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 Luisa Carema ▬ Indifférence.

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Luisa Carema [Béata]

Luisa Carema [Béata]

Membre- pactisant
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MESSAGES : 560
LOCALISATION : J'attend la lune rouge, là-bas.
HOBBIES : Je vole ta vie. Réagis.
HUMEUR : ¤ Neutre.

Luisa Carema ▬ Indifférence. Vide
MessageSujet: Luisa Carema ▬ Indifférence.   Luisa Carema ▬ Indifférence. I_icon_minitimeSam 10 Avr - 10:03

La vostra identità
NOM; Carema
PRÉNOM; Luisa Drusilla Maria.
SURNOM; Si quelqu'un voulait manifester une quelconque preuve d'attention par ce biais, on la surnommerait Lu ou Luisanita, je suppose.
SEXE; : Une jeune fille.
DATE DE NAISSANCE; 5 mars 2007
LIEU DE NAISSANCE; Milan
SITUATION SOCIALE; Célibataire.
MÉTIER; Etudiante boursière, travaille dans une épicerie à mi-temps.
NATIONALITÉ; Italienne



La vostra persona
INTÉRIEUR;
Haïs moi. Montre moi, exprime ce que mon cœur ne peut ressentir.
...
Mes pensées ? Mon caractère ? Mon âme ?
Ça vous intéresse vraiment ? C'est bien la première fois. Quel drôle de personne êtes-vous, pour vous intéressez à des fonds mouvants si vastes. Mais bon, je ne puis que répondre à votre requête: peut-être pourrez vous m'expliquer. M'expliquer ce que je suis, et comment appréhender ce monde.
Mais commençons. Commençons ce voyage qui vous rend si impatient, étrennons cette curiosité, plongeons dans ces méandres qui vous attirent tant...

Page blanche, vole au vent et ignore la vie.


Monstre. Créature sans âme. Crachat d'humanité.
Voilà les mots que je lis dans les yeux des gens depuis que j'ai atteint l'âge de raison. Ils éprouvent envers moi un sentiment fort, mélange de ce que l'on nomme "peur" et "haine". Tout du moins, c'est ce que j'ai réussie à en comprendre. Il est difficile de voir ce que ressentent les hommes, ils ont une certaine tendance à camoufler chacune de leurs pensées derrière un voile d'hypocrisie.
Depuis toutes ces années, je pense avoir découvert pourquoi je suis si différente. D'après mes lectures, et ce que l'on me dit et répète, je suis en mesure d'affirmer qu'il me manque une chose essentielle à la conception même de l'être humain : l'âme.
Sachant qu'un être humain normal est composé d'un corps, d'un esprit et d'une âme, suis-je vraiment humaine ?
Oh, je te vois, lecteur, ton sourcil se lève, ta bouche se pince, tu me regarde d'un œil sceptique. Tu pense que j'ai perdu l'esprit, que mon corps est si frêle qu'il m'impose de folles pensées. Laisse moi t'expliquer mon raisonnement:
Je dors, je mange, je cours, j'apprends, je respire. Je vis. Mon corps est, je possède donc le corps.
Je réfléchis, j'analyse, je rêve, j'imagine. Je penses, donc je suis, aurais dit Descartes. Je possède donc l'esprit.
Mais... Je n'aime pas, je ne déteste pas, je ne jalouse pas, je ne me fâche pas. Je n'ai pas de sentiments. Je suis un miroir brisé dans laquelle se reflète les défauts des gens qui m'entourent. Incapable de voir sous l'apparente perfection dont je semble doter, ils ne me comprennent pas.
Incapable de comprendre ce que je suis réellement, ils ne peuvent que percevoir ma différence.
Incapable de supporter cette différence, ils me tournent le dos.
Vous ais-je dis que le monde est un insupportable cercle vicieux ?
Mais je n'ai que faire d'eux.
Leurs compagnies ne m'intéressent pas. Je suis seule, mais cela n'a aucune importance. Je ne ressens pas ce manque, cette fameuse solitude.

Pluie acide, pourris mon cœur et détruis mes entrailles.

