NOM; DeSica
PRÉNOM; Giulietta
SURNOM; Letta, parfois. Et, pour une raison plus qu'obscure, Petra l'appelle toujours Rena.
SEXE; Féminin.
DATE DE NAISSANCE; 18 juin 2005.
LIEU DE NAISSANCE; Milan.
SITUATION SOCIALE; Célibataire... Ou plus ou moins dans une relation libre.
MÉTIER; Serveuse dans un petit bar, le soir. Sous une certaine apparence... Vendeuse chez un fleuriste en journée... Sous une autre apparence.
NATIONALITÉ; Italienne.

INTÉRIEUR;Le danger. Giulietta ne serait rien sans le danger, sans la sensation que cela lui procure. La délicieuse montée d'adrénaline, le sentiment de se sentir vivante, d'exister, de ressentir des choses. Car voilà un des plus gros manques de Letta : les sentiments, les émotions. Elle ne ressent plus rien, toutes les petites joies de la vie ne l'atteignent plus, la douleur est éradiquée, la tristesse repoussée. Giulietta est prisonnière derrière sa carapace. Une carapace si dure qu'elle en est infranchissable, indestructible. Elle s'est réfugiée derrière il y a bien longtemps, pour se mettre à l'abri des autres. Oui, mais elle a dû faire un sacrifice. Et maintenant, se mettre dans des situations toujours plus périlleuses est la seule manière pour elle de se sentir un peu comme tout le monde, de pouvoir elle aussi ressentir des choses.
Letta est une passionnée, se jetant à corps perdu dans tout ce qu'elle entreprend. Mais la lassitude la prend très vite, et elle change constamment de centres d'intérêts. Rien ne dure avec elle. Tout est éphémère. Éphémère. Avec Danger, c'est sans doute le mot qui la caractérise le mieux. Tout avec elle a une durée de vie très courte : les passions, les métiers... Les relations. A ce jour, celle qui a duré le plus longtemps est sans doute celle avec sa Stella. Petra et elle sont intimement liées. Ce n'est pas de l'amour, oh non, Giulietta n'en serait pas capable. C'est autre chose... Plutôt... Une forte attirance ? Oui, ce doit être cela.
Giulietta, quand on y réfléchit bien, est aussi une jeune femme très peureuse. Elle a peur de s'attacher aux autres, peur de ne plus rien éprouver... Mais, en revanche, la mort ne l'effraie absolument pas. Elle ignore pourquoi, d'ailleurs. Mais dans un sens, heureusement. Car les situations dangereuses dans lesquelles elle se met souvent pourraient être mortelles. Et si elle avait peur de la mort, elle ne ferait plus rien. Et donc ne ressentirait plus rien. Ce qui serait en désaccord avec l'une de ses principales phobies.
Et bien sûr... Giulietta a peur d'elle, de ce qu'elle est. Ou de ce qu'elle n'est pas. Etre quelqu'un d'autre, jusqu'à la fin de sa vie... Ce serait un miracle. Un rêve devenu réalité. Il l'est en parti grâce à Petra et au pouvoir de Polymorphose qu'elle lui offre. Mais il n'est pas permanent. Au bout d'un moment, elle doit toujours redevenir la petite Letta, en mal de sentiments. Car voilà la raison de sa difficulté à éprouver quoi que ce soit: il faut bien donner une contrepartie à la stella... Mais la contrepartie n'est pas d'abandonner ses émotions une par une, non. C'est d'abandonner, petit à petit, tout ce qui caractérise une personne. Tout ce qui fait que Letta est Letta. A ce rythme là... Un jour, elle ne sera plus qu'une coquille vide, totalement dépendante de Petra.
Letta est aussi très douée pour faire souffrir les autres. Elle aime ça. Son côté sadique ressurgit à toute vitesse lorsqu'elle rencontre une personne montrant de quelconques signes de faiblesse. Et même s'il n'y en a pas, elle prendra toujours un malin plaisir à être méchante. Elle se croit d'ailleurs supérieure à tout le monde ou presque, ce qui n'est bien évidement pas vrai.

