus rien cachés, à force, et maintenant ils se connaissent même trop bien. Depuis quelques années, où les choses ont été compliquées, Clemente et Adelia s’aiment … mais davantage avec de la tendresse que de l’amour ou de la passion. Ils se parlent toujours, partagent une certaine complicité qui n’appartient qu’à eux. Ils se comprennent souvent d’un regard, la plupart du temps l’un pense, l’autre agit. Clemente sait bien que c’est dû à la merveilleuse vision de la « moitié » qu’Adelia incarne clairement. Ils se complètent, ils ne forment, à deux, qu’une seule personne. Comme deux amis, et plus comme deux amants.

Alors qu’avant il n’y avait rien qu’ils ne puissent se dire, maintenant Clemente sait bien que certains sujets sont tabous. Jamais il ne pourra lui parler d’un collègue très sympathique ou d’une cliente particulièrement séduisante. Son erreur les a marqués, et depuis le silence s’installe parfois quand la pente glissante menace de faire son apparition. Pourtant, il l’adore. Clem aimerait vraiment retrouver avec elle ce qu’il a perdu. Mais c’est comme vouloir attraper un ballon qui s’envole, tentant de sauter toujours un peu plus haut. C’est impossible. Chaque jour les sépare un peu plus, chaque jour ils nient la difficulté de leur couple depuis son erreur. Clemente sait bien que c’est de sa faute. Entièrement. Qu’il l’a mérité, qu’il ne peut pas se plaindre. Qu’il a gâché son mariage, qu’il a détruit sa femme, éloigné sa meilleure amie. Alors, les deux parents se plongent dans l’éducation de leur fille Cécile qu’ils aiment plus que tout. C’est cela qui les rassemble encore, qui les tient ensemble. Clemente se jette dans le travail, en plus, et Adelia dans l’entretien de leur maison ou ses loisirs. S’ils se rapprochent autour de leur fille, ils se repoussent inconsciemment le reste du temps. Et depuis … Depuis, il est rongé par la culpabilité. Pour sa femme, qui lui a pardonné si facilement alors qu’il ne le méritait pas. Pour sa fille, qui un jour devra apprendre que son père a fait souffrir sa maman. Il vit dans cette culpabilité, ce qui n’aide pas à former un couple heureux. Quand sa femme lui demande quelque chose, il le fait. Il lui est presque soumis, par moments, en se rendant compte réellement de ce qu’il lui doit. Elle aurait pu briser une profonde relation ancrée dans le temps et dans leurs cœurs. Elle aurait pu le laisser désespérément seul qu’il l’aurait mérité. Mais elle l’a repris. Et il lui en sera éternellement reconnaissant, à jamais.

Mais ce n’est pas pour ça que tout est rose, bien au contraire ! Il y a de nombreux problèmes entre eux, même si leur puissante tendresse les unit et leur permet de rester ensemble, pour leur fille. Plus que de l’amour, ils se respectent et s’aiment, à leur manière. Ce qui amène un autre souci dans le couple, le contact physique. Les parties de jambes en l’air sont un réel problème pour Clemente. Le sexe, comme n’importe quel homme, il aime ça. Il aime la nouveauté, la passion, mais aussi la tendresse et la complicité du sexe entre deux personnes qui s’attirent violemment. Le sexe, c’est clairement ce qu’il y a de mieux dans un couple après l’amour. Mais entre Adelia et lui c’est … tendu, et pas dans le bon sens du terme. Et cela tient davantage du devoir conjugal que du plaisir pur. Parce que, la confiance s’étant enfuie, il ne reste plus grand-chose. Adela ne donne pas vraiment du sien, et ça se comprend après ce que son mari lui a fait. Alors oui c’est de temps en temps, et même Clemente a fini par se lasser de cet ersatz de sexe, ce qui le décourage de plus en plus d’essayer. Peu à peu, il renonce à faire vivre la sexualité dans son couple et se demande comment il va pouvoir tenir. Parce qu’il a promis à Adelia que ça ne se reproduirait plus jamais. Mais … Mais il en a besoin, aussi. Si sa femme s’en passe avec plaisir, lui sent son corps réclamer un peu autre chose que sa main droite. Et à côté de ça, Adelia est terriblement jalouse. Elle a peur de perdre son meilleur ami en même temps que son mari. Même si elle a consciente de ne plus être son amante et à peine sa femme, elle se refuse à perdre la dernière partie de Clemente qu’elle se targue de conserver.

