NOM; Donatella
PRÉNOM; Eros Carmine
SURNOM; Le qualificatif « petit » a le don de l'exaspérer venant de sa famille. Mais en-dehors, ce sont surtout d'autres sortes de surnoms plus désagréables : le Nain, le Bizarre, Eraccoi, Stranaccio, il strano donatellaccio (sachant que le suffixe -ccio est fortement péjoratif).
SEXE; Masculin
DATE DE NAISSANCE; 3 septembre 2011
LIEU DE NAISSANCE; Milan
SITUATION SOCIALE; Habite chez ses parents, en couple avec Virus, son Stella
MÉTIER; Lycéen
NATIONALITÉ; Italienne

EXTÉRIEUR;
À première vue, Eros paraît avoir peut-être 13 ans, ce qui a le don de l'exaspérer, d'autant plus qu'il est vraiment gringalet pour un garçon : haut d'un petit mètre cinquante-quatre pour 43kg, cet jeune adolescent aimerait qu'on voie mieux qu'il vient d'avoir 15 ans. Mais, non. Ça se voit pas, mais alors pas du tout : il a des membres frêles, une peau trop blanche pour un Italien, qui s'explique par le fait qu'il passe le plus clair de son temps en intérieur. Il joint à ce corps enfantin, un visage des plus angéliques, rond, aux contours doux. Deux grands yeux bleus innocents vous regardent, frangés de longs cils noirs, surmontant un petit nez mutin et une bouche fine, toujours prête à sourire et à dévoiler deux rangées de dents parfaitement alignées et étincelantes, mais tout autant à être tordue par des grimaces de colère ou de désespoir. Il a d'ailleurs tendance à se mordiller la lèvre inférieure quand il est vexé, triste ou qu'il boude, ce qui, à force, a fini par la rendre un peu plus pleine que sa lèvre supérieure – un tout petit peu, mais un peu quand même. Son visage est encadré par des cheveux noir de jais en bataille en général, épais et soyeux, si bien qu'on a envie de passer la main dans ses cheveux et de frotter allègrement, comme s'il était un petit chien (ce n'est pas loin de la vérité). Il affectionne par ailleurs les tenues un peu militaires et ne sort jamais de lui sans, au moins, une casquette militaire vissée sur le crâne. Par ailleurs, il se balade en permanence au moins avec une arme blanche, en général un couteau papillon, mais parfois juste un cutter.

INTÉRIEUR;
Eros n'a pas seulement l'apparence d'un gamin – si ce n'était que ça ! - non : il en a aussi essentiellement le caractère, mis à part quelques détails, bien évidemment. Il est autoritaire, capricieux, gâté, il déteste qu'on le contredise, enfin bref, le parfait petit gamin gâté. Il s'énerve pour un rien, mais ses colères finissent souvent par des crises de larmes et des bouderies relativement courtes. Assez lunatique, il fait preuve d'une naïveté parfois aberrante par rapport à la maturité qui transparait à d'autres moments, ce qui le rend en général assez malléable et manipulable. Mais d'un autre côté, il a des manières parfaites et ne se comporte en tant que gamin réellement qu'avec Virus, sachant qu'il n'a jamais eu d'ami avant. Il est avec ses parents le fils dont ils doivent être fiers. Il ne ramène que des bonnes notes, se débrouille pour qu'on ne sache pas qu'il souffre de moqueries et de méchancetés de la part de ses « camarades » de classe. Il a appris très tôt à se maquiller pour que ses bleus ne se remarquent pas. Il a d'ailleurs finalement abandonné la tactique d'insulter ceux qui le martyrisaient, parce que ça ne faisait qu'accentuer leur colère – ce qui ne lui aurait techniquement pas déplu, si il n'en avait pas eu des marques sur son visage – non finalement il a choisi de jouer la carte de l'indifférence, recroquevillé en boule en attendant que ça passe. Il joue d'ailleurs à l'école la carte de l'indifférence, regardant dans le vague, et occasionnellement dans la direction de celui qu'il qualifie comme « élu de son coeur ». Mais en présence de ses parents et de leurs amis, dans le bar de son père Alessandro, il est d'excellente compagnie, délicieux, amusant, un peu ridicule aussi, mais il ne s'en rend pas toujours compte.

