NOM; LINATH
PRÉNOM; Drathir
SURNOM; Aucun, et peut être qu’il vaut mieux ne pas lui en donner
SEXE; Féminin
DATE DE NAISSANCE; Le 20 février 1997, elle a donc 27 ans.
LIEU DE NAISSANCE; Milan
SITUATION SOCIALE; Célibataire
NATIONALITÉ; Italienne (bien que ses parents soient tout deux Irlandais)

INTÉRIEUR;

Je ferais de ta vie un véritable enfer.
A l’image de mon histoire solitaire.

Drathir Linath. Un nom qui ne vous dira rien, jusqu'à ce que vous la rencontriez en chair et en os. Il est difficile de l’oublier. Je vais commencer en mettant les choses au clair, Drathir n’est ni bonne, ni mauvaise. Elle est juste neutre. Egoïste au possible, elle défend avant tout ses intérêts et n’hésitera pas à tuer quelqu’un ou à sauver un nourrisson, étant bien évidemment capable de faire les deux. Le monde étant sans pitié, elle se doit de faire de même, protégeant sa vie quitte à sacrifier celles des autres. Tuant un homme pour en préserver un autre. Transgressant une règle afin d’en respecter une autre, qu’elle jugera essentielle. Elle n’obéit pas aux normes qu’impose la société. Elle n’obéit qu’à ses propres lois, plus pures et plus vraies que les vôtres. Vous pouvez toujours tenter de lui imposer vos décisions, vous pouvez toujours tenter de la soumettre mais vous finirez alors avec un couteau dans le dos, car personne – et je dis bien personne – n’a le droit de lui dicter sa conduite. Et malheureusement, certains mettent beaucoup de temps à le comprendre. Et comprendre la jeune femme peut s’avérer difficile tant son côté imprévisible empêche quiconque de deviner ses pensées ou ses réactions. Tantôt impulsive et tantôt réfléchie, tantôt réactive et tantôt endormie. Elle relèvera vos défis, ou vous ignorera royalement. Elle est capable de tout et estime ne pas avoir besoin de se justifier. Elle fait ce qu’elle veut, sans rendre de compte à quiconque. Car elle dénie à quiconque le droit de la juger.

Beaucoup de gens diront que Drathir est lunatique, pouvant être juste moqueuse pour finalement devenir une véritable tueuse en fureur. Mais ceux qui disent ça, ne la connaisse vraiment pas. Car quand on l’a connaît, on sait qu’elle agit ainsi uniquement par principes. Car ce qu’il faut savoir sur la demoiselle, c’est qu’elle a des convictions, et s’y accroche. Ce sont ses principes qui dictent sa vie, ses actions et ses choix. Encore une fois elle n’obéit qu’à ses propres lois. Et plutôt que d’écouter un beau discours, elle préféra se fier à son instinct. Plutôt que de vous faire confiance, elle croira d’abord en elle, et en ses capacités. Cela ne veut cependant pas dire qu’elle ne sera jamais d’accord avec vous, bien au contraire. Et les personnes qui partagent ses idées, même si cela ne dure pas, pourront compter sur une alliée précieuse le temps de quelques heures. Car elle n’hésiterait pas à se battre pour une cause qu’elle estime juste et n’hésitera pas non plus à défendre une personne qui en vaut la peine. Elle ne se laissera jamais faire, ne supporte pas qu’on l’insulte, la rabaisse ou se moque d’elle d’une quelconque manière – elle est en effet très susceptible – et aimera encore moins qu’on ose lever la main sur elle. Si vous le faîte, elle répliquera aussitôt, que se soit grâce à des mots ou grâce à ses poings, car n’imaginez pas que c’est une femme fragile incapable de se défendre. Il s’agit là d’un préjugé qui pourrait bien vous coûter la vie.