En dehors de l’amour, ou du moins ce qu’il en reste, il y a le reste. L’apparence, le caractère avec les autres. Oui Clemente a des amis, ou plutôt des potes. Il aime sortir avec eux, de temps en temps. Un verre dehors pour fuir Adelia, mais jamais trop tard pour être de retour afin de coucher sa petite fille. Sortir en boite, ça lui arrive. Très rarement mais ça lui arrive, parce qu’il cherche le plaisir, l’amusement. Parce qu’il tente de trouver ce après quoi il court désespérément. Et avec eux, il se cache dans l’humour, dans les blagues. Il passe son temps à surfer sur la vague de l’humour, du cynisme. Ça lui permet de se cacher, de se forger une jolie carapace bin confortable à ses problèmes de couple et sa vie monotone. Il est donc un excellent faussaire, cache à tout le monde ses ennuis et est donc plutôt de bonne compagnie. Grâce à son métier, il apprit à toujours sourire, avec efficacité. Il complimente tout le monde dès que quelqu’un s’intéresse de trop près à sa vie, et ça détourne efficacement la conversation. De cette façon, personne ne l’énerve jamais et il est très apprécié dans son cercle de connaissance, se gaussant grassement en réussissant à donner l’impression que sa vie est parfaite alors qu’il envie ses amis encore célibataires, qu’il leur cache tout ce qui est important. En un mot, Clemente est un gros lâche. D’ailleurs, il est un traumatisé de l’engagement quand on voit ce que son mariage précoce a provoqué, et il préfère fuir les relations trop sérieuses pour se contenter du superficiel.

Autre grande composante de sa vie, si ce n’est la plus importante, c’est l’ennui. Le profond et désespérant ennui qui l’étreint chaque jour. Clemente a toujours cru qu’il s’épanouirait dans une vie comme ça, tranquille, apaisante. Mais en fait … En fait non. Il s’y ennuie profondément mais est top couard pour tout plaquer et dire au revoir à son monde bien rangé. Clemente est un grand blasé de sa propre vie, il la regarde d’un œil morne et se comprend être profondément agacé de la routine, bien qu’il cherche à enfouir profondément ce sentiment. Le dicton « métro boulot dodo » ne lui convient pas vraiment et le jeune papa déprime rien qu’à l’idée que toute sa vie suive cette voie. A vrai dire, Clem se fait tellement chier dans son quotidien qu’il est prêt à relever n’importe quel pari, n’importe quel défi, même dangereux. Lui proposer une course en moto au bord des falaises ? Pas de souci. Même s’il n’en parlera jamais à Adelia, avec qui il conserve cette idée d’être sage et rangé, il se jettera sur l’occasion. Il aime l’adrénaline, qui lui donne l’impression de vivre au moins un instant. C’est comme ça qu’il est entré dans un monde un peu parallèle, le Réseau. Sa sœur en faisait partie, même si elle n’a jamais voulu lui dire pourquoi, comment. Voyant qu’il errait sans but, le comprenant mieux que quiconque, elle s’est fait un plaisir de lui souffler l’idée d’avoir une double vie bien plus palpitante que son travail de commercial. Et Clemente a sauté sur l’occasion. Et Clemente adore ça, il prend juste son pied en dealant des informations, en retournant à Gènes pour trouver les informations qu’on a pu lui demander. Naïf, il ne prend pas la mesure des conséquences de ses actes. Idiot, il ne réalise pas certaines choses comme quand il est en danger ou même quand il se fait draguer par une cliente, à laquelle il ne répond absolument pas, jamais. Inconscient, il est une véritable tête brûlée quand on le provoque et ne refusera jamais quand on lui dit « Cap ou pas cap ? » …

En bref, Clemente est le plus grand introverti du siècle … Mais il le cache tellement bien qu’il est le seul à le savoir.


la vostra vita
HISTOIRE;
Et donc, comme Clemente a un peu de mal à se livrer et à tout raconter sur sa vie, c’est par la bouche de Dafne, sa sœur de quatre ans son aînée, que l’on apprendra une partie de son histoire. Quand il ne peut ou ne veut pas parler, c’est elle qui s’en charge, et c’est directement avec l’enfance de son petit frère qu’elle commence à nous le faire découvrir.