HISTOIRE;
Un froid soir de décembre, une charmante jeune fille, Alisa Donatella, se promenait au bras de son actuel petit ami, Carlo Venere. Pendant ce temps Duilio Ivanovitch (de père russe) faisait connaissance d'Alessandro Glavio, au bar Il Scambio. Jusque là, rien d'anormal. Attendez la suite. Alisa Donatella, strip-teaseuse de son état venait de décrocher un contrat dans un film pornographique, premier d'une longue suite de films à succès : elle deviendrait une idole de la pornographie en très peu de temps. Carlo Venere, propriétaire d'un sex shop très en vogue du fait de ses articles improbables et inventifs avait fait sa connaissance le jour du contrat en question, et ils couchaient ensemble depuis. Il Scambio (L'Echange) n'est pas le nom complet du bar : il s'agit en réalité du Sacmbio Scabroso (je vous laisse deviner), un bar échangiste, ce qui fait Alessandro le patron d'un bar échangiste. À quoi vous attendez-vous pour Duilio ? Tous vous espoirs seront hélas anéantis : il n'est rien qu'un jeune avocat plein d'espoir et aux tendances sexuelles assez tordues pour qu'il s'amourache d'un patron de bar échangiste. Alisa et Carlo allaient passer la soirée au Scambio. Ils y rencontrèrent Duilio et Al, et le courant passa si bien que peu de temps plus tard, ils s'installaient dans une grande maison dans le centre de Milan, et suite à une soirée à quatre le 24 décembre, Alisa tomba enceinte. Neuf mois plus tard elle accouchait d'un charmant petit Eros Carmine. On ne voulut jamais faire de test ADN pour savoir qui était son père, et ainsi il hérita du nom de famille de sa mère. D'ailleurs, il hérita aussi de son apparence physique : même yeux, même visage, même cheveux. Seule sa pâleur pourrait potentiellement être révélatrice d'une filiation avec Duilio - de sang russe, rappelons-le – mais il s'agit justement de ne pas se prononcer.

Eros passa une enfance parfaite entre ses quatre parents aimants – qui cependant ne le touchaient jamais pour ne pas le traumatiser et lui permettre une vie sexuelle épanouie quand il serait grand, ce qui a surtout eu pour conséquence de le frustrer mortellement jusqu'à l'arrivée de Virus. Gâté par ses parents qui le gardèrent le plus longtemps possible et ne l'envoyèrent donc pas en école maternelle, sa première journée à l'école primaire fut un grand choc. Il avait échappé aux choix vestimentaires de sa mère et de ses pères Carlo et Al : Duilio l'avait fait habiller d'un petit costard cravate des plus mignons, mais qui détonnait avec les autres tenues des élèves de son âge. Les moqueries commencèrent à la récréation : on le traita de petit, de fille, de gosse de riche, mais jusque là ce n'était pas encore le pire. Le pire fut quand ses quatre parents vinrent le chercher à la fin de la première journée. Vous connaissez le pouvoir des médisances maternelles, des commérages ? Quand un enfant malléable entend ça, il le reprend pour lui, et c'est parti. Commençaient de dures années de solitude pour l'enfant pâle. Tant qu'il était en primaire, on ne faisait que lui tirer les cheveux, lui déchirer ses vêtements, le taper, mais au collège, ça dégénéra, il finit une ou deux fois à l'hôpital, inventant des prétextes invraisemblables pour que ses parents ne s'inquiètent pas. Et puis, il l'avait un peu cherché, puisqu'il réagissait et insultait ses tyrans. Quand il eut réalisé que ses parents se faisaient vraiment trop de souci, il prit le parti de se rouler en boule et d'attendre que ça passe. Il troqua son faux air enjoué en cours pour un air absent. Et puis un jour, il le vit. Matteo, un ange aux cheveux blonds et aux yeux noirs, grand, séduisant, coureur de jupons comme de caleçons. Il eut le malheur de faire trop clairement comprendre à ce dernier ses intentions. Probablement que celui-ci aurait accepté si Eros n'était pas si malfamé à cause de sa famille, s'il n'était pas le loser de l'école, du coin, du quartier, sil n'était pas aussi bizarre. L'adolescent, qui avait bien compris le problème, rentra tristement chez lui. La maison était vide, il ne pouvait même pas aller quémander un câlin à sa mère – qui ne le lui aurait de toute façon pas accordé, trop stressée à l'idée de le traumatiser par un contact humain non voulu. Il alla se coucher directement. Au milieu de la nuit, il fut éveillé par la lumière de la lune, car il avait oublié de fermer les volets, il décida de tenter le tout pour le tout : il allait régulièrement dans le bar de son père Al pour lui donner un coup de main, refusant poliment les propositions tendancieuses qu'on lui faisait, et avait plusieurs fois entendu parler du mythe des Stelle.

