INTÉRIEUR;

S’il y a une chose qu’il faut impérativement évoquer en parlant de Miroslav, c’est qu’il est facile et agréable à vivre. Toujours de bonne humeur, c’est le genre de personne qui arrive à illuminer vos journées les plus sinistres, rien que par le fait d’être là, tout simplement. C’est qu’il dégage comme une aura positive, le petit. Qui fait du bien, qui apaise. Son sourire pendu aux lèvres – peu importe sa nature – vous met en confiance. A peine que vous entamez une discussion avec lui, vous voilà déjà dans la certitude d’avoir trouvé un nouvel ami, un confident. Mais détrompez-vous. Ce jeune homme, malgré toute la compassion que vous croyez lire dans chaque trait de son visage, malgré votre surprise d’arriver à parler si ouvertement avec lui, sans gêne, comme s’il vous connaissait jusqu’aux entrailles, malgré l’attention qu’il vous porte, malgré son désir de communiquer avec vous, s’il ne vous porte pas dans son cœur, il en a rien à battre de vos petits problèmes personnels. Ce n’est pas parce qu’il est un égoïste de première, non. Mais il estime qu’on consacre une trop grande partie de notre temps à nous plaindre de choses qui n’en valent pas la peine. Du coup, le Tchèque s’en fout que vous ayez perdu votre parapluie ou que vous vous êtes pris un râteau. Ca fait partie de la vie, c’est comme ça, il faut faire avec et ne pas laisser ce genre d’affaires alourdir votre vie de tous les jours. Miro lui-même croque la vie à pleines dents et arrive, jusqu’à un certain point, à rester indifférent face aux petites merdes que celle-ci lui lance à la figure et à garder son éternel sourire, qui, de temps à autres, se teinte d’une légère arrogance. Parce qu’il se trouve chouette, quand même, y’a pas à dire.

Les mauvaises choses de ce monde semblent lui glisser dessus comme des gouttes d’eau sur un parapluie. Comme dit plus haut, il a appris à passer l’éponge sur les crasses qu’on lui fait. Jusqu’à un certain point, hein, ‘faut pas exagérer non plus. Il n’est non plus pas le mec auquel on peut faire tous les sales coups du monde, sans qu’il n’y ait une quelconque réaction de sa part. Si on le cherche vraiment, il se fera une joie de mettre du laxatif dans votre cappuccino, histoire de vous faire chier littéralement. Et ceci n’est qu’un exemple parmi d’autres. Tu m’cherches, tu m’trouves, connard. En gros, c’est ça. La violence verbale en moins. Mais encore une fois, il n’y accorde pas tant d’importance, au final. Sur le moment, il sera énervé et tout ce qui va avec – la panoplie complète, quoi – mais il aura rapidement retrouvé sa bonne humeur et repensera en sifflotant à votre soudaine disparition aux toilettes. En fait, on pourrait décrire son état d’esprit comme suit : il refuse constamment de rendre sa vie trop compliquée. Il préfère une existence simple, sans pour autant être une sorte de hippie qui vit dans son monde. Non, loin de là. Il est extrêmement curieux du monde qui l’entoure, tel un chiot qui, les yeux ouverts depuis peu de temps, part gambader dans cet univers si nouveau et inconnu.

C’est de là que viennent sa motivation infaillible et son positivisme légendaire ; si rien ne le préoccupe, il peut profiter de la vie comme bon lui semble. D’ailleurs, il ne tient jamais en place. Il veut s’amuser. Tout le temps. Ou au moins être occupé. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a plusieurs boulots, car en dehors du travail, il n’a pas grand-chose à faire… Enfin, si, mais pas assez, à son goût. Il doit sans arrêt dépenser de l’énergie, sinon il n’arrive pas à fermer l’œil de la nuit. Il ne lui faut cependant rien d’extraordinaire pour ne pas s’ennuyer ; parcourir les rues de Milan sans destination précise, se laissant guider au gré des sensations, des lumières, des odeurs est une de ses activités favorites. C’est lors de ces promenades qu’il laisse le champ libre à son imagination, découvrant et redécouvrant ainsi la métropole italienne sous un autre angle et ce, tous les jours. Il ne la laisse pas passer devant ses yeux sans observer le moindre détail, voyant ainsi des choses que les personnes trop focalisées sur elles-mêmes ne remarquent jamais, incapables de voir cette ville comme quelque chose d’extraordinaire, où chaque coin de rue possède son lot d’attractions à offrir, même si celles-ci se révèlent être uniquement palpables pour ceux qui possèdent assez d’imagination. Miroslav, lui, est doté d’un esprit suffisamment surréaliste pour voir tout cela. A ses yeux, une usine, peu importe le genre, de par sa silhouette se transforme en mosquée, par exemple. Il essaie constamment de renier toute rationalité et raisonnement logique, étant venu à la conclusion que, dans le monde tel qu'il le connaît, ces manières de penser n’ont plus leur place, tellement tout a été chamboulé sans qu’aucun penseur rationnel n’ait la moindre idée pourquoi. Le Tchèque essaie de voir au-delà les horizons, c’est tout. N’empêche qu’il arrive très bien à juger les objets à leur juste valeur. Il n’est pas non plus à ce point un rêveur. Il sait être poète et réaliste à la fois.