Pour en revenir à cette histoire de principes et convictions, tentez donc de bien retenir les leçons que vous apprendrez auprès d’elle, ce sera un bon moyen d’éviter de faire bien des erreurs. En effet, Drathir est au final quelqu’un de très logique et cernable, une fois que vous aurez passé suffisamment de temps en sa compagnie. Ce qui arrive rarement vu son caractère… de merde, il faut l’avouer elle est loin d’être agréable au premier abord. Déjà la demoiselle à la fâcheuse habitude de se moquer de tout et de rien. Elle tourne toujours tout en dérision, utilisant l’ironie comme un mur, une protection ma foi fort utile. C’est un moyen pour elle de ne pas faire des compliments directement, et c’est aussi un moyen de vous en mettre plein la gueule, tout en vous souriant, un air narquois sur le visage. Oh oui, elle est agaçante, du moins si vous n’avez pas un humour au deuxième – voir troisième – degré. Un être trop sérieux ne tiendra pas deux minutes face à elle, et le fait de voir les gens craquer l’amuse considérablement, ce qui la pousse à se surpasser dans ses moqueries. Paradoxalement, et cela en énerve plus d’un, il est interdit de se moquer d’elle. Elle peut se foutre de votre gueule, mais l’inverse est inadmissible, quoi que très amusant à voir car une Drathir agacée ça vaut le détour, vous la verrez gueuler partout en vous insultant, perdant soudainement tout le sang froid dont elle peut faire preuve d’ordinaire. Vous vous doutez donc que la belle est impulsive sur les bords et se laisse facilement dominée par ses émotions : Colère principalement. Bien qu'elle sache aussi se servir de sa tête, elle se fie parfois beaucoup trop à son instinct - qu'elle estime d'ailleurs fiable - et certains la prennent pour une suicidaire à cause de ça. Ce qui l'amuse beaucoup.

Bien que très habile avec les mots, Drathir est avant tout une solitaire et de ce fait elle recherchera rarement la compagnie des autres, même si elle ne repoussera pas quelqu’un qui daignera venir vers elle – au final ce sera cette même personne qui se tirera en se maudissant d’être tombé sur une chieuse pareille – mais encore une fois, elle s’en moque. Habituée à être seule, elle n’a nullement besoin de se montrer gentille ou même d’avoir un confident qui pourra l’écouter parler de ses malheurs. Car de toute façon, elle n’a pas de malheurs. La blonde estime que pleurer sur son sort est une perte de temps absolu, elle préfère chercher une solution plutôt que de réclamer de l’aide. Chose qu’elle ne fera jamais, car la demoiselle à son honneur, sa fierté et un égo surdimensionné. S’estimant douée et intelligente, elle tentera de se débrouiller seule et préfère mourir que de réclamer une aide quelconque. Je le reconnais, c’est de la fierté très mal placée, mais bon, chacun ses défauts comme on dit. Elle n’est d’ailleurs pas du genre à remercier non plus, mais sa soudaine mauvaise humeur suffira à vous faire comprendre qu’elle vous ait redevable. Vous voyez… je vous avais bien dit qu’elle n’était pas compliquée comme fille.

Parlons maintenant de ses relations. Bien qu’elle soit chieuse au possible, ce caractère de fauve peut parfois plaire… et oui, qui l’eu crût. Dans ces moments il y a deux possibilités, soit vous êtes indigne de son intérêt et elle ne prendra même pas la peine de vous regarder. Certains prendraient ça pour de la lâcheté, mais Drathir n’en a aucunement honte et n’hésitera pas à fuir une compagnie qu’elle trouve ennuyante ou déplaisante. Mais si, au contraire, vous arrivez à titiller sa curiosité, alors vous venez de trouver une partenaire de jeu idéal. Peu importe le jeu, peu importe les règles. C’est une gagnante, et elle tentera de vous le prouver à tout prix. Après tout la vie est courte, autant en profiter.

