NOM; Lorenzo
PRÉNOM; Béatrice
SURNOM; Binoclarde
SEXE; F
DATE DE NAISSANCE; 15 avril 2002 - 25 ans
LIEU DE NAISSANCE; Rome
SITUATION SOCIALE; Célibataire. Elle préfère ne pas entrer dans une relation sérieuse.
MÉTIER; Employée de la bouquinerie
NATIONALITÉ; Italienne

INTÉRIEUR;


« Tête de mule » aurait pu être un de ses surnoms tant Beatrice est du genre à ne pas lâcher prise. Lorsqu'elle a une idée en tête, la jeune femme n'en décroche pas – et saura vous faire payer le prix de son obsession. Elle veut que tel ouvrage obscur et inconnu du commun des mortels soit ajouté à la bouquinerie ? Elle n'en cessera d'en faire l'éloge pendant des jours jusqu'à ce que la gérante plie et accepte son caprice. Beatrice ne dit jamais « je voudrais », « je souhaiterais » mais « je veux » - preuve encore qu'il n'est pas facile de la faire changer d'avis, et cela même si elle a tort. (Surtout si elle a tort diront certains). La jeune femme a au moins le bon côté de ne pas y aller par quatre chemins et de clamer clairement ce qu'elle souhaite et attends de vous. Ce qui évite les éternels questions que se posent les hommes sur le langage des femmes et leurs codes obscurs dignes d'une langue étrangère.

Insatiable curieuse, Beatrice a le don de mettre son nez là où justement on aimerait qu'elle s'en écarte. Si quelque chose l'intéresse, elle tâchera de s'en informer discrètement par une longue observation du sujet et quelques questions subtiles auprès de personnes servant d'informateurs – à leur insu. Au sein de la bouquinerie elle fait souvent mine de remettre quelques ouvrages en rayon pour prêter une oreille attentive aux chuchotements et autres conversations aux allures de confession. Beatrice est une petite souris indiscrète et elle le sait.

Cette grande curiosité pourrait faire d'elle une incomparable pipelette, une demoiselle aimant divulguer les derniers ragots de Milan. Et non, Beatrice est du genre peu loquace, appliquant l'adage « le silence est d'or ». Elle n'est pas muette loin de là, mais elle ne voit pas l'intérêt de parler pour rien dire. Par contre si vous la lancez sur un sujet qui la passionne, il est impossible de la stopper. Les digues se brisent, le flot de paroles et un tumulte sans nom, qui vous submerge d'informations. La grande passion qui transforme Beatrice en moulin à paroles, en encyclopédie universelle ? Les légendes. La jeune femme a toujours été obsédée par ces récits, persuadé qu'ils contenaient une partie réel malgré ce qu'en disaient les autres. Elle peut aussi bien vous expliquer la différence entre dame blanche et banshies, que de vous faire une liste exhaustive des yôkais japonais. Tout cela avec des références d'ouvrages, films et autres supports de culture. Car Beatrice a soif de culture et de savoir, et veut que chacun l'ait aussi.

EXTÉRIEUR;

Beatrice a des allures de petite fille issue d'une noble famille, qui a suivi une éducation distinguée et élevée. Brune comme se doit toute italienne de souche, cette épaisse chevelure se déroule jusqu'aux creux des reins – pour des raisons de commodité au travail, la jeune femme peut parfois les relever. La méthode la plus simple étant le port d'un bandeau afin de ramener les mèches éparses et de dégager le front. Insondables comme des puits sont ses yeux – effet surtout du à sa myopie avancée qui la met au même niveau qu'une taupe. Sans ses lunettes Beatrice se cognerait partout et devrait avancer, mains en avant, afin de tâtonner pour éviter toute chute. Heureusement avec les avancées technologiques, la jeune femme n'a pas à porter d'épaisses lunettes à triple foyer ce qui aurait été un désagrément pour son joli minois. Minois aux traits angulaires, un peu secs qu'elle a gagné avec le temps, perdant toute rondeur enfantine.

Pour la silhouette globale, on peut dire que Beatrice est plutôt commune. Ne tendant ni vers la boulimie, ni vers l'anorexie, sa silhouette est aisément confondable dans la masse italienne. Sa poitrine n'a rien de phénoménale – elle est comparable à deux pommes qu'elle aurait glissé dans ses sous-vêtements afin de démontrer qu'elle était bien une femme. Niveau vestimentaire la jeune femme se contente de tout ce qui est pratique, l'esthétique ne vient que très secondairement. De toute façon Beatrice n'accorde que peu d'importance à son corps – elle préfère enrichir son esprit.

HISTOIRE;


Cette histoire n'est pas celle d'une noble désargentée, du fondateur de Facebook ou d'une idole bien partie pour devenir une grande actrice. Non. C'est une histoire banale placée dans un cercle familial plus que moyen – financièrement et intellectuellement parlant. Les parents de Beatrice n'étaient pas des sosies de Tavernier, ni les parents infects de la petite Matilda qui refusaient à comprendre qu'un livre avait de la valeur. Au contraire pendant que la petite lisait elle fichait la paix au monde, elle ne vagabondait pas dans les jambes des adultes et tous deux pouvaient travailler – et accessoirement mener des jeux que seuls les adultes ont.

