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 July Zucchero [Jude]

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July Zucchero [Jude]

July Zucchero [Jude]

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July Zucchero [Jude] Vide
MessageSujet: July Zucchero [Jude]   July Zucchero [Jude] I_icon_minitimeJeu 26 Nov - 10:59

#_La vostra identità


NOM; Zucchero.
PRÉNOM; Julietta. (Il est écrit à la Française et non à l'italienne)
SURNOM; July.
SEXE; Féminin.
DATE DE NAISSANCE; 2 Octobre 2010.
LIEU DE NAISSANCE; Milan.
SITUATION SOCIALE; Célibataire.
MÉTIER; Lycéenne ; travaille à mis-temps dans une épicerie.
NATIONALITÉ; Italienne.

#_La vostra persona


INTÉRIEUR; « July était une menteuse. Une adorable menteuse, dissimulant au monde toutes ses émotions, tous ses sentiments. Comme au temps où son père lui demandait : « Es-tu heureuse ? » et qu’elle avait un temps d’arrêt. Elle baissait alors les yeux, faisait un grand sourire et disait : « Oui ! ». Le pensait-elle ? J’en doute. Peut-être maintenant un peu moins qu’avant. Milan, les Pactisants et la guerre pour la conquête l’avaient changée. Elle était un peu plus entreprenante, même si ses plans farfelus étaient toujours prédestinés à l’échec total. Elle ne baissait jamais les bras, continuait à avancer, comme elle n’avait jamais pu le faire avec ses parents. Comme si elle voulait passer le restant de sa vie à se faire pardonner ses erreurs passées.

Elle était d’une maladresse d’esprit étonnante, et si peureuse. Elle était toujours effrayée à l’idée de blesser quelqu’un, même si elle ne le montrait jamais. Non, elle préférait froncer les sourcils et foncer tête la première dans les ennuis. Parce que ça l’amusait. Parce que ça lui permettait de s’oublier. Et parce qu’au fond, elle pouvait le faire. Elle savait pertinemment que rien ne lui arriverait, que je serais là pour la sauver. Elle ne m’a jamais demandé : « Dis, est-ce que tu fais ça juste parce que tu dois le faire ? ». July était moins compliquée que ça. Elle était même typiquement campagnarde, vraiment simple d’esprit, sans détours. Habituellement, les entreprises excentriques ne l’effrayaient pas. Elle disait aimer cette sensation de s’élancer dans quelque chose de perdu d’avance et de réussir, finalement.

Elle était très sûre d’elle-même et de ses capacités, sans pourtant être véritablement consciente de leur importance. Elle était adepte du « les moyens importent peu, c’est le résultat qui compte. » Et d’un certain point de vue, elle pouvait sembler effrayante, parfois. La mort ne l’épouvantait qu’au fond de son lit, et elle se mettait à sangloter mais devant le monde, elle gardait la tête haute, se moquant ouvertement de la vie et de la mort. De Dieu et de Lucifer. Elle passait des heures à dessiner à quoi ils pouvaient ressembler et me montrait à chaque fois ses croquis alors que je lui répétais toujours que je ne les avais jamais rencontrés personnellement. Elle me donnait alors un coup de poing dans l’épaule et me traitait d’inutile. Je ne m’en inquiétais pas outre mesure. Je savais que sans moi, elle ne pourrait pas vivre.

Elle était ainsi, à la fois autonome et dépendante. Quand je la laissais se débrouiller seule, je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter – plus pour le monde que pour elle… mais en fin de compte, elle s’en sortait toujours, avec plus ou moins peu de dégâts. Et cette maladresse un peu idiote lui attirait la sympathie du monde. Cela faisait à peine à mois qu’on avait déménagé à Milan que tous les commerçants des rues voisines la connaissaient et l’appelaient par son nom. D’ailleurs, la plupart des Pactisants qui s’allièrent à elle par la suite ne le faisaient pas à cause d’un combat victorieux pour elle mais plutôt pour elle-même. Elle savait parfaitement comment sauver la fierté de quelqu’un, tout en restant elle-même. Elle n’avait pas un véritable don pour trouver les mots qu’il faut ou autre chose de ce genre-là mais ce qu’elle disait d’idiot, de simpliste la faisait aimer des autres. Exactement comme un enfant. »


EXTÉRIEUR; « July a toujours été… spéciale. Pas dans le sens où elle était belle à faire s’évanouir des millions de garçons – loin de là, ni même qu’elle avait quelque chose de nouveau en elle. Elle était juste spéciale. Elle avait un sourire sur lequel je ne pouvais imprimer aucun mot, aucun adjectif. Elle était toujours rayonnante, comme un soleil. Et même si je savais qu’elle mentait, qu’elle n’était pas ainsi, je ne pouvais pas m’empêcher d’être submergée par ce sourire. Comme si elle acceptait toute forme de vie autour d’elle et qu’elle ne laissait de côté personne.