Et un jour, j'ai souhaitée connaitre ces sensations mystérieuses. Comprendre ces sourires, ces rires, ces cris, ces pleurs. Ma curiosité a guidé mes pas, et m'a jeté dans un gouffre sans fond. Tout a basculé dès lors. La souffrance exacerbée que je ressent en permanence... Ces émotions sont si fortes, si intenses. Je ne les comprend pas, je n'en veux pas, je n'en veux plus. Ce maelström continu d'élément diffus, tous inconnus, m'usent et m'emportent loin de tous les rivages connus. La folie, unique plage où se loge l'ancre de mon esprit lors de ces crises désormais régulières, dirige mon âme et me fais faire des choses inavouables et inavoués, me rendant semblables à tout être dit "humain". J'avoue avoir du mal à vous décrypter ce que je ressens dès lors, mais je suppose que vous mêmes ressentez cette atroce mouvance dans le creux de votre pensée depuis l'enfance. Je ne suis pas habituée à cette tourmente quotidienne, désormais j'évite tout contact, me renfermant plus sur moi-même et pire encore, je ressens maintenant. Je ressens, vaguement ou durement, cette pression sur mon coeur, les muscles de mon visages qui se tendent, les larmes qui montent. Je ne comprend pas ce qui m'arrive. Pourquoi ça fait mal ? Pourquoi je suis seule ? Pourquoi je ne comprend pas ? Pourquoi ?
Dites le moi... avant que je ne me tue.

EXTÉRIEUR;
Luisa Carema ▬ Indifférence. 004-4 Luisa Carema ▬ Indifférence. 008-3 Luisa Carema ▬ Indifférence. 005-3 Luisa Carema ▬ Indifférence. 006-3 Luisa Carema ▬ Indifférence. 001-4 Luisa Carema ▬ Indifférence. 009-3 Luisa Carema ▬ Indifférence. Misc-010

Peut-on réellement prétendre à me définir ? Rendre l'image fidèle de mon corps physique ? Sincèrement, je pense que c'est impossible.
Pour la simple raison qu'une bonne description montre avant tout les sentiments que le corps exprime, pour donner une bonne cohérence entre le corps, l'esprit et l'âme. Malheureusement, comme je vous l'ai expliqué plus haut, je ne possède pas tout ces éléments. J'affiche les sentiments d'autrui. Ma description physique sera donc inexacte, j'en suis navrée.

Pour commencer, je pourrais vous décrire mon visage. Allons du haut vers le bas, si vous le voulez bien. J'ai une longue crinière de cheveux marrons très foncés. Ils sont lisses, fins et doux. Je n'en prends pas particulièrement soin. Ils sont un peu dégradés, et j'ai une mèche droite sur le front, que je balaye de temps en temps avec une barrette. Je les attache uniquement pour le travail.
Mes yeux sont également marrons. Certaines jeunes filles aiment à leur donner des couleurs extraordinaires, quand elles les jugent trop communs : noisette, dorés, bois, ébène... Ce n'est pas mon cas. Ils sont justes marrons, d'un marron à peine plus foncés que mes cheveux. On me dit souvent qu'ils me bouffent le visage. Ils sont très cernés, ces derniers temps. Je ne trouve plus le sommeil. Mais les lunettes que je remplace parfois par des lentilles, ces épaisses lunettes rouges à monture d'écailles cachent très bien ce petit défaut.
Mes traits sont simples, fins, inexpressifs. Mes lèvres sourient rarement, et pour cause. Tout est bien placé là où il faut.
Je suis tout à fait commune de traits, ceci près qu'aucune vie n'anime mon regard.
A quoi vous attendiez-vous ? Ma différence n'est pas physique. Vous pourriez me trouver mignonne, même si je vous répugnerais un peu, sans savoir pourquoi.

Je suis assez grande. C'est typiquement italien, non ? J'ai l'impression que toutes les Italiennes sont grandes. Je ne suis pas très épaisse, je n'ai jamais ressenti le besoin de manger. Même si ces derniers temps, j'ai beaucoup maigri. Les bas instincts reproducteurs ne m'affectent pas. J'ai des mains longues et fines, un peu calleuses à cause du travail. Des grands pieds, aussi.
Je suis toujours très habillée, même en pleine été. Je ne montre pas ma peau, de peur que quelqu'un entre en contact direct avec moi. Ce serait trop... dangereux.

