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 Psuchè Hadzis - "Pan !"

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Psuchè Hadzis [Sôma]

Psuchè Hadzis [Sôma]

Membre- pactisant
 Membre- pactisant


MESSAGES : 71

Psuchè Hadzis - "Pan !" Vide
MessageSujet: Psuchè Hadzis - "Pan !"   Psuchè Hadzis - "Pan !" I_icon_minitimeMer 10 Mar - 20:59

#_La vostra identità



Automates pensants, mus par des mains divines,
Nous serions à jamais de mensonges occupés,
Vils instruments d'un Dieu qui nous aurait trompés.

NOM; Hadzis
PRÉNOM; Psuchè (A prononcer Psuké.)
SURNOM; Had, transformé bientôt en « Odd », H., aussi, tout simplement.
SEXE; M.
DATE DE NAISSANCE; Onze décembre – 23 ans
LIEU DE NAISSANCE; Thèbes - Grèce
SITUATION SOCIALE; Célibataire
MÉTIER; Interprète. Il bosse aussi dans la traduction pour une petite boite d’édition.
NATIONALITÉ; Grecque.

#_La vostra persona


INTÉRIEUR;
« La pe-ti-te bébête qui monte, qui monte, qui monte… », susurra une voix sucrée à l’oreille d’H. alors qu’il tapotait d’un air concentré sur les touches de son clavier. H. avait l’habitude. H. ne réagit pas. L’homme n’était pas être à avoir des réactions brusques. Pas qu’il fut froid, non, loin de là. Il était juste trop rêveur pour que les gestes bassement matériels aient pour lui une quelconque importance. Surtout si c’était Sôma qui cherchait à le faire sortir de ses gonds. Il était immunisé et semblait posséder un sang-froid à toute épreuve. « Semblait » Tout est dans le mot. Pas vraiment acteur, disons plutôt que Psuchè maitrise à la perfection les expressions de son visage. Il se contrôle. C’est ça, son plus grand trait de personnalité. Le contrôle. De lui, principalement, des autres pour peu que ça puisse lui servir. Il ne s’embarrasse pas de la morale ou des principes des autres. Il agit selon lui et pour lui. Toujours. C’est son unique principe, son leitmotiv, l’unique indication dans son mode d’emploi : « Pour vivre heureux, faisons notre loi. Pour vivre libre, vivons pour soi. ». C’est gravé. Dans sa tête. Dans ses mots. Dans ses gestes. Oh, il pourrait changer. Il pourrait s’adoucir. Il pourrait céder. S’il était certain que ça lui apporterait quelque chose.

Psuchè n’est pas un indécis. Il réfléchit longuement. Il prend son temps. Oui. Mais une fois sa décision prise il ira au bout quelles que soient les conséquences. Il est déterminé et méthodique, il ne laisse rien au hasard – il ne croit pas au hasard. Il ne croit pas en grand-chose de toute façon. Il ne croit pas en l’affection, il ne croit pas en l’amour pur. Il ne croit même pas au mariage ou à toutes ces stupidités qu’il juge de « purement administrative ». Il croit en la passion, en la douleur. En l’amour à la mort. En l’amour malgré la mort, aussi. Et puis il croit à Dieu. C’est stupide, bien sûr. C’est totalement irrationnel. Mais il y croit vraiment. Oh, bien sûr, il ne croit pas en la religion chrétienne – ou même à aucune autre religion, non. Il croit en une force supérieure ; aussi n’hésite-il pas à citer Voltaire – « L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer,
que cette horloge existe et n'ait pas d'horloger. » - et à surnommer cette force du sobriquet d’Horloger. Parfois, plus par superstition qu’autre chose, il lui adresse une prière. Un peu rapide, vague. Pas de « Bénissez-les », pas même de « Je vous salue », non. Juste, bien souvent un « Pitié, faites que les rouages se remettent à tourner correctement. »

« Sôma, fous-moi la paix. » La voix est grave. Sans intonation particulière. Et puis le Stella obéit à contre-cœur. Psuchè n’a jamais hésité à lui coller une beigne lorsqu’il le poussait un peu trop à bout. Comme dit plus haut, H. était impassible en apparence. Ce qui ne l’empêchait pas d’avoir recours à la violence, loin de là. Un seul crédo : « C’est tout ou rien. Mais rien ne m’arrêtera. » Et surtout pas un merdeux qui cherchait à lui faire perdre son calme. Surtout pas Sôma. Imperturbable, Odd plissa les yeux en soupirant, exaspéré. Muscles tremblants, bouche qui se tord. Oui, Sôma le perturbe. Sôma le pousse à bout. Sans aucun mal. Et c’est ce qui rend H. si irascible avec lui. C’est ce qui pousse l’homme à le renvoyer bouler, à lui hurler dessus, à le cogner. Parce que l’Âme domine le Corps. Du moins dans le monde parfait selon Psuchè.