EXTÉRIEUR;Giulietta est une jeune et belle femme à la peau pâle et rosée qui prend un léger hâle quand les beaux jours reviennent. Elle est assez grande, environ un mètre soixante-treize, avec une silhouette svelte et élancée. Sa démarche est assurée, mais pas plus souple ou plus légère que celle d'une autre. Passons maintenant à son visage. Il est pointu et petit. Ses traits sont fins, délicats. Deux yeux bleus (enfin... la couleur de ses yeux dépend de plusieurs facteurs, comme la lumière, car ils peuvent être marron foncé comme noisette, avec de légers sillons rouges. Ces derniers s'expliquent par la grande fragilité des yeux de Letta... Ce sont en fait de minuscules vaisseaux sanguins qui éclatent et qui donne à son regard cette teinte particulière.) l'envahissent, à moitié cachés par une épaisse franche. Ses cheveux sont très longs et blonds cendrés. Ils sont fins et soyeux. Sa chevelure éclaircit légèrement quand vient l'été, et elle se retrouve striée de longues mèches blondes clair.
Côté vestimentaire, maintenant. Giulietta a un style bien à elle. Elle aime les beaux vêtements, très travaillés et souvent coûteux. Le plus souvent, ce sont des robes, assez courtes. Elle ne met de pantalons qu'en cas d'extrême flemme de s'habiller, ou si elle sait que les évènements de la journée vont l'obliger à courir, par exemple. Dans ces cas-là une robe n'est jamais très pratique. Elle associe toujours ses vêtements avec nombre d'accessoires choisis avec goût. Elle en possède beaucoup, avec une majorité de bijoux peu coûteux.

HISTOIRE;
C'était un dix-huit juin. L'été était arrivé plus tôt que les autres années, et depuis le début de la semaine, la chaleur était insoutenable. On était maintenant samedi, et l'orage qui couvait depuis la veille était sur le point d'éclater. Il était quinze heure quarante-huit. Les premiers éclairs zébrèrent le ciel, perçant les nuages noirs qui s’amoncelaient au dessus de Milan et des alentours. Le tonnerre se mit à gronder... Et tout en bas, sur la terre ferme, en dessous de ce déchainement des forces de la nature, une minuscule créature se mit à brailler. C'était une petite fille, qui présentait déjà les mêmes grands yeux auburn qu'aujourd'hui. Sur sa tête, deux petites mèches du même blond que maintenant étaient déjà présentes. Mais elles tomberaient dans les semaines suivantes, pour repousser ensuite, plus fortes.

Il était seize heure quatorze. L'orage avait été de courte durée. La pluie, en revanche, continuait de tomber sans faiblir. A cet instant, une deuxième petite fille naquit. Elle ressemblait en tout point à la première avec les petites mèches de cheveux en moins. Tout se passait normalement. Et cela aurait put continuer encore longtemps si, dès le lendemain, la sécheresse et la chaleur n'était pas revenues. C'était déjà difficilement supportable pour un adulte... Alors pour des nouvelles-nées ? Elles étaient évidemment bien entourée, mais même les parents les plus attentionnés et les plus prévoyants ne sont pas infaillibles... Il a suffit d'un peu de malchance pour que la seconde jumelle passe dans le Monde des Morts. Dès lors, les parents sombrèrent dans un désespoir sans fin, jusqu'à délaisser leur fille survivante.

Deux ans plus tard. La petite famille vient d’emménager dans une maison plus grande. Pas beaucoup plus, juste assez pour accueillir deux personnes supplémentaires. Les grands-parents maternels de la petite Giulietta, qui fêtera ses deux ans le mois prochain. Ceux qu'elle appelle, elle qui ne sait pas encore très bien parler, ''Pi'' et ''Mi'' se sont occupés d'elle tout au long de sa courte existence. Ses vrais parents ne sont que des fantômes dans sa vie, qui de temps en temps, lui offrent une peluche, ou la félicitent de ses progrès. Ces derniers sont si rares. Giulietta est très en retard pour son âge. La psychologue de famille attribue cela à un manque de présence des parents. Mais ils ne guérissent toujours pas... La blessure de leur cœur n'est pas prête de se refermer. La petite jumelle décédée, dont personne ne prononce jamais le nom, est toujours bien là. Son jeune fantôme continue de hanter cette famille, et elle les guidera droit à leur perte.