Clemente n’a pas vraiment de raisons de se plaindre en ce qui concerne les premières années de sa vie. Lui et moi sommes plutôt bien tombés, à vrai dire. Nos parents, Edgar et Julia, sont des exemples à suivre en matière d’éducation. Ils nous ont eu assez jeunes ce qui fait que, même avec les quatre ans qui nous séparent, Clemente était plutôt proche de nos parents. Ils étaient très attachés à nous, à avoir une grande famille. Si ma mère l’avait pu, nous aurions encore beaucoup d’autres frères et sœurs, mais la nature en a décidé autrement et l’a privée de son droit à enfanter. Alors elle s’est contentée de nous, disant que c’était la volonté de Dieu et qu’on ne pouvait décemment pas aller contre Sa Parole. Oui, nos parents sont très croyants. En fait ils ressemblent trait pour trait aux clichés des familles italiennes. Dieu a toujours surveillé nos bêtises, disait ma mère. Nous avons donc grandit avec le catéchisme, dans l’amour de Dieu et la crainte admirative de Sa Toute Puissance. Depuis, ni Clem ni moi ny croyons vraiment mais … cette vision des choses a eu le mérite de nous ouvrir l’esprit. Parce que, loin des idées reçues sur la religion, notre groupe de prière a toujours été très animé, vivant, et nous abordions des sujets divers et variés, parfois innocents, parfois très sérieux. Discuter ainsi dès notre plus jeune âge nous a appris à tous deux à voir le monde de différentes manières à la fois, parce qu’il fallait toujours tolérer le point de vue de nos camarades … C’est de là, sans doute, que vient la capacité de Clem à analyser toutes les possibilités tout en ignorant d’abord son propre point de vue. Il est très bon à ce petit jeu, et se révélait déjà étonnamment doué quand nous étions jeunes pour animer les débats. De plus, se référer aux textes bibliques nous aura au moins appris une chose, là où ils ont échoués à nous persuader de l’existence d’une puissance supérieure : le respect de ce qui est déjà dit ou écrit. Clemente comme moi avons toujours été excellents dans les rédactions et autres dissertations où il convenait de citer, se référer à, oublier un instant sa parole insignifiante pour laisser parler les grands de ce monde.

Voilà pour la religion. Nos parents s’étaient donc mariés jeunes, parce qu’ils se connaissaient depuis tout jeune. Souvent, papa nous racontait que l’amour était venu avec le temps et que c’est grâce à cette connaissance de l’autre qu’ils formaient un couple uni et sans accroche. Si moi, je n’ai jamais cru à ces fadaises, parce qu’étant une petite fille je n’ai toujours vu l’amour que sur un coup de foudre avec un prince charmant, Clemente était fasciné. Il n’a eu que ce modèle de famille unie, rapidement formée, heureuse. Parce que oui, nous étions heureux. Nous avons tous deux été élevés dans des valeurs respectables. Celle du couple éternel, de l’unité, du mariage. Le mariage. Une véritable institution qui représentait tellement aux yeux de ma mère … Elle ne parla plus que de ça dès que j’ai eu le malheur de sortir du lycée. Mais moi j’avais des rêves, j’étais volage, et j’ai toujours refusé de voir ça comme ça. Clemente a grandi dans l’adoration de ce mode de vie, dans la confiance et la dévotion qu’il portait à nos parents, à leur couple. Ils nous ont aussi inculqué la joie de vivre des choses simple. Les diners en famille, les vacances dans la maison des grands parents, décorer le sapin de Noël, siroter une orangeade dans le jardin … Autant de petites choses qui nous ont toujours comblé, sans avoir besoin de plus. Bref, je crois que l’on peut dire que nous étions heureux, et plus encore mon frère qui a été entouré de belles visions de l’amour, de sérénades sur l’éternité du mariage … C’est ce qui le perdra, plus tard. Mais en attendant … à cette époque il était adorable, un mignon petit garçon éveillé, vif, joueur et tendre. Le petit frère idéal, le fils parfait. Il était juste attendrissant et on ne pouvait que l’aimer.

- Et quoi, ce n’est plus le cas maintenant ?
- Ne fais pas ton ronchon, je te laisse faire la suite. Parle-nous d’Adelia.