Drathir est donc quelqu’un qui vous semblera ironique, narquoise et mauvaise. Vous la classerez probablement dans la catégorie des « pétasses à égorger ». Et au fond personne ne se rend compte qu’elle a également des qualités. Elle a son honneur, ne revient jamais sur sa parole, ne regrette jamais ce qu’elle fait, dit toujours ce qu’elle pense et surtout elle ne trahira jamais un ami. Elle n’est pas non plus quelqu’un d’hypocrite, si elle ne vous aime pas, croyez moi vous serez les premiers au courant. Par contre, pour savoir si elle vous apprécie sincèrement, ça c’est une autre histoire… et il vous faudra creuser en profondeur pour connaître la vérité. Mais dans tous les cas, vous ne l’oublierez pas.

Je ne peux rien faire de plus que d’être moi. Parfaitement moi. Formidablement moi.



EXTÉRIEUR;

« L’apparence est un rideau derrière lequel on peut faire tout ce que l’on veut, mais qu’il est essentiel de tirer. »
Aurélien Scholl

Je pourrais vous dire qu’il s’agit de ce genre de fille fine, gracieuse, élégante, avec un aspect fragile qui vous donne envie de la protéger. Et bien pas du tout. Drathir est une jeune femme possédant des formes, elle les assume et en joue à l’occasion. Fière de ce qu’elle est, elle assume entièrement son physique et n’est nullement complexée. Mais même si ce physique, qu’elle juge avantageux, peut plaire, certains n’oseront pas l’aborder. Pour la simple et bonne raison qu’elle n’a rien de fragile. L’on voit clairement que la demoiselle a reçu un entraînement strict et intensif, elle est en effet loin de posséder la force d’une mouche. A cela s’ajoute non pas une impression de faiblesse mais bien une aura d'assurance tranquille, s’en est presque de l’insolence, et sauvage. Un fauve. Un fauve libre, ou en cage, comme vous voulez. Mais un fauve tout de même. Loin d’être un chat attendrissant, elle est plutôt la panthère, noire de préférence, qui glisse dans l’ombre. Ou bien peut être n’est-elle que le serpent, celui qui ondule, dardant sur vous des prunelles vertes. Les yeux de la belle sont effets verts, pareils à deux émeraudes mais dans lesquels se reflètent une haine pure, une flamme violente de rage et de sauvagerie. Non. Elle n’a vraiment rien du chat attendrissant, ni de la panthère que l’on veut s’approprier tout de même. Elle n’est que le serpent. Il ondule, vous menace parfois, mais finit toujours par planter ses crochets afin d’injecter son venin.

Mais passons. Sa peau est blanche, elle ne ressemble pas à un vampire pour autant, mais vous comprenez qu’elle ne part pas souvent en vacances la pauvre. Revenons plutôt à son visage qui, malgré son expression moqueuse, n'est pas déplaisant pour autant. Un visage qui se trouve encadré par une longue chevelure blonde. Une véritable crinière, lui arrivant à hauteur des épaules, souvent ébouriffée, accentuant cette sauvagerie qui lui est propre. On descend ensuite le long d’un nez droit jusqu’à arriver sur une bouche à peine rosée et, étant contre le rouge à lèvre, la jeune femme ne fait rien pour les mettre en valeur, et se moque bien du fait que peu de gens prêtent attention à ses lèvres, bien que ces dernières vous intrigueront peut être lorsqu’un sourire narquois fera son apparition sur le visage de la blonde. Elle s’amuse, une légère fossette pouvant parfois faire son apparition à la hauteur de sa mâchoire. Bon dieu, ce qu'elle aime se foutre de votre gueule...

Puis vous descendez encore pour étudier cette fois ses vêtements. Généralement elle se contente de porter un short – ou un jean quand il fait vraiment trop froid, m’enfin avouez que c’est rare – avec un débardeur, ou de temps en temps une chemise. Dans tous les cas, elle porte généralement des hauts noir, elle apprécie d’ailleurs énormément cette couleur. Ensuite vous tomberez systématiquement sur des bagues, trois en tout, ainsi qu'un bracelet d'argent. Il s'agit là de ses seuls ornements mais elle y tient particulièrement. Enfin sachez que vous aurez parfois l'extrême honneur de la voir en robe, et si ce jour arrive je vous conseille de le graver dans votre mémoire, parce que ce n'est pas prêt de se reproduire.