Miro parle beaucoup aux gens ; il adore discuter. C’est souvent lui qui entame la discussion. Et le langage est son plus grand atout. Il sait toujours quoi dire et le formuler de la manière la plus compréhensible qui soit, que ce soit pour conseiller, consoler, soutenir ou montrer son désaccord – surtout pour montrer son désaccord, car il n'hésite pas à défendre becs et ongles ses opinions. Certes, il reste indifférent aux problèmes des autres, mais cela ne veut pas dire qu’il le montre, n’est-ce pas ? Comme je l'ai déjà évoqué, il est curieux. Et quoi de mieux que de brosser les humains dans le sens du poil pour qu'ils daignent exposer leur vécu ? Si ceux qui jouissent de son amitié la plus sincère – des individus rarissimes, il faut le dire – se retrouvent dans le pétrin, il est le premier à faire tout son possible pour aider. Extrêmement loyal envers ses amis les plus proches, il est prêt à les défendre jusqu’au sang s’il le faut.

En somme, le jeune Tchèque est un énergumène très sympathique, souriant et chaleureux doublé quelque peu d’un lapin Duracell, sans pour autant être un abruti de première qui passe son temps à faire des blagues pas drôles aux dépends des autres.

EXTÉRIEUR;

Il y a une chose qui démarque Miroslav du reste de la population milanaise moyenne : ses cheveux, pratiquement tous relevés vers les cieux – à coup d’une trop grande quantité de gel et ce tous les matins. C’est eux qui font qu’on le remarque très facilement, même au beau milieu d’une foule en rut, que notre regard s’accroche à lui, sans même le vouloir. Ils n’ont, certes, pas une couleur des plus extraordinaires, même si c’est un des plus jolis bruns, rappelant les plaques de chocolat Milka ou Cailler. Ou encore Lindt, peut-être ? Bah, tant que ce n’est pas du chocolat noir, ça joue. Bref, revenons-en à nos moutons. Donc, sa chevelure, d’une belle teinte de brownie est d’avantage courte sur les deux côtés de sa tête et plus longue dessus. Mais le tout est soigneusement relevé vers le haut, comme dit auparavant, et s’agite au gré du vent. Vu que ses cheveux sont tout de même trop longs sur le crâne pour permettre à n’importe quel produit, aussi cher soit-il, de les faire tenir perpendiculaires à la ligne d’horizon, ils retombent légèrement sur la droite, créant ainsi une certaine fluidité. Il y a juste deux mèches, assez épaisses, au niveau de la nuque, qui refusent de défier les lois de la gravité, pointant en bas à gauche et à droite, respectivement.

Bon, passons à autre chose. Prenons l’aspect général du personnage. Il n’a pas une carrure digne de ses origines d’Europe de l’Est, son corps est plutôt svelte et son visage fin ; paraissant même plus jeune qu’il ne l’est. Mais toujours agréable à regarder, en somme. Bon, il n’est pas non plus une asperge ou un poids plume, il est normalement bâti pour son mètre septante-cinq (ou devrais-je dire soixante-quinze, pour faire plaisir aux français ici présents ?), voire discrètement musclé de par dix ans d’escrime à son actif – ce qui le rend aussi souple qu’un spaghetti trop cuit. Il n’a rien d’une armoire à glace de moitié-germain. Ni trop large, ni trop carré. Par contre, son teint est d’une pâleur rappelant la mousse des bières blanches et laisse aisément apparaître n’importe quelle rougeur sur ses joues. Mais en dehors de ça, on pourrait facilement le prendre pour un Italien, jusqu’au moment où il ouvre la bouche. Parce que là… Déjà que sa voix n’a rien de mélodieux. En plus de ça, il parle la langue italienne de manière hachée et sans délicatesse, massacrant les R roulés à coup de hache de barbare, les prononçant comme s’il était en train de se débarrasser du chat qu’il a dans la gorge. Mais bon, hein, mis à part ça, il la parle bien, cette langue. C’est juste la prononciation qui laisse à désirer. Mais, après tout, ça a du charme aussi, dans un certain sens. Et avec son rire qui porte loin et les étincelles dans ses yeux, ça lui fait gagner encore quelques niveaux en charisme. Level up, comme on dit.