++++++++++++

Adelia, c’est ma femme. Mais avant elle a été ma fiancée, mon amante, ma copine, ma meilleure amie, ma voisine. Oui, ma voisine. Mes parents habitaient près d’une grande maison claire semblable à la nôtre dans lequel vivait un gentil petit couple avec une petite fille de mon âge, mais pas de fils plus grand pour correspondre à Dafne. Quand j’ai été en âge de me souvenir, et du coup d’oublier nos séjours communs à la crèche où je lui tirai les cheveux, j’ai appris qu’elle s’appelait Adelia. Petite déjà elle avait les cheveux noirs, très sombres. Une vraie italienne avec ses prunelles chocolat et son regard dans lequel on entendait crisser le sable du Colisée. Et pour parfaire le tout, des lèvres généreuses maquillées de rouge foncé. Mais cette beauté ensorcelante, je ne l’ai découvert que bien plus tard. Au début, nous avions tout juste l’âge de nous asperger avec le tuyau d’arrosage de l’un ou l’autre, de nous chamailler sur la plus grosse part de gâteau et de rentrer ensemble dans une pièce en hurlant « BOUH » en espérant terroriser quelqu’un d’autre que le vieux chien familial. En fait, d’aussi loin que remontent mes souvenirs, Adelia était là. Elle a toujours été là, dans ma vie, quelque part. A se demander comment je ne l’ai pas prise pour ma seconde sœur. Peut-être parce que Daf’ nous enquiquinait toujours à nous appeler les amoureux. Autant vous dire qu’à l’âge bête de 8 ans, c’est la pire insulte possible pour un garçon qui évite de traîer avec une fille en public mais redevient son ami à la sortie de l’école. C’est trop la honte. Et Adelia faisait de même, refusant que ses copines la voient avec lui. Bref, c’était un peu « je t’aime moi non plus », mais en toute innocence …

Et puis avec le temps, l’innocence s’est épuisé, petit à petit. Vers nos dix ans, c’était encore bien gentils. Nous nous promettions de nous marier plus tard, nous avons échangés des premiers et chastes baisers pour faire comme les parents … tout en trouvant cela répugnant. Nous pensions être faits l’un pour l’autre, et nos familles nous y encourageaient grandement, trouvant que c’était une fort bonne idée. Alors … ça s’est fait. Quelques années plus tard, quand l’adolescence nous a surpris, on est sortis ensemble. Oh, je ne dis pas, ça a été un peu galère. L’un comme l’autre avions trop de fierté pour oser avouer des sentiments à l’autre. C’était anti cool, c’était guindé, c’était pas fun. Mais Adelia s’est montrée la plus intelligente et elle est venue à moi pour m’embrasser en me disant que si je ne l’invitais pas à diner je pouvais toujours aller me faire foutre. Evidemment, je l’ai fait et puis … Bon. Finalement, après des mois de relation … Ce n’était plus aussi innocent …

- Daaaaf, je suis obligé de parler de ça ?
- Oh que oui Clemente Gennai. C’est un ordre. On a besoin de savoir pour la suite, besoin de savoir que ta première fois était plutôt nulle.

Il ne faut pas l’écouter, c’était franchement réussi. Un bon moment à deux, de partage, d’amour. Je ne l’ai jamais autant aimé que quand nous étions encore au lycée. A cette époque, on parlait déjà mariage, appartement et enfants. Parce que oui, on suivait le chemin de nos parents et eux-mêmes nous en parlaient alors on suivait le mouvement. Ça nous semblait parfait, idéal. Mais à aucun moment, je pense, elle ou moi nous ne nous sommes réellement interrogés sur « est-ce que c’est ce dont j’ai vraiment envie ? ». J’aurais pu dire non à cette époque, parce que même si j’ai aimé Adelia d’un amour véritable, nous étions trop jeunes, et nous nous connaissions trop bien pour envisager de passer une vie ensemble. Ça aurait du s’arrêter après le lycée. Mais je ne pouvais pas la quitter. On allait tous les deux au lycée de Gènes, mais dès qu’on a eu l’âge on y est allés en scooter, puis en moto. Lors de notre année sabbatique après le bac, on a beaucoup voyagé à deux, en motos. C’était une passion commune, une source d’adrénaline, et ça nous rapprochait beaucoup. On s’est offert cette année-là avant les études supérieures. La plus belle année de ma vie. On s’aimait, on était jeunes, on vivait de rien et on profitait juste d’être libres. Notre relation était déjà au plus beau point de sa vie, et nous ne nous doutions pas que la suite ne ferait que nous faire tomber, lentement mais sûrement.