Enfant Beatrice s'est nourrie de tous les contes qui lui tombaient sous la main. Elle raffolait de ces récits où la cruauté et la féerie cohabitaient sans que cela ne dérange personne. Il y avait sûrement quelque chose de malsain dans cet amour, surtout quand – plus âgée – elle découvrit le sens caché des contes, leur pendant sombre et que cette découverte affirma davantage son amour. Au fil de ses lectures sa passion se mit à grandir. Après les grands méchants loups et la Barbe-Bleue (sublime tueur en série de l'enfance) vinrent les vampires, les ombres dans les miroirs, les esprits de jeunes filles ensanglantées. Le genre d'histoires qui empêche normalement les jeunes esprits de dormir mais qui berçait l'imaginaire de Beatrice.

Ce cloisonnement dans un imaginaire (aussi sordide soit-il) avait ses conséquences. Beatrice ne se sentait que très peu à l'aise avec les enfants de son âge, recevant même les moqueries cruelles propres à la jeunesse. La demoiselle n'en avait cure, retournant dans ses livres, continuant sa petite existence étriquée de bonne élève. De toute façon Rome n'avait jamais été connu pour accueillir un peuple chaleureux et pacifique. Il y avait eu les gladiateurs, les affaires de poisons, les Borgias et maintenant les attaques cruelles entre enfants. Afin de s'y opposer, Beatrice commença à développer un sens de la répartie et une vision presque cynique du monde.

Avec les études vint le moment de quitter le cocon familial, de voler de ses propres ailes. Direction Milan. S'ensuivit quelques années de galère entre les études, les financements, les petits boulots. Et au milieu de tout cela la découverte de la bouquinerie de la ville.

La première fois que Beatrice s'y rendit elle fut saluée par la voix de cerbère de la gérante. Une vieille femme toute décrépie, juchée sur un haut tabouret tel un vautour lorgnant depuis son nid les prédateurs potentiels. Loin de plier sous les sarcasmes de la vieille – qui était certaine d'être encore tombée sur une jeune fille complètement idiote – Beatrice répliqua. Dent pour dent, mot pour mot. Elle étala son savoir, répondit à toutes les questions que lui posait la vieille comme autant de pièges. Pour finalement avoir le droit de venir dans la boutique quand ça lui chanterait, et de fouiller dans les rayonnages autant que ça lui plairait.

- Travailler ici, ça te dirait ?

La question avait surprise Beatrice – elle lui était tombée dessus en pleine lecture. Toujours sur son éternel tabouret, faisant ses comptes, la vieille reposa la question comme si son interlocutrice était sourde.

- J'en serais ravie.

Le contrat fut signé dans la minute même alors que Beatrice n'avait même pas encore reçu ses résultats pour sa dernière année d'études. Mais quand le diplôme lui fut délivré, plus rien ne s'opposait à ce que Beatrice demeure à Milan. De toute façon Rome ne lui tenait plus tellement à cœur – trop de touristes et de souvenirs pas toujours positifs, elle avait besoin de tourner la page.

- Et toutes ces histoires de Stellas, tu en penses quoi ?

A chaque fois que vous lui poserez la question, Beatrice aura un sourire, une lumière pétillante dans les yeux. Et elle vous répondra automatiquement, d'un ton sérieux :

- Si l'un d'eux se présente à moi, je le saluerais comme il se doit.

RUMEURS, RUMEURS; Nombre de légendes urbaines courent sur le sujet, et Beatrice les a tous lu, épluchés, découpés, comparés. Elle est certaine que les Stellas existent et tâche de tout faire pour en voir un.

NON ? OUI ? ; Beatrice connaît les histoires de pactes avec le Diable, et ça ne finit jamais bien pour le pactisant (même Faust s'en est mordu les doigts). Mais la jeune femme est humaine. Et comment réagit un humain à qui on propose d'obtenir un pouvoir faramineux ? Il dit oui et signe le contrat sans lire les petites lignes en bas. En clair Beatrice se laisserait avoir et dirait oui – après avoir fait mine de réfléchir longuement sur la question.

Prénom ou pseudo habituel; So-chan
Avatar; Yukiko Amagi de Persona 4
Avez-vous lu le règlement ? Oui, même que j'y ai trouvé des restes de M&Ms, de Kinders, de chocolat. Petite tueuse de pnj approuve !
Comment avez-vous connu le forum ? Je le connais depuis longteeeemps via des partenariats et autres. J'ai jamais osé m'y inscrire par manque de temps/motivation et de peur de pas avoir le niveau. Puis zut j'ai passé le cap et je me jette à l'eau.
Un mot à dire ? Alors à la base je voulais jouer un membre du GDP, Carinella pour être précise. Mais n'étant pas sûre de la jouer correctement, j'ai cherché un peu partout. Puis me voilà avec un original. Si possible est-ce qu'elle pourrait faire parti du réseau en tant que jeune recrue ? Si ce n'est pas possible immédiattement, est-ce que ce sera possible durant le RP et si oui comment ?

Puis j'espère avoir fait tout dans les règles. °^°