Mon attitude est parfaite. Ma tenue et mon respect des convenances le sont aussi. Je souris, comme on me l'a appris. Je suis très polie, presque obséquieuse. Ni tic, ni tatouage, ni maladies, rien qui ne vienne m'entacher. Je suis parfaite. Mais insignifiante.




la vostra vita
HISTOIRE;

Le lundi cinq mars 2007. Jour de pluie, de neige fondue. Jour de fête pour certains, jour de pleurs pour d'autre.
Rafaëlla mourut dans un accident de voiture à l'âge de 26 ans.
Gluilelmo rentrait à l'école après deux jours d'arrêt à cause de la neige.
Sofia et Juan se mariaient.
Julia Carema accouchait de son premier-né, une fille, qu'elle nomma Luisa Drusilla Maria. Moi.

Jour de joie pour mes parents, donc. Mais bon, ils se foutaient comme d'une guigne de Rafaëlla ou de Gluilelmo.
Ils avaient enfin leur enfant.
Je suis née in vitro : ma mère avait une déformation inopérable de l'utérus, qui empêchait la fécondation, mais pas la croissance de l'enfant en son sein: c'est d'ailleurs pour cela que je n'ai jamais eu ni frère ni soeur.
J'ai grandi à Milan, avec mes parents. La fécondité est un problème de famille dirait-on, si j'avais encore mes grands-parents, je n'avais qu'une tante et qu'un oncle, un de chaque côté.
Jusqu'à l'âge de trois ans j'ai été une enfant normal, chéri par ses parents et trouvé adorable par quiconque me voyait.
Pas étonnant.
Difficile de dire à sa mère à trois ans qu'elle ne vous inspire aucun sentiment.
Je disais les mots "je t'aime", "désolée", "pardon" comme on dit "avion" ou "maison". Sans sentiment, avec détachement. Je n'accordais à ces mots aucune attention particulière, les débitant juste parce qu'ils faisaient plaisir à la main nourricière.
Jusqu'à l'âge de cinq ans.
Après, j'ai commencée à devenir étrange. Toujours selon les personnes qui m'entourent. A vrai dire, je me suis toujours considérée comme normale, mais passons.
Ça a vraiment commencé avec l'anniversaire de l'un de mes camarades de classe, un certain Ewon Standford, alors âgé de quatre ans et 364 jours.
J'ai mis accidentellement le feu à la table, en renversant le gâteau.
Un pur accident, fruit du hasard et de ma maladresse d'enfant.
Mais normalement, j'aurais dû me sentir contrite, désolée, horrifiée, j'aurais dû me haïr. J'étais assez grande pour le savoir, à cinq ans on sait ce genre de chose.
Mais je ne m'en souciais nullement. J'ai marmonné un "Pardon" du bout du lèvres et ça s'est arrêté là. C'est à ce moment que j'ai compris que j'étais différente. Je ne savais alors pas exactement en quoi j'étais différente, mais je sentais -ou plutôt ne ressentait pas- que quelque chose clochait.
Les exemple de ce genre se sont multipliées au fil des ans, jusqu'à l'année de mes sept ans, même si celui de l'anniversaire était le plus marquant.
Donc, l'année de mes sept ans.
Je me baladais tranquillement. Mes parents me tenaient par la main. Il faisait beau, printemps soleil, la totale quoi. Un seul hic.
Un homme d'une quarantaine d'années tomba d'un toit de la rue où nous nous promenions.
Suicide.
Un mot si banal maintenant, mais néanmoins traumatisant. N'importe quel femme hurlerait ou s'évanouirait. C'est d'ailleurs ce qui fit ma mère. Mon père, lui, vomit, quand le premier choc fut passé.
Moi, je regardais les deux, avec une certaine curiosité. Puis, je m'approchais du cadavre et je pris son pouls, pour voir s'il était vraiment mort. J'avais appris ça à l'école deux jours auparavant. Il était bel et bien mort. J'essayais alors de retourner le cadavre pour prendre son porte-feuille : donner un nom à un visage était alors une chose importante pour moi. Mais il était trop lourd, je dû renoncer à ma tâche. Alors, j'allais prendre le portable de ma mère et appelais la police pour leur signaler le suicide.
Ils arrivèrent.
C'est seulement deux heures après, au commissariat, que je m'apercevais du regard nouveau que mon père et ma mère, ainsi que l'ensemble des policiers portaient sur moi.
Je venais de signaler un suicide, à sept ans, sans manifester la moindre émotion.
Cellule de crise, bien sûr.
La psychologue me prit trois fois, puis déclara à mes parents que j'étais soit une sale petite gamine qui se moquait des gens qui essayait de l'aider, soit un monstre.