- Contente, grande sœur ? Allez, occupe-toi du reste ou tu vas encore dire que j’enjolive.
- Surtout que tu n’es pas objectif sur le prochain chapitre !

++++++++++

La suite, c’est les études. Après une année de rêve, petit frère prodige est entré dans une école de commerce plutôt renommée, pas si loin de sa belle qui faisait une école d’art dans le même coin. Un peu opposés, comme caractère … Lui prêt à se conformer aux lois et aux règles étriquées du monde de l’entreprise, elle désirant lancer son affaire de lampes d’intérieur décoratives. Oh, Adelia était très douée de ses mains et son sens artistique était extrêmement fort, ce qui arrangeait plutôt ses affaires et ses notes ont toujours été excellentes. Clem … Clem a changé, de son côté. Si Adelia est restée la même douce jeune fille, lui s’est forgé un pseudo caractère. Je dis pseudo parce que franchement, c’était du n’importe quoi. C’est aussi à cette période-là qu’ils ont décidés d’emménager ensemble. Un joli petit –très petit- studio qu’ils partageaient à deux et qui aurait pu faire un nid d’amour parfait si mon petit frère n’avait pas été aussi mal luné à cette période de sa vie. Oh, ils continuaient de parler mariage et enfants, mais avec plus de distance, Clemente voulant absolument réussir ses études avant. En tout cas, leur couple était toujours aussi sérieux et engagé, malgré les obstacles de la vie. Tous deux étant bien occupés, ils ne se voyaient pas beaucoup et ce ne fut pas la période de passion et d’enivrement amoureux que l’on peut imaginer en pensant années étudiantes.

Il s’est fait des copains horriblement snobs, hautains, tellement différents du petit Clem qui souriait avec la plus belle innocence du monde. Ils n’étaient liés que par l’argent, les soirées, l’envie d’être reconnus. Clemente sortait beaucoup, beaucoup trop, et il dur redoubler une année ce qui n’a pas facilité les finances de la famille. Et quand il s’est enfin mis à bosser, il a réussi évidemment. Mais en conservant cette culture du faux, de l’apparence. Clemente est devenu un monstre d’efficacité. Tous ses professeurs le disaient, il est devenu acharné au travail et un excellent représentant commercial, ce qu’il voulait être. Il s’est déjà fait recruter durant sa dernière année d’école, le petit frère. Il n’avait qu’à se baisser et tendre la main. C’est le domaine de l’automobile qu’il a choisi, pour rester dans son cadre de la mécanique, de la technique. Il faisait trop propre sur lui pour les motards, ironie du sort alors que c’est ce qu’il préférait … Mais c’est comme ça, la vie n’est pas toujours évidente. Toujours est-il que le petit frère que j’aimais tant est devenu un crétin fini avec la plupart de ses connaissances. Ses parents, il les a délaissés. Les voyant moins à cause du boulot, puis par manque d’envie. Il a pendant quelques temps perdus ces critères familiaux qu’il aimait tant, cette proximité qu’il trouvait si touchante. Et maintenant encore il a du mal à agir normalement et à être tout à fait détendu en leur présence. Cette formation, ou plutôt ce lavage de cerveau l’a un peu marqué. Il a même dit qu’Adelia, sa future femme, était coincée, un jour.

- C’est faux j’ai jamais dit ça d’Adelia !
- Si, dans tes mauvais jours. Tu a été un pauvre con pendant quelques mois, tu as de la chance qu’elle soit restée.