GROUPE; Policier
GRADE; Chasseur
ARME ; Un simple pistolet. Mais accessoirement elle adore faire mumuse avec des couteaux, même si elle se ballade pas avec.
DATE D'ENTRÉE AU GDP; Le 5 mars 2024
RAISON; Je pourrais vous en donner des tas. Mais la principale reste, qu’aux yeux de la demoiselle, ce genre de sorcellerie ne devrait pas exister. Sérieux on se croirait dans un remix d’Harry Potter là tous ces gens avec des pouvoirs qui se baladent avec des chouettes, rats ou autre connerie du genre. C’est pas normal, c’est pas censé exister. Et surtout elle connaît pas, et par précaution, elle bute ce qu’elle ne connaît pas. Surtout quand les gens en question ont largement les moyens de lui faire du mal.

Prénom ou pseudo habituel; Loreline, et bon le pseudo on s’en fout je l’utilise plus
Avatar; Vorona ( Durarara !! )
Avez-vous lu le règlement ? Validé par petit couteau suisse pourpre
Comment avez-vous connu le forum ? En allant de top-site en top-site.
Un mot à dire ? Merci pour ce superbe forum ! ça fait longtemps que j’ai pas eu l’occasion de jouer ma Drathir d’amour en mode tueuse ♥

HISTOIRE;

« Il y a des gens qui sont fiers de leurs passé, fier de ce qu’ils ont vécus. De nombreux trophées de chasse pour décorer le salon, de nombreuses conquêtes, des parents riches et une belle vie qui s’offre à eux. Tous ont leurs raisons. D’autres, quand à eux, renie leur histoire, souhaitant l’oublier sans vraiment y parvenir. Parce qu’ils ont eu une vie de misère, parce qu’ils ont été humiliés ou brutalisés, ou peut être parce qu’ils ont été incapable de faire quelque chose de leurs dix doigts. Moi, je suis un entre deux. Je n’oublie pas, jamais, ce que j’ai vu et entendu, ce que j’ai vécu. Cependant je n’irais pas m’en vanter, bien au contraire, me cloîtrant dans un silence complet, ne désirant parler de ma vie et de mon histoire. En quoi cela vous intéresse-t-il de toute manière ? Mais soit, je peux peut être… en parler un peu. Vous expliquer à vous, ce que j’ai vécu. En soi c’est une histoire banale, un entre deux, tout comme moi. Mais au final, ce sont parfois les histoires les plus banales qui ont donnés naissances à des gens exceptionnels… »

Je suis née le 20 février 1997. J’aimerais pouvoir vous dire l’heure, ou même s’il faisait beau ce jour là, mais en vérité j’en sais rien et je m’en fous. Les 6 premières années de ma vie sont étonnement floue. Je ne me rappelle pas avoir reçue la moindre marque de tendresse, même si je n’ai jamais été battue, maltraitée ou rejetée pour autant. On a du m’enlacer, on a du me coller des gifles méritées, mais je n’en garde aucun souvenir. Peut être parce que ça n’a aucune importance. Par la suite, comme tous les enfants, j’ai du allé à l’école. Et honnêtement c’était ennuyeux. Le primaire ça va, on me demandait de dessiner. Le collège c’était à peu près bien, c’était l’époque où j’aimais l’histoire, même si les gens étaient franchement cons. Le lycée, c’était déjà plus acceptable au niveau des relations mais les cours c’est devenu du n’importe quoi. Je n’étais pas spécialement intelligente, mais j’avais la moyenne sans trop me fouler, ce qui me convenait bien. Je n’avais pas d’amis pour autant, la seule chose qui m’intéressait c’était de m’enfermer dans ma chambre et de lire. Généralement c’était de la fantasy, mais bizarrement mes parents se sont très tôt mis à me donner des romans policiers. Pas étonnant, tout deux sont scientifiques au sein de la police, et ils ont toujours voulu que je finisse comme eux. Seulement c’est pas avec mon 11 de moyenne générale que j’irais bien loin, et il était hors de question que je me casse le cul à faire une grande école.