Elle était ainsi, dans toute sa physionomie. Profondément enfantine et joyeuse. Elle n’était pas très grande, et même petite. Je la perdais souvent dans les grandes foules où je ne pouvais plus la distinguer. Et quand je voyais de nouveau sa longue chevelure d’un châtain très doux, avec ses mèches lisses et soyeuses, j’étais tout simplement soulagé de ne pas avoir perdu un tel trésor, si fragile. Elle a toujours été très délicate. Ce n’était pas intelligent, vu qu’elle était vraiment maladroite, à fourrer ses pieds là où il ne fallait pas, à glisser partout sans distinction. Et pire encore, elle se permettait de telles bêtises en disant : « De toute façon, tu seras là pour l’atterrissage. »

C’était tellement égoïste de sa part mais c’était aussi sa seule manière de montrer son affection. Elle me tendait ses petites mains, si pâles, si froides et quand je les tenais, elle frissonnait et s’écriait : « Tes doigts sont trop chauds ! ». Evidemment qu’ils l’étaient puisque mon rôle est de la compléter. J’aimais bien plonger mes yeux dans les siens, la dévorer du regard, discrètement. Elle avait le don de toujours rater ce qu’elle cherchait. Elle ne voyait jamais ce qui était là, devant elle et allait voir ailleurs. Comme si ses grands yeux niais étaient aveugles. Oh, elle n’a jamais eu aucun problème de vue mais c’est tout comme. Il était difficile de la prendre au sérieux, avec ses traits fins et naïfs, son nez petit et un peu rond. Comme une enfant qui n’aurait pas grandi. Sans doute l’était-elle encore. Elle s’habillait toujours de façon assez coquette, avec des vêtements qu’elle aimait. Elle semblait perdue dans l’espace-temps. Mode ? Actualité ? Ces mots paraissaient ce perdre dans un néant de méconnu chez elle.

Elle était de ceux qui se complaisaient dans l’Unique. Etre tout simplement différente. Avoir sa place dans ce monde, elle qui était destinée à plus grand que ça, que cette maigre ruelle balafrée de faux semblants et de luxe boueux. Et lorsqu’elle s’enfuyait en courant devant moi, et que je voyais sa silhouette élancée s’en aller, je remarquai à quel point l’impression de joie ne changeait pas en elle. Il y a ceux qui, de dos, ont l’air malheureux, comme si leurs réels sentiments transparaissaient. Mais pas chez elle. Elle était hermétiquement close. Elle avait toujours cette poupée dans ses mains, ce chien bleu que ses parents lui avaient offert pour ses cinq ans, avant que l’utopie ne s’efface. Avant qu’elle ne devienne la July qui rêve de conquête. »



#_la vostra stella !


TYPE; Luna.
NOM; Il a longtemps eu le nom de Roméo mais, lors de leur déménagement à Milan, July a décidé, sur un coup de tête, de changer son nom pour Jude. Il ne s'en plaint pas, évidemment mais il avoue trouver ça beaucoup trop féminin.
RELATION; Il est facile de deviner que sans Jude, cela ferait un bon bout de temps que July serait morte. Pas qu'elle ne vive que pour lui - loin de là, mais il a toujours su être là quand il le fallait, ni trop loin, ni trop proche. Ce n'est pas une relation amoureuse (d'ailleurs, c'est à se demander s'ils sont prêts !), mais une confiance mutuelle, née d'une affection lointaine et qui leur semble naturelle. Sans doute Jude est-il comme l'ombre de July.
EN FAIRE UN PRÉDÉFINI ? //

#_voi


Avez-vous lu le règlement ? D'un autre côté, c'est moi qui l'ai écrit xD
Comment avez-vous connu le forum ? Joker !\o/
Un mot à dire ? Yeah ♥️


Dernière édition par July Zucchero [Jude] le Ven 14 Mai - 19:05, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: July Zucchero [Jude]   July Zucchero [Jude] I_icon_minitimeJeu 26 Nov - 11:05