Mais finalement, ça lui a passé à ce crétin. Il est redevenu à peu près normal même si dans son boulot il a toujours gardé cette attitude-là. Froid, mécanique, efficace et oublieux de ses sentiments. Désespérant, en un sens. A force de fréquenter des clients si riches, Clem en a un peu perdu la valeur de l’argent et il fait des cadeaux un peu démesurés même si son salaire est conséquent. Et il laisse Adelia se réfugier dans le shopping compulsif pour oublier son couple bancal. Ça convient aux deux partis … Et oui, elle a délaissé les voyages en moto depuis un moment pour préférer les voyages dans les boutiques de luxe. Elle a bien changé, sous l’influence de mon petit frère. Mais c’est sa faute, parce que jamais Adela ne serait devenue comme ça s’il ne l’y avait pas obligé …

+++++++++++++

Et puis après il y a eu … Le plus beau jour de ma vie, tout ça tout ça. Le jour dont on se souvient toujours, le petit truc qui vous fait être heureux à jamais … Fadaises. Oui c’était une belle journée mais … Au final, longue, fatigante, et pleine d’obligations consistant à dire bonjour à des vieilles tantes curieuses. Mon mariage. Il était prévu, obligatoire, attendu. Logique, dans notre relation. C’était elle, c’était moi. C’était évident. Donc, on avait 22 ans seulement quand on s’est dit oui réciproquement. C’est ce qui a été, je pense, la plus grosse erreur de notre vie. Entre Adelia et moi, ça n’aurait pu marcher que si l’on avait réussi à nous défaire du carcan d’espoirs et de clichés que nos parents faisaient peser sur nous. Il nous fallait de la liberté, du temps. Pour se retrouver, pour expérimenter l’amour, le vrai. Et pas l’attirance facile, pour ne pas gâcher nos sentiments. Donc on s’est mariés à 22 ans, on a pris un appartement plus grand. Oh, les premiers mois étaient vraiment magiques, on a beaucoup partagé, on se repassait en boucle la vidéo du mariage. On se disait oui avec des sourires béats, on était jeunes, on était cons. Mais c’est aussi sans doute ce qui m’a ouvert les yeux. Si j’ai été heureux des années aux côtés d’Adelia, en l’épousant je me suis placé la barrière de trop.

J’ai rapidement eu la sensation d’étouffer dans mon mariage. J’enviais, et j’envie toujours, mes amis célibataires. Ils sont tous libres, n’ont de compte à rendre à personne. Je crois que je ne suis qu’un gamin qui a grandi trop vite. J4ai besoin d’espace, de liberté, que personne ne soit là quand je rentre. De pouvoir sortir quand je veux, de faire ce qui me plait, de manger ce dont j’ai envie. De me coucher à pas d’heure, de refuser l’invitation des voisins. De rester en caleçon tout le week end. N’ayant jamais connu cette vie de célibataire, maintenant et dès mes 22 ans, je l’envie. J’en rêve. Et c’est ça qui m’a amené à faire une connerie. Mais … Daf’, pas envie d’en parler sérieux …

- Sois sincère, Clem. T’es plus un gosse alors tu te gardes ta culpabilité et tu assumes tes conneries.
- T’es vraiment la pire sœur au monde. Je te hais.

Bon, puisqu’il faut le dire … A deux ans de mariage, nous avions 24 ans, je n’en pouvais plus. Chaque jour, chaque réveil à côté d’Adelia était une épreuve. Je me sentais mal, j’étais malheureux. J’avais besoin de m’évader, de faire le con, de respirer l’air de la nouveauté. Alors je l’ai trompée. C’est déjà horrible en soin de tromper sa femme au bout de deux ans seulement. Même si ça l’est tout le temps. Mais le pire est encore à venir. Parce que je l’ai trompée avec un homme. Pourquoi un homme ? C’était excitant. Il y avait de l’adrénaline à essayer ce que je n’avais jamais fait, à pratiquer un tabou. Ça me faisait bouger de mon quotidien morne, c’était terriblement excitant … Mais j’étais plus grisé par la situation que par le partenaire que j’ai pris un peu au hasard. Je l’ai baisé, oui baisé. Je ne sais pas si je regrette le plaisir que j’ai pris ce soir-là à me sentir libre pendant quelques instants, mais je regrette tout le reste. Depuis je vis dans la culpabilité, surtout qu’elle m’a pardonné. C’était un moment d’égarement et depuis je lui suis éternellement redevable. Adelia m’a pardonné ma connerie, ma faiblesse. Au final il n’y a qu’elle qui l’accepte et même si c’est compliqué entre nous, même si je suis malheureux, je ne la quitterai jamais. Je lui dois trop. Surtout que, le soir où je lui ai avoué et où elle m’a pardonné, nous avons conçu Cécile. Cette réconciliation a entrainé une grossesse, et si on pourrait alors croire que notre fille est le fruit d’une erreur, pas du tout. C’est le signe que l’amour peut toujours faire des efforts et se retrouver pour le bien de tous.