Je n’aimais pas la théorie. Ou tout du moins je ne l’aimais plus depuis de longues années. Agée de 16 ou 17 ans, la seule chose qui m’intéressait c’était la danse, ou bien je m’amusais à courir dans la ville, sautant par-dessus des obstacles urbains que je mettais sur mon passage. Et je courrais, jusqu’à sentir mes muscles crier grâce, jusqu’à sentir mon cœur sur le point d’exploser, jusqu’à ce que j’en crache mes poumons. Jusqu’à ce que je meurs, de plaisir, d’euphorie. Je me sentais en vie. J’étais une véritable vagabonde, je rentrais tard et à vrai dire ça n’avait aucune importance étant donné que mes parents ne rentraient jamais avant 23h. Ils n’avaient jamais été très présents, mais ce fut pire encore une fois que j’eu fêté mes 18 ans. C’était en 2015 et ce fut cette année là que mes parents commencèrent à disparaître de la circulation. Enfin, pas vraiment, disons juste que je les voyais encore moins souvent. Ils avaient l’air soucieux, mais en même temps intrigué, comme des gosses à qui on venait d’apprendre que les supers héros existaient, ou encore comme si une groupie de Twilight apprenait qu’un loup garou – sexy je vous prie sinon c’est pas drôle – avait craqué pour elle. Bref c’était étrange.

Cette légère euphorie s’est finalement dissipée quelques années avant de reprendre soudainement en 2019. Date où le projet GDP a été pris en main, bien qu’à l’époque j’ignorais tout de cette organisation. Et c’est à partit de cette année que mes parents m’ont véritablement éduqué. Bizarrement pour une pauvre ado’ tout juste majeure, et donc avide d’indépendance et de liberté, j’étais encore assez réceptive au discours de mes vieux – comme on dit chez nous –. Quoi qu’il en soit, j’avais l’impression de ne plus reconnaître ma mère, ni mon père d’ailleurs. Ils étaient soudainement souriants – comme à chaque fois qu’ils faisaient une découverte qui allait révolutionner l’univers – et me disaient régulièrement : « Tu sais ma chérie, dans ce monde il y a ceux qui dominent, et ceux qui se font dominés. Ceux qui vivent, et ceux qui meurent. Crois-moi, un jour tu seras cette dominante. N’oublie jamais que le monde est rempli d’êtres, et que la plupart te sont inférieurs. Totalement. » Il ne m’en fallait pas plus. Honnêtement, qui ne donnerait pas tout pour entendre ses parents vous dire que vous êtes la meilleure, que le monde repose sur vos épaules, que vous avez le droit de vivre, que vous êtes supérieure aux autres et ce peu importe le domaine. J’étais qu’une sale ado’ prétentieuse qui jouait les rebelles afin de ne pas respecter les normes de la société, et j’ignorais les gens car ils étaient pour la plupart indigne de moi. Et là on m’annonce que, un jour, je pourrais prouver ma supériorité ? Le rêve.

Quoi qu’il en soit, leur idée de me voir faire de longues études avait totalement disparue, et cela ajouté à un discours on ne peut plus énigmatique, m’incita à les écouter. Les écouter. Retenir leur apprentissage. Apprendre. Apprendre à dominer, apprendre à vivre. Je voulais juste savoir, percer le mystère qui semblait désormais entourer ma famille. Et pour cela je courrais. Toujours plus vite, toujours plus longtemps.
Au même moment, mes parents m’inscrivirent à des cours de boxe. On était décidément bien loin de la grande école qui aurait du m’attendre.