D’ailleurs, en parlant de ses yeux. Grands, ronds, sans une seule once de pensées négatives qu’on pourrait y lire. Ses iris sont d’un brun profond, tirant parfois sur le violet, emprunts d’une vivacité sans égale, traduisent la grande confiance en soi du bonhomme venant de la Bohème. Ils observent et scrutent sans arrêt, prêts à enregistrer et juger le moindre détail et mouvement. Ils ne semblent jamais las d’apercevoir de nouvelles choses et de faire part de l’humeur de Miro à son entourage. Il ne communique souvent qu’avec son regard, conscient de la profondeur et présence de celui-ci.

Son nez, très légèrement retroussé, est solidement ancré au-dessus de sa bouche soulignée par des lèvres fines, découvrant à leur guise deux rangées de dents blanches qui ne préfèrent rien de plus que de sourire éternellement. Ah oui, Miroslav et le sourire… Une grande histoire d’amour. Il maîtrise toute la gamme, du rictus carnassier au sourire rassurant. Mais son préféré reste le Colgate.

Au niveau vestimentaire, le Tchèque n’est pas capricieux. Tant que ça lui va plus ou moins et que ce n’est pas d’une couleur pastelle, il le porte. Chemises, t-shirts, polos, bermudas, jeans serrés… Son armoire conserve de tout. N’empêche que c’est les polos unis qu’il préfère ; impossible de faire un faux-pas stylistique avec ça. Et sa résistance quasi-nulle à la chaleur l’oblige à pratiquement tout le temps se promener en shorts. En ce qui concerne les chaussures, il est adepte de tout ce qui est confortable, surtout des fausses chaussures de tennis.

FUN FACTS;

Il adore tout ce qui est chat de gouttière. Très souvent, on peut le voir entrain d'essayer d'en approcher. D'ailleurs, il se partage son petit appartement avec trois félins qu'il a récupéré à la petite cuillière dans les rues.

Plus allergique au lactose que lui, tu meurs. C'est un comble qu'il travaille dans un coffee-shop, si on y pense. Bah, tant qu'il ne boit pas de lait et se tient à l'écart de tout ce qui en est un produit dérivé, c'est bon. Le lait de soja est son ami.

Une chose avec laquelle vous ne pourrez jamais le menacer, c'est les chatouilles. Eh oui, monsieur est complètement insensible à ça. Ou presque. Il y a une partie de son corps qui y est plus que sensisble. Mais, étant son point faible, il ne la dévoilera jamais.

HISTOIRE; U.C.

RUMEURS, RUMEURS; Oui, il est plus ou moins au courant. Dans les grandes lignes, quoi. Il faut dire qu'il a fouiné un peu partout pour obtenir des informations sur les Stellas et les Pactisants... Certes, elles ne circulent pas librement, mais il n'empêche qu'on finit bien par trouver un petit quelque chose si l'on cherche suffisamment longtemps. En plus, bah, la Luna Rossa, il s'y intéresse depuis qu'il est gosse, depuis qu'il a appris son existence, quoi.

NON ? OUI ? ; Bah, si c'est pour retrouver celle qui fut la raison de son départ à Milan, il est pratiquement prêt à tout. D'ailleurs, ça lui plairait bien d'avoir un pouvoir surnaturel et d'aller à l'encontre de toute logique en créant un Pacte avec un de ces êtres si anormaux.

Prénom ou pseudo habituel; Yun. Ou encore Captain Potato et toutes les dérivées patatesques qui vont avec.
Avatar; Lloyd Irving du jeu Tales of Symphonia
Avez-vous lu le règlement ? Code validé par Aya. Je préfère les cerises, mais soit.
Comment avez-vous connu le forum ? J'ai suivi le petit Tiziano comme une ombre, ahaha. 8D /POUTRE Euh non, disons que ça fait un moment que je suis au courant de l'existence de ce joli forum. Quand j'ai appris que Tizzy s'est fait stalker pour qu'il s'inscrive, j'ai décidé de jeter un coup d'oeil plus en... profondeur ? Ahaha~ Bref, me voilà donc.
Un mot à dire ?