Et le rêve tâché de haine qui se propage dans l’air.
Coup de fusil dans l’atmosphère.

EXTÉRIEUR;
La peau. C’est l’armure. C’est la douceur. C’est ce qui recouvre les muscles. C’est ce qui recouvre les os. C’est ce qui maintient tout ce petit monde dans un cocon protecteur. On la coupe, on la blesse, on la mord. On la marque. Toute sa vie. Si l’on écorchait vif toute la population du monde, on se rendrait compte qu’il n’y a pas deux peaux semblables. Jamais. Si l’on prend la peau d’H., par exemple, on s’apercevrait bien vite qu’elle est abimée, rêche, aussi rêche que l’intérieur de son corps, aussi rêche que le désert qui habite son cœur. Et s’il n’y avait que ça… Son visage est fin, androgyne, impassible. Il n’est en aucun cas un de ces visages avenants sur lesquelles on peut lire toute une vie. Non. Loin de là. Le visage d’H. exprime juste une sorte d’ennui teinté de rêverie. Comme s’il était présent mais que, comme vous l’emmerdez en lui parlant, il cherchait à vous fuir en se plongeant dans ses pensées. Ce n’est même pas « comme », en fait. C’est ça. Ses yeux gris vous toisent et vous dissèquent avec la dextérité d’un médecin légiste. Ils fouillent en vous. Ils savent. Ou du moins le font croire. On plonge vite dans des abîmes nuageux perlés d’argent. Ca pourrait vaguement avoir l’air romantique alors qu’en fait pas du tout : C’est comme plonger dans du métal chauffé à blanc. Suicidaire et inutile. Affronter son regard fixe et sentencieux ne rend pas plus fort, beaucoup s’en faut. Sur le reste de son visage, il n’y a pas grand-chose à dire. Ses cheveux sont trop longs, négligés, mal coupés et d’un brun terne qui allume son regard. Ils lui retombent devant les yeux, masquant des sourcils fins et bien dessiné et un grain de beauté au coin externe de l’œil gauche. Trois trous ornent son oreille gauche alors qu’une petite cicatrice brille encore au dessus de son œil droit. En forme de croissant de lune. Merci, le coin de la table basse.

De sa corpulence générale, on pourrait la résumer par un « banal » bien mérité. Pas immense mais pas minuscule, il sombre dans une moyenne glauque des gens que personne ne remarque. De même, pas vraiment musclé sans être totalement frêle, il ne paie pas de mine mais les gens sont toujours étonnés de la force qu’il a dans les mains – des mains calleuses, fines mais osseuses – fruit d’entrainements incessants au stand de tir. Et à part ça… Et à part ça…

Et à part ça ses lèvres parme vous susurrent moqueusement à l’oreille :
« Echec et mat. »

#_la vostra vita


HISTOIRE;
« Et tu crois quoi, toi ? Bordel, ma vieille, tu crois quoi ? Que je suis un ange. Que je vais t’aimer et que je vais t’épouser ? Putain je rigole, là. Mais rêve. Mais crève ! T’as pas compris encore ? Fous le camp avec ton môme bordel, j’en ai rien à foute, t’es qu’un trou, bordel, tu comprends ?! TU COMPRENDS ? »

Et à la fille de partir en courant et en pleurant alors que l’homme furieux, raccrochait le téléphone cellulaire en un geste ennuyé. Il ne vit rien venir. Il ne perçut qu’un trouble dans l’air. Un soupçon d’anormalité. Il tourna la tête.

Pistolet sur sa tempe.

« C’est toi qui va avoir un joli petit trou, mon chou ! », gloussa une voix derrière l’agresseur.

Et la balle fusa. Pression dans l’air, sifflement. A bout portant, pourtant. Une fleur écarlate qui fleurit sur un front blanc.

S a n g.