L’année suivante, 2020 donc, mes parents semblaient encore plus occupés. Mais cela ne les empêchaient pas d’irradier de bonheur, comme si ils étaient enfin dans leur élément. Or cette joie, je voulais la vivre, je voulais la partager. Je voulais savoir ce qui pouvait provoquer tant de plaisir. Quoi qu’il en soit, de temps en temps de parfait inconnus passaient à la maison. Ils chuchotaient, et ces messes basses m’agaçaient au plus haut point. Ce fut pour cela qu’un soir, je décidai de faire face à mes parents, et de leur demander de but en blanc :
« Que faîtes vous ? »
Une question simple, claire, précise. Loin de jouer les innocents, mes parents se contentèrent de secouer la tête en guise de négation, avant de m’avouer que je n’étais pas prête. Pas encore. Il me fallut attendre un an supplémentaire pour que mes parents décident de me révéler l’existence du GDP, tout en me faisant promettre de ne jamais en parler, à quiconque ! Je devais nier l’existence de cette organisation, faire comme si j’en ignorais tout, ceci dans le but de préserver la vie de mes géniteurs. Ce que je fis. Surtout que, grâce à ses aveux, je venais de trouver ma vocation. Enfin l’éducation de mes parents portait ses fruits. Je me souvenais de ce discours, ces êtres qui vivent et dominent alors que d’autres nous sont inférieurs, et meurent. Et, à force de parler de cette histoire avec mes parents, nous en sommes arrivés à la même conclusion.

Il s’agissait d’une véritable sorcellerie. Etrange, incontrôlable. Donc dangereuse.
Et ce qui était dangereux devait être éliminé, à défaut de toujours pouvoir être étudié.

Ce fut pour cela que je décidai de rentrer dans la police. J’y ai passé quatre ans. Quatre années que j’ai passé à me démener comme une folle afin de prouver ma valeur. Afin de prouver aux membres du GDP, qui me regardait probablement tous les jours, que je méritais ma place au sein de l’organisation. Ce ne fut qu’en 2024 que mon souhait fut exaucé – vous voyez, on a pas besoin de ces Stellas de merde pour voir ses vœux se réaliser – et que le GDP me contacta, me proposant de les rejoindre. J’acceptai sans hésiter. Ils m’expliquèrent que le processus était d’ordinaire plus long mais que la présence de mes parents avait accéléré le tout. Cela ajouté à mes capacités, qui apparemment pouvaient servir, me voila donc devenue chasseur au sein du GDP.

« Cela fait donc environ un an que je fais partit de l’organisation. Evidemment personne ne le sait, il s’agit d’un secret bien gardé. Depuis mon intégration j’ai largement eu le temps de m’éloigner de mes parents et je ne les retrouve que très rarement, lorsque les missions des chasseurs et celles des scientifiques amènent à des rencontres. Mais à part ça, je me concentre sur mon travail et surtout je me concentre sur ma vie. L’on m’a appris que j’étais supérieure, que j’étais spéciale – et vraiment spéciale, pas juste parce que j’ai pactisé avec une maudite poussière d’étoile – mais j’étais vraiment quelqu’un. J’étais moi. Et depuis je continue de courir, je continue de lire. De temps en temps je continue la boxe, même si généralement je préfère me défouler sur tous les petits cons que je peux rencontrer dans la vie de tous les jours, et je continue de lire. Je suis revenu à la fantaisie, vu que les romans policiers c’est assez fade comparé à la réalité. J’ai également eu le temps de faire mumuse avec mon pistolet, en 5 ans y a de quoi faire, avant de tester également les couteaux, c’est marrant à lancer ces bidules. Et enfin je continue à ne pas respecter les normes imposées par la société. Certes en tant que flic j’ai des lois à faire respecter, mais généralement, moi, je fais ce que je veux. Je profite, je tue, et jle vis bien. »

Dernière édition par Drathir Linath le Mer 18 Jan - 10:32, édité 1 fois