Six mois à peine se sont écoulés. C'est Letta qui a trouvé sa mère, se balançant doucement à une corde. Elle avait choisit l'arbre du jardin pour se pendre. Et la petite, voulant jouer avec la balançoire accrochée à l'une de ses branches, avait trouvé là cette étrangère qui vivait sous le même toit qu'elle depuis toujours. L'enfant, par la suite, ne remarquera même pas l'absence de sa vraie mère. Jamais personne ne la vit pleurer, ni réclamer sa génitrice. Elle l'avait effacée de sa mémoire. Si on lui pose la question aujourd'hui, Giulietta dira qu'elle ne se rappelle même plus du visage de sa mère.
La maison est maintenant un peu plus vide. Le silence est toujours pesant. Il n'est troublé que par les jeux de Giulietta, seule dans sa chambre. Cette petite fille n'est pas comme les autres. La solitude qu'elle éprouve est déjà si grande. Il n'est pas normal qu'à deux ans, on n'entende pas son rire aigu à longueur de journée. Il n'est pas normal qu'à deux ans, ses sourires soient aussi rares que ses larmes. Il n'est pas normal qu'à deux ans, elle parle à peine, que sa démarche soit encore vacillante, que ses connaissances soient si peu étendues. Ce n'est qu'avec l'école, à la rentrée de septembre, que tout cela commença enfin à se développer. Voir d'autres personnes, apprendre, être encadrée par des adultes se souciant vraiment d'elle. A la fin de l'année, elle avait rattrapé les autres et montrait enfin ses véritables capacités. Elle était intelligente, finalement. Même si ses grands-parents et son père ne le voyait pas.

Elle avait cinq ans. Elle avait cinq ans cette nuit où le monde bascula. Cette nuit où la Lune Rouge apparut. Comme tellement de monde, comme tous ceux qui deviendront plus tard des Pactisants, elle fit un vœu. Regardant l'astre rougeoyant par la lucarne de sa chambre, Letta espéra. Elle voulut que son souhait se réalise. Elle le voulut du plus profond de son être. ''Je voudrais avoir une autre vie. Etre quelqu'un d'autre. Parce que ma vie est toujours triste. Mais même ça, je ne m'en rends plus compte. Alors, c'est possible ? Je veux être quelqu'un d'autre.''
Elle avait fermé les yeux, pensant que cela donnerait plus de force à son souhait. Et, alors qu'elle était plongée dans le noir, une petite étincelle avait traversé le ciel, et s'était glissée par sa fenêtre entrouverte. Elle s'était fondue dans le corps de Letta. Puis, quelques secondes plus tard, une autre petite fille, qui grandira par la suite au même rythme que la pactisante, posa sa main sur l'épaule de la jeune italienne, et lui murmura ces paroles à l'oreille : ''Tu pourras être qui tu veux.''.
Et Giulietta avait trouvé tellement normal de se retourner et d'embrasser la petite brune en face d'elle. Le pacte était scellé. Letta ne serait plus jamais seule. Puis, durant toute cette nuit, les deux enfants avait joué ensemble. Petra était entrée dans la vie de Giulietta, pour ne plus jamais en ressortir.

Letta a sept ans aujourd'hui. Nous sommes le 18 juin. Mais qui le sait ? Comme chaque année, elle n'aura aucun cadeau. Personne ne lui souhaitera. Ce sera un jour ordinaire, passé tout d'abord à l'école, puis derrière la porte close de sa chambre, tout en haut de la maison. Dans cinq jours, nous serons le 23 juin. Cette date, toute la maison s'en souviendra. Le 23 juin. Ce jour où sa jumelle, dont elle ignore même le prénom, mourut. Non. Il manque quelque chose à ce tableau. Un petit détail nommé Petra. La stella de Giulietta. Elle sera la seule à lui souhaiter son anniversaire, et à organiser un jeu spécial pour elle. Elle sera la seule à se ficher complètement du 23 juin. Cela fait presque deux ans que la Lune Rouge est apparue, le temps d'une courte nuit. Personne ne l'a revue depuis. Certaines personnes commencent même à ne plus y croire. Une illusion collective ? Ah. Ah ah ah.
L'arrivée de Petra a complètement changé la vie de Giulietta. Elle n'est plus seule. Sa vie n'est pas tellement meilleure qu'avant, puisque le regard que les autres lui adressent n'a pas changé. Soit on ne la voit pas, soit on la regarde avec ce mélange de pitié et de dégoût à peine caché. En la voyant, tout le monde se dit "Quelle chance que cela ne nous arrive pas, à nous.". Ils le disent. Mais ils ne le pensent pas. Les gens ne se rendent jamais compte de la chance qu'ils ont. Jamais. Letta n'échappe pas à cette règle. Elle n'est plus seule, mais pourtant... Elle use et abuse de son pouvoir. Elle l'utilise constamment, et pour un rien. Elle voudrait tellement être quelqu'un d'autre. Elle s'est créée de multiples identités. Toutes ces personnes qu'elle voudrait être, et qu'au fond, elle l'est sans vraiment l'être. La jeune italienne se demande sans cesse "Pourquoi ? Pourquoi cela ne peut-il pas être permanent?". Choisir son identité préférée, et la garder pour toujours. Enterrer définitivement Giulietta au fond de sa conscience. Ce serait tellement beau. Et cela pourrait bien arriver un jour, si elle n'ouvre pas les yeux. Giulietta n'existera plus. Mais pas parce qu'elle aura été remplacée par quelqu'un d'autre, non. Parce que Petra aura tout pris. Tout ce qui faisait de Letta une personne consciente, humaine. Il ne restera plus que Rena, cette créature sans âme que la Stella Umana s'emploie à créer, pour pouvoir un jour la contrôler.