Et depuis … Depuis Cécile a eu cinq ans. C’est le centre de ma vie actuelle, c’est la seule petite étoile dans mon profond ennui. Je me fais chier dans un boulot où je joue un rôle, ma femme est devenue la mère de ma fille et rien d’autre. J’ai perdu ma meilleure amie à cause d’une connerie d’adultère, je fais de la moto seul. Autant vous dire que j’ai une vie de merde … Mais depuis … Depuis il y a un seul point de ma vie qui me fait encore tenir debout. Le réseau.


Missione ?
GROUPE; Informateur
DATE D'ENTRÉE AU RESEAU; Durant sa 25ème année.
RAISON;
Clemente avait besoin de quelque chose dans sa vie qui le sorte de l’ordinaire. Qui le détourne de son ennui mortel. Dafne, qui le connait si bien, l’a bien compris en apprenant son adultère. Elle, qui faisait partie du Réseau depuis déjà quelques années, a pensé que ce serait un moyen de maintenir la vie de son frère à flots. Et elle a bien fait. Elle lui a fait rencontrer, sans rien dire, la tête pensante de l’organisation pour lui proposer de rejoindre le groupe des informateurs. Clemente rentre en effet souvent à Gènes pour voir leurs parents ou des amis à lui. Il connait parfaitement les lieux, connait également la réalité de la situation là bas où tout le monde est sur ses gardes, coincé entre deux camps. Les rues de Gènes sont son ancien terrain de jeu. Il connait du monde, beaucoup de monde, et les lieux n’ont plus de secret pour lui. Il est donc un parfait informateur. Et à lui, ça apporte du plaisir. Entraîné par sa sœur, il le cache à sa femme. Clem le prend comme un immense jeu de plateau, le seul amusement de son existence. Il est inconscient, mais heureux d’en faire partie.


voi

Prénom ou pseudo habituel; Multi-comptes est mon prénom
Avatar; Sanji de One Piece
Avez-vous lu le règlement ? Je commence à le connaitre par cœur et flemme de le chercher, Aya valide le moi XD
Comment avez-vous connu le forum ? On se le demande
Un mot à dire ? POUET
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Ilana E. Acciari

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Clemente Gennai Vide
MessageSujet: Re: Clemente Gennai   Clemente Gennai I_icon_minitimeDim 2 Déc - 6:41

Owiii que je te valide, et sans "mot de passe" XD
(et je réponds, parce que ça fait pas classe une présentation sans même un petit message derrière d'abord !)

Clem, clem', Clem'.... Ah, ce grand idiot, je l'aime !
Il est adorable et en même temps, qu'est-ce qu'on a envie de lui arracher la peau de saucisson devant les yeux, le secouer comme un prunier XD
Et j'adore Adelia, c'est un comble ^^'.... (même si la grande sœur est aussi chouette !)
J'ai redécouvert ce que je connaissais déjà *.* et la façon dont tu as écrit l'histoire est très chouette, les moments de dialogues, comme le ton différent suivant celui qui raconte.
Bref, tu m'avais dit qu'elle était pas top cette fiche, moi je la trouve très bien équilibrée ! on cerne bien le personnage, ses carcans, ses faiblesses et son caractère de merde XD

*appâte le petit clem' avec une dose d'adrénaline "aiiie confiiiance" 8D*

Clemente aura sa tentation complète, et pourra baver dessus en cours de journée :p ('me reste juste le physique et deux trois petites choses à rajouter /va se replonger illico dedans/)

Au réveil, Clem' met de bonne humeur *.* : heart :
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Clemente Gennai

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Clemente Gennai Vide
MessageSujet: Re: Clemente Gennai   Clemente Gennai I_icon_minitimeDim 2 Déc - 17:51

Oui je voulais un message XD

Il est trop con ce Clem. Un vrai débile XD Mais oui je l'aime aussi. Contente que t'aimes mes PNJ XD Pour changer. Et que l'ensemble te plaise. J'ai hâte de lire la tienne même si là je suis fracassée j'en profiterai pas ...
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MessageSujet: Re: Clemente Gennai   Clemente Gennai I_icon_minitime

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