#_la vostra vita


HISTOIRE; Son histoire débute bien avant sa naissance, tandis que la main du Destin écrivait déjà la longue farce qu’est son existence. Il est quasi normal que certaines erreurs soient commises pendant les frêles années de lycée et celle de ces deux idiots fut un point plus importante. A 17 ans, alors qu’elle atteignait le sommet d’une naïveté qui ne connut jamais de fin, elle était enceinte. Lui était du genre faux super héros stupide, enfantin et irresponsable et il était clair qu’elle faisait partie de la même « lignée ». Par amour, cet amour innocent et naïf, ils avaient décidé de garder l’enfant, eux dont l’avenir n’était guère assuré. Leurs parents étaient sceptiques mais pour offrir au monde de tels idiots, il fallait bien que les parents le soient tout autant. Et le jour où ils furent diplômes, alors qu’elle en était à son cinquième mois, ils habitèrent ensemble. Lui trouva un travail et elle, à l’aide de leurs familles, s’occupa de la maison. Un minuscule bonheur d’enfants.

Alors qu’on hurlait de peur devant l’apparition de la Lune Rouge, horrible présage sanguinaire, qu’on croyait la fin du monde arrivée, dans une petite clinique blanchâtre, elle naquit. On ne s’étonna pas de son prénom. Julietta. Comme un hommage discret à leur bonheur. Aucun d’entre eux n’aurait pu dire avec conviction ce qui s’était passé cette nuit-là, en dehors de leur cocon familial, entre les sourires tendes des grands parents et la réjouissance des nouveaux parents. Peut-être que s’ils avaient fait plus attention, ils auraient remarqué cette pointe rouge émanant d’elle. Elle qui venait à peine de naître, amenant avec elle la certitude d’un autre monde.

Ses premières années furent paisibles. Elle grandissait normalement, comme chaque nourrisson, puis comme chaque petit enfant. Elle possédait les parents que n’importe qui désirerait avoir. Ils avaient ouvert une petite boulangerie qui marchait bien et qui leur permettait de s’occuper d’elle à plein temps. Ce n’était pas non plus une enfant difficile. Elle était certes curieuse – elle avait même plusieurs fois failli mettre sans dessus dessous la maison – mais on le lui pardonnait vite. Elle était d’un genre discret et souriant et ne pleurait que rarement. Ils vivaient au nord de l’Italie, ayant quitté Milan après sa naissance. La ville où ils habitaient était petite et renfermée et la majorité se connaissait. Impossible de voir un visage inconnu entrer dans la boutique. Les touristes étaient très rares et l’endroit avait prit l’habitude de voir les jeunes partir vers les grandes villes. C’était un tranquille cocon fait de rides blanches et de petites familles comme la leur. On aimait cette sensation sereine d’un quotidien monotone et sûr.

« Mon premier souvenir est une voix. Une voix sucrée et souriante. »

On dit souvent que les enfants ont tendance à créer une sorte d’ami imaginaire. Les uns croient entendre leur doudou parler, les autres vont plus loin encore. Julietta n’imaginait rien, elle savait parfaitement, au fond d’elle, que cette voix furtive qui parlait était réelle. Qu’elle n’attendait qu’elle. Et elles parlaient, elle et cette voix lointaine. Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois. Et plus le temps passait et plus elle était convaincue de son existence. Elle en parla une fois à ses parents. Leur réponse fut à leur image, tendre et amusée. Même s’ils n’y croyaient pas du tout. D’ailleurs, elle le remarquait de plus en plus. Ses parents étaient de plus en plus « adultes ». Sa mère se souvenait de ses rêves de lycéenne. Elle avait toujours désiré chanter. Qui lui en aurait voulu ? Elle avait une voix d’ange. D’ange en exil. Son père, lui, comptait travailler comme designer. Mais sa venue avait chamboulé tous leurs projets. Au fil du temps, elle commença à s’en rendre compte. A voir au travers de ce mensonge.

- Si je n’étais pas née, ils seraient beaucoup plus heureux.