***

Psuchè Hadzis avait toujours été un enfant normal. Outre – certes – son prénom un peu particulier, il avait vécu une enfance des plus banales bercée entre les odeurs d’olivier de Thèbes où vivait son père et les dédales de Milan où sa mère avait élu domicile. Officiellement, entre eux deux, « c’était compliqué » mais, du haut de son jeune âge, H. avait bien compris que c’était juste « fini ». Ca ne l’avait pas traumatisé plus que ça. Beaucoup de choses se finissaient tous les jours, la vie, l’amour, les dessins animés qu’il regardait avec une attention très soutenue à la télévision. Oui, H., étant petit, était un gamin rondouillard toujours blotti devant la télé alors que des gémissements s’envolaient de la chambre de sa mère, chez qui il passait la semaine. C’était comme ça tout le temps. Et sa mère qui pensait qu’il ne savait pas… L’homme avec qui elle couchait – son amant, grimaçait-il intérieurement – l’avait mis au parfum dès qu’il avait pu le coincer. « Toi, franchement, si tu te mets dans mes pattes… Couic. » Mouvement évocateur le long de sa gorge.

Sa mère avait été retrouvée morte quelques mois plus tard alors qu’H. était chez son père.
Il ne remit plus jamais les pieds à Milan à partir de ce moment-là.
Tout du moins durant un certain laps de temps…

Il serait faux de dire que Psuchè ne fut pas totalement traumatisé par cela. Mais il serait tout aussi faux de dire que cela fut irrémédiable. Loin de l’abattre, le garçon mis les bouchées doubles pour se faire une place dans le monde, pour se faire une place dans la vie dans le but unique de pouvoir abattre l’homme qui avait fait la peau à sa mère. Il avait toujours été rancunier. Il n’avait jamais su pardonner. Et il était plus que certain que le fameux amant avait provoqué cela. Qu’il y était mêlé de près ou de loin. Et il ferait tout pour le tuer. Même pas pour découvrir la vérité, non, le pourquoi du comment il s’en moquait. Il constatait juste les faits. Œil pour œil, dent pour dent. L’homme devait mourir.

Et il était prêt à tout pour ça.
Plusieurs années s’écoulèrent, bercées par les oliviers de Thèbes.
Psuchè grandit.

Le lycée ne fut pas pour lui la rude épreuve que décrivent la plupart des adolescents. Enfant sans histoire, il se distingua cependant relativement rapidement dans les matières linguistiques, étudiant de front l’anglais, l’italien et le russe avec un brio jusque là insoupçonné. Le gamin s’épanouit en effet dans les langues à tel point que le métier qui lui apporterait la clé de sa vengeance lui sembla tout désigné. Oh, oui. Interprète. Bosser à l’ambassade grecque en Italie. Parfait. S’en suivit de longues études. Cinq années à trimer dans des écoles toute plus dures et sélectives que les autres. Cinq années d’acharnement à être le meilleur. Cinq années pour se faire une place au soleil dans le milieu des ambassades. Cinq années qui portèrent leur fruit : De tous les candidats au poste d’interprète à l’ambassade grecque en Italie ce fut lui qui fut choisit, tout jeune diplômé. C’était il y a six mois.

Psuchè abandonna la Grèce et s’envola pour l’Italie, les clés de la maison milanaise de sa mère en poche.
S’il s’attendait à…

R a g e.

***

Doigt appuyé sur la détente. Mains qui tremblent et solitude. Les yeux brûlant de rage, il fixait l’homme à terre. Terreur. L’homme se recroqueville dans un coin, laissant entrevoir une flaque jaune dégageant une odeur abjecte. La main du garçon vacilla et il se contenta d’abattre violemment la crosse du pistolet sur la tête de l’homme, lui fracturant probablement le crâne.

Cet homme était le premier d’une longue liste.

Atteindre l’ancien amant de sa mère était en effet plus compliqué que prévu. Pourri jusqu’à la moelle, il faisait parti de ses riches propriétaires qui corrompaient sans soucis les gens, leur agitant des billets sous le nez avec un rire gras. En effet, malgré les kilos accumulés avec les années, Psuchè l’aurait reconnu entre mille. Et cela ne loupa pas lorsqu’il le croisa dans les rues de Milan, encadré par deux pingouins en costume noir. Pas vraiment discret. Pas vraiment malin. D’autant plus que la bibo en jupe courte et maquillage outrancier qui se pendait à son bras semblait capter la lumière et attirer les regards. Psuchè entra dans une rage folle.