Il se mit à genoux au pied de la fenêtre, joignit les mains, baigné par le rayon de lune, et pria très fort de devenir normal, le plus normal possible, pour pouvoir enfin sortir avec ce beau blond de Matteo. Quand il rouvrit les yeux, il crut que son voeu s'était réalisé, car devant lui se tenait en effet un très beau blond. Mais il ne s'agissait pas de Matteo. Il avait de longs cheveux lisses, et non pas ses courtes boucles angéliques; au lieu du sombre regard noir, de clairs yeux bleus, cachés par des lunettes sans monture. Eros tendit la mains, toucha l'inconnu, réalisa qu'il était réel. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu'il s'agissait d'une de ces Stelle dont il avait entendu parler. On était en mars, le printemps pointait le bout de son nez, et l'adolescent sentait l'espoir revenir en son cœur.

Et en octobre, l'espoir est toujours là, mais un peu moins. L'adolescent a vite compris qu'à défaut de coucher avec Matteo tout de suite – on ne devient pas normal tout de suite – il aurait toujours son Stella pour ça. Ils ont une relation ambiguë, qui paraît plus claire pour les parents d'Eros que pour les deux concernés. Ils ont en effet accepté le Stella comme le petit ami d'Eros, l'ont accueuilli, ne cherchent même pas à savoir ce qu'il fait dans sa vie, essaient régulièrement de l'embrigader dans des films pornos, à l'accueil du bar échangiste ou comme vendeur porte-à-porte des sex toys, mais Eros s'y oppose fermement : il n'est pas partageur, lui.

RANG; B
POUVOIR; Contrôle de l'obscurité.
CAMP; Plutôt April, mais je dois avouer que je vois pas comment il peut choisir son camp sans l'avoir jamais rencontrée... ?

TYPE; Specchio NOM; Virus RELATION; Eros, du haut de son mètre 54, a littéralement violé son Stella quand il est arrivé, tant il était frustré. Et il a mis de grandes espérances en lui pour qu'il puisse enfin le rendre normal. Ce qui n'est évidemment pas le cas, c'est d'ailleurs plutôt le contraire. Du coup, l'adolescent pique des crises de colère phénoménales et l'engueule régulièrement de ne pas le rendre normal. Ça finit en général par une partie de jambes en l'air, ne cherchez pas à savoir pourquoi. Eros apprécie beaucoup son Stella mais voudrait bien que son voeu se réalise bientôt, qu'il puisse enfin sortir avec « l'élu de son coeur » et ne couche plus avec un être qui techniquement n'existe pas. Il s'avèrera qu'il ne peut pas vraiment survivre sans son Stella, mais chut, il ne le sait pas encore. Il a ses moments de crise d'autorité où il traite son Stella comme son esclave et l'envoie royalement chier, ce qui contraste avec son attitude de la plupart du temps. En effet, en général, il essaie d'attirer l'attention de Virus, qui passe son temps devant la télévision. Et une fois qu'il a cette attention (rarement et exceptionnellement), bah il en profite, c'est logique, non ? EN FAIRE UN PRÉDÉFINI ? Non.

PORTRAIT; Cf sa fiche, je suppose.

Prénom ou pseudo habituel; Eris
Avatar; Dee & Dum de Alice au Royaume de Coeur
Avez-vous lu le règlement ? Code bon by Liam.
Comment avez-vous connu le forum ? Par une amie ~
Un mot à dire ? Sympa l'idée <3