Elle continua longtemps à remuer ces dires en elle. Dès qu’elle entra à l’école, elle en profita pour s’éloigner. « Aujourd’hui, je reste chez Maria, alors amusez-vous ensemble ! ». « J’ai beaucoup d’exercices alors, allez-y tous les deux. » Il n’y avait que lui pour la comprendre. Du moins, sa voix. Elle finit par lui donner un nom. Roméo. Elle venait alors de voir le film de Juliette & Roméo. C’était tout ce qu’il lui restait comme bonheur. Elle essayait souvent de l’imaginer. Peut-être avait-il des cheveux blonds bouclés et des yeux bleu océan. Elle passait des journées entières à dessiner ce qu’il pourrait être. Si elle avait su, à ce moment-là, qu’il pouvait l’observer, elle ne l’aurait sans doute pas fait. D’une certaine façon, l’existence de cette voix sauva la sienne. Sans doute même était-il destiné à la sauver, jour après jour, année après année.

L’année de ses sept ans, elle se perdit en cherchant à rentrer toute seule. Elle se croyait capable de ça. Au moins ça. Mais non. Au bout de quelques minutes, elle se mit à pleurer. Et à qui demanda-t-elle de l’aide intérieurement ? « Papa » ? « Maman » ? Pas du tout. « Roméo. » Pourtant, c’était stupide. Il ne pouvait pas la sauver. Il ne pouvait pas lui montrer le chemin. Ce n’était… qu’une voix. Or, la main qui attrapa la sienne, le sourire qu’il lui adressa, ses cheveux noirs étaient bien réels. Et de l’état de simple voix, Roméo gagna une nouvelle valeur à ses yeux.

Elle ne se demandait jamais la raison de son existence, ni même de sa « réalité ». Ses parents l’avaient accepté, chose dont elle ne comprit la raison que bien plus tard. Il grandissait en même temps qu’elle, avec, pourtant, une longueur d’avance. Certains disent que la vie est une répétition. Lorsqu’on meurt, nos souvenirs s’effacent. Ce qui fait que lorsqu’on renaît, ce n’est pas un apprentissage mais une collecte de souvenirs. En l’observant, si calme, si souriant, elle ne doutait presque plus de la réalité de cette pensée. Ou alors, il était tout juste spécial. C’était sans doute ça.

Or, dès ses douze ans, elle douta. Quelque chose clochait. N’importe lequel de ses désirs était exaucé. Lorsqu’elle arrivait en retard et qu’elle souhaitait l’absence du professeur, son vœu se réalisait. Voulait-elle une bonne note qu’elle l’avait, alors qu’elle savait avoir raté l’examen. Au fond, elle savait qui était la cause. Roméo. Lui, évidemment. Mais comment ? Alors, elle posa la question. « Dis, qu’est ce que tu es ? ». « Ton Luna. » Et il lui expliqua. La Luna Rossa, les Stella, Dieu, Lucifer, l’Ultime Déluge, le Dernier Jugement. Et elle. Ce fut dur à accepter. Elle, régner sur la Terre ? C’était impossible.

Mais il fallait se rendre à l’évidence. Le moindre de ses désirs devenait réalité. C’en était même dangereux. Et elle en eut la preuve, un froid jour d’Octobre. Le jour de son anniversaire. Roméo le lui avait dit. « Fais attention, ce jour-là, la densité de force psychique et supérieure à la normale. Même si tu n’es pas sérieuse et que tu ne le penses pas, ton vœu se réalisera. » Son père ne pouvait pas assister à la fête. Il venait d’acheter un billet pour entrer dans une des plus importantes expositions de design. Elle savait que c’était plus important qu’un futile anniversaire. Elle le savait et pourtant…

- Je te déteste ! Meurs !

Ce n’était qu’une parole en l’air d’adolescente blessée, d’enfant gâtée. En rentrant de son exposition, il eut un accident de voiture. Il faillit en mourir. Elle savait bien que Roméo y était pour quelque chose dans ce « sauvetage » mais elle ne s’en remit quasiment jamais. Elle finit sa dernière année de collège dans un silence total que seul Roméo arrivait à briser. Et puis, un beau jour, elle se planta devant eux, ses parents et lui et déclara : « Je pars à Milan. »

Elle voulait y aller, échapper à l’atmosphère d’ici. Renaître. Sa mère ne trouva rien à y redire et son père insista à choisir lui-même l’appartement où elle habiterait. Les préparatifs lui semblèrent longs, très longs. Et ce n’est qu’en quittant la gare qu’elle sentit enfin un lourd poids se briser. Elle venait de tourner une page et d’en écrire une autre et lorsqu’elle se présenta à la propriétaire de l’appartement, une petite femme souriante, il ne s’étonna pas des changements.

« Je m’appelle July Zucchero. Et voici mon cousin, Jude. »
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July Zucchero [Jude]

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