Dans une de ces rages ravageuses et destructrices. Après moult recherches plus ou moins légales, il finit par dénicher ce que le « Vieux » faisait pour gagner autant de blé. Des trucs purement illégaux. Évidemment. Comme dans les mauvais films. Avec de la drogue, des armes et des femmes fatales comme s’il en pleuvait. Il remonta la filière. Un par un. Masqué, toujours, il agressa le bas de l’échelle les hommes de main. Il ne les tua pas. Il leur extorqua des informations, les menaça, les tortura psychologiquement en leur murmurant des horreurs d’une voix sucrée au possible.

Le premier mort fut un accident.
L’homme se tapa trop fort la tête contre le mur lorsqu’il trébucha en arrière alors qu’H. pointait son flingue sur lui.

C o m a.

***

Sôma apparut la nuit qui suivit l’incident. Il n’y eut pas un mot. Pas réellement. Il y eut un accord tacite, un baiser, une promesse. Il y eut un don. Un merveilleux don. Et même si la vie ne reprit pas sans embûche, la présence de Sôma à ses côtés l’aide grandement à effectuer le but qu’il s’est imposé. Tuer ce type avant d’oublier pourquoi il le voulait.

Tuer Tristan Camilleri avant que ses pouvoirs ne lui sucent ses souvenirs engraissant le capital vie de son Stella qui s’engraissait de sa vie passé.

Le combattant solitaire se transforma bien vite en duo. Ils continuèrent à traquer le bas de l’échelle. Ils menacèrent avec des pistolets. Ils se procurèrent des informations. Les utilisèrent contre des gens. Sôma coopéra sans mal. Ca l’amusait. Et quand ça ne l’amuserait plus et bien, soit, il arrêterait de l’aider. De toute façon, cette histoire l’arrangeait. La vengeance poussait Psuchè à se servir de ses pouvoirs plus que nécessaire.

Et Sô ne crache pas sur les bonnes occasions.
Surtout pas si elles se jettent dans ses bras comme celle-ci.

E u x.

***

Psuchè affina rapidement la maitrise de son pouvoir. Il se souvint de ses cours de science. Se rappela de tout ce qu’on lui avait appris. S’il peinait à maitriser l’eau, sans doute par manque de conviction, il brilla bien vite dans l’art de contrôler le sang de ses victimes. A un tel point que c’en était presque effrayant de le voir jouer, comme un chat avec une souris, à ferrer ses proies et à les faire agir comme bon lui chantait, marionnettes au bout de ses doigts.

Et H. sentait que, peu à peu, au fur et à mesure, il se rapprochait de la tête de la filière.
Il sentait que les hommes se durcissaient, peu à peu. Qu’ils étaient de plus en plus pourris. Comme de bien mauvais fruits.
Odd n’hésitait plus à les tuer.

Un de plus un de moins… Aucune importance.
Seul le résultat compte.
Et le résultat serait bientôt là.

P r o m i s.

#_un mostro ?


RANG; B.
POUVOIR; Contrôle de l’eau. Plus particulièrement du sang, le corps étant composé à 80% d’eau. Au niveau du contrôle de l’eau, il parvient à créer une barrière assez épaisse de protection autour de lui mais a du mal à la faire changer d’état. Il arrive vaguement à s’en servir comme d’un fouet mais ne réussit pas à tous les coups et peine à le maintenir plus de quelques minutes. Dans le cadre du contrôle du sang d’un être humain, il parvient à stopper la circulation sanguine quasi totalement et n’a aucun scrupule à s’en servir pour tuer qui le mérite à ses yeux. Cependant, il n’en use que sur une seule personne à la fois. D’une part parce que la concentration nécessaire l’épuise, d’autre part parce que le principal souci de l’usage de la magie pour H. est que, à chaque fois qu’il en use, il offre un de ses souvenirs à Sôma. Un souvenir qui, même si auparavant il le pensait inoubliable, finit par s’effacer de sa mémoire après avoir été ingéré par le Stella.
CAMP; Il ne connaît aucune des deux. (Mais il rejoindrait probablement April, malgré tout.)

#_la vostra stella !


Psuchè Hadzis - "Pan !" Oo7b9
TYPE; Specchio
NOM; Sôma.
RELATION;
Psuchè et Sôma. Rien que les prénoms éclairent quelque peu. Dépendants. L’un use de l’autre pour sa liberté tandis que l’autre se sert de ses pouvoirs pour contrôler comme des pantins les gens qui refusent de lui céder. Ils se complètent, s’adorent, s’abhorrent. Mais, Stella ou homme, ils ont tous les deux un but commun : « Être libre ». Et, pour ça, se débarrasser de l’autre.
EN FAIRE UN PRÉDÉFINI ? Non.