Et maintenant. Giulietta a 22 ans. Petra aussi a grandi. Leur relation est intense, fusionnelle. Letta ne peut concevoir sa vie sans sa stella. Oh, mais elle ne l'aime pas. Elle ne peut plus tomber amoureuse. La faute aux contreparties de Petra...

RANG; Rang A
POUVOIR; Polymorphie. Letta peut prendre l'apparence de n'importe quel être humain, existant ou non. Elle peut modeler son corps à l'infini, le parer de n'importe quels vêtements et accessoires, aussi.

La contrepartie de ce pouvoir... A chaque transformation, Petra prélève un peu des "caractéristiques" et des émotions de Letta. Plus la transformation est longue et sophistiquée, plus Petra retirera à Giulietta ce qui fait qu'elle est une humaine bien consciente. Un jour, elle retirera une partie de ses goûts. L'autre, une partie de sa capacité à aimer. Pour le moment, Petra s'est surtout attaquée aux émotions. C'est pour cela que Letta ne ressent plus grand chose, et s’emploie à faire des choses toujours plus dangereuses pour retrouver ses émotions perdues. Dans peu de temps, Petra s'attaquera à tout le reste... Et au final, elle pourra contrôler Letta, devenue Rena. Et elle sera libre.
CAMP; April

TYPE; Umana. NOM; Petra RELATION; Letta et Petra ont une relation fusionnelle. Letta est complètement accro et dépendante de sa Stella, d'une part pour ne pas être seule, d'autre part pour la possibilité de devenir quelqu'un d'autre, même temporairement. Pour Petra, Letta n'est qu'un moyen comme un autre d'assurer son indépendance future, et elle s'emploie à ce que sa petite ''Rena'' l'adore plus que tout (enfin... Giulietta ne peut plus ''adorer'' les choses, cela ne lui est plus possible). Autant vous le dire tout de suite, elles sont amantes. Cela dure depuis des années. Letta est manipulée par Petra, et elle ne s'en rend pas compte. Elle ne réalisera sans doute jamais. EN FAIRE UN PRÉDÉFINI ? Oui

PORTRAIT; Pas besoiiin.

Prénom ou pseudo habituel; Noémie, Daisy.
Avatar; Yakumo Yukari, Touhou Project.
Avez-vous lu le règlement ? Validé par l'Huitre.
Comment avez-vous connu le forum ? Partenaires de Train Station.
Un mot à dire ? J'adore le design. Ah, et le contexte et tout ça... C'est pas très clair, au départ et on se perd dans les forums. ^^

Ma présentation traine un peu, je sais. Il se trouve que malgré les vacances, je n'ai pas beaucoup le temps d'aller sur l'ordi ^^ Donc je vais essayer de la finir cette semaine, mais je ne promets rien ! Voilà, c'était juste pour vous tenir au courant.

Ah, et au fait, lors de mon inscription, j'ai oublié d'ajouter [Petra] dans mon pseudo... Vous pouvez le rajouter, please ? ^^

Ma fiche est bien finie, et je vais relire le règlement tout de suite ^^
Je commençais à m'inquiéter un peu que personne ne poste sur ma fiche ^^"
Ah oui, et il faudra que j'aille faire mon absence, car je pars le 13 en vacances.

Edit = code trouvé ;)

D'accord, j'attendrai =)

Merci 8)

Grazie !

Voilà, je crois que tout est fait =)
Ca ira ?

Merci =)
Ah oui, c'est bien de me rappeler ça. Les recensements d'avatar, j'oublie tout le temps u.u