PORTRAIT;
« Les jeux vidéos n'affectent pas les enfants : je veux dire si Pac-Man nous avait influencé étant enfant, nous devrions tous courir en rond dans des pièces sombres, en gobant des pilules magiques tout en écoutant de la musique répétitive. » Ou Kristian Winlson se plante en beauté ou bien Sôma est une exception notoire. Le genre de truc qui ne court pas les rues – et tant mieux d’ailleurs – et qui s’amuse à faire mentir les plus chevronnés. De toute façon, Sôma est un enfant survolté aux cheveux bicolores et possédant un net amour pour le rose bonbon du plus mauvais goût, si possible. Le Stella ne manque pas une occasion pour exaspérer son humain et, même s’il s’est assagi à force de coup, il n’oublie jamais que passé un certain stade c’est lui qui aura l’ascendant sur son compagnon. Manipulateur et amateur du sang – il le juge esthétique et hautement succulent – il n’en reste pas moins un garçon particulièrement douillet et craintif à l’idée de se faire mal. La vue de son propre sang l’angoisse probablement autant que les pigeons – il en a une peur bleue – et Psuchè l’a bien souvent rattrapé alors qu’il tombait dans les pommes après s’être écorché. Une petite nature, vous dis-je. Petite nature qui n’en est pas moins redoutable dès qu’ils décident de passer à l’action, Psuchè et lui.

Le Stella a un côté foncièrement sadique et calculateur. En effet, lors de son Pacte avec H., il aurait pu lui demander n’importe quoi : Son âme, sa vie, son existence tout entière. Il fut beaucoup plus subtil et vicieux. Beaucoup plus. Poussé par son avidité d’exister par lui-même, il choisit de vivre, à terme, la vie d’Odd par procuration. De toute façon, il sait que ça finira par réduire son humain à l’état de légume. Ça l’amuse. Ça l’amuse d’autant plus qu’il est bien content d’être tombé sur cet humain-là dont il peut profiter à loisir. Parce que, fondamentalement, Sôma est un profiteur. Il n’en a pas l’air, avec sa bouille d’ange et son sourire malicieux mais ses yeux pétillent continuellement d’une lueur malveillante. Surtout lorsqu’il les pose sur H.. Parce qu’il le déteste. Il hait la vie qu’il a pu mener jusque là. Il hait sa liberté… Mais il adore les occasions qu’il lui donne. Oh, oui. Les coups de feu, il adore, le Sô. Et il adore encore plus l’air terrorisé qu’ont les gens lorsqu’on leur pointe un pistolet sur la tempe. Jouissif.

Pour résumer Sôma on pourrait dire une chose : « On ne fait pas aux autres ce qu’on ne veut pas qu’ils nous fassent. » Lui, c’est l’exact contraire.

#_voi


Avez-vous lu le règlement ? Code Validé ~
Comment avez-vous connu le forum ? Inverness.
Un mot à dire ? Je serai pas trop étonnée si quelque chose buggait sur la fiche parce que j'ai pas tout saisi au niveau de la relation humain/stella mais je jure de modifier tout ce qu'on me demandera. 83
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Luna Rossa

Luna Rossa

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MESSAGES : 323

Psuchè Hadzis - "Pan !" Vide
MessageSujet: Re: Psuchè Hadzis - "Pan !"   Psuchè Hadzis - "Pan !" I_icon_minitimeJeu 11 Mar - 4:48

Bonjour et bienvenue sur Ultima Alluvione !

J'ai beaucoup apprécié la lecture de ta fiche. Le style est doux et très fluide. ~
Quant aux personnages, les deux sont vraiment intéressants. J'ai un peu hésité au niveau de l'histoire assez violente de Psuchè mais ça reste assez réaliste du moment où Sôma est apparu à un très bon moment. Si cela avait eu lieu plus tard, je n'aurais peut-être pas accepté...

La relation Stella/Pactisant est très libre. Ca peut être un amour mutuel, une confiance sans limites ou une haine noire voire l'indifférence totale. Ca dépend du tempérament du Stella et du pactisant. Exactement comme deux personnes qui doivent co-exister ensemble.

En tout cas, pour leur relation, j'ai hâte de voir ça dans un RP o/
Sôma est tellement mignon >.<
July est tout à fait le genre de fille qui tomberait dans le panneau en le voyant porter du rose...

Psuchè Hadzis - "Pan !" 6797fiche_validA_e_1
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Psuchè Hadzis - "Pan !"

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