Je ne suis sûre de rien, mais je pense que mes parents optèrent pour la seconde opinion.
A vrai dire je ne m'y intéressait pas vraiment. Ils me nourrissait, n'était pas ça le plus important ?
Le suite de ma vie n'est pas extraordinairement intéressante.
Je me souviens de tous les détails, de chaque évènements : j'ai une excellente mémoire photographique, mais ça ne la rend pas plus passionnante.
Je n'ai jamais eu d'amis. Peut-être que certains m'ont considéré ainsi, mais jamais je n'ai ressenti quoique ce soit à leur endroit.
J'ai continué ma vie. Ma mère est morte d'un cancer en 2020, quand j'avais 13 ans.
Je n'ai pas pleuré à son enterrement. Mon père me déteste à cause de ça. Mais il m'aime quand même. C'est un père, quoi. Néanmoins, nous ne sommes pas parlés depuis un an.
J'ai pris un appartement et des études littéraires, que je viens de commencer. J'ai toujours aimé les livres. Ils ne pleurnichent pas, ne parlent pas, et sont bien plus gracieux que mes compatriotes.
Il y a maintenant six mois, j'étais à ma fenêtre. Je regardais la lune. Je ne sais pas trop pourquoi, même maintenant. Selon les critères esthétiques qu'à établi l'homme, elle était belle. Très belle. Ronde, pleine, immense. Le ventre rond et stérile d'une femme.
Un bref instant, je me suis reconnu dans cette description. J'ai dit quelque chose, je ne sais plus quoi exactement, c'est bien la première fois d'ailleurs.
"Je voudrais les comprendre. Je voudrais des sentiments, comme eux."
Enfin, un truc comme ça. Je ne sais même plus pourquoi j'ai dit ça. J'avais juste envie de le dire, comme si c'était un vieux secret qui commençais à trop peser sur mon coeur, depuis trop longtemps.
Enfin, ce n'est pas le plus important.
Non, ce qui est important c'est qu'il y a eu un espèce de flash. Une lumière énorme, comme si on m'avait braqué un phare de voiture à pleine puissance à deux centimètres des yeux. Il était rouge, rouge sang.
Je suis tombée sur les fesses, à moitié en train de pleurer à cause de la lumière. D'un coup je ne voyait plus, je n'entendait plus, je ne sentais plus. Mes cinq sens avaient disparu. Ça a duré cinq minutes, et je n'ai pas réagi, j'étais trop étonnée. Des formes papillonnaient devant mes yeux, je ne voyais plus rien. Puis est doucement revenue la douceur de la nuit, le ciel étoilé, le parquet sous moi, mes yeux ont repris du service, mes oreilles ont entendu les voitures qui pétaradaient en bas dans la rue, et c'est là que je l'ai vu.
Il y avait une petite souris blanche qui me fixait, perchée sur la rambarde de sécurité de ma fenêtre.
Sur le coup, sa présence ne m'étonna pas. C'est comme si je rencontrais quelque chose qui me manquait depuis toujours, mais dont je n'avais jamais remarqué l'absence. Mais bon, c'est plus tard seulement que j'ai réussi à déchiffrer ces sentiments. Mon premier sentiment.
C'est vraiment bizarre ce truc, n'empêche. Cette sensation n'était pas si désagréable, c'était un peu vague, doux, sucré. Non, c'était même merveilleux. Le plus beau et le pire souvenir de ma vie.
Je regardais donc cette souris, d'un air émerveillé, et je pense un peu niais.
Enfin, c'est ce que devais penser la souris:
"Qu'est ce t'as à m'regarder comme ça toi ?"
Penser, c'est le mot. La petite voix, à la fois aigüe et grave, résonna dans ma tête, comme si un autre "moi" venait d'entrer en force dans mon âme.
Elle descendit de la fenêtre en grimpant sur les murs, traversa le plancher dans ma direction. Je ne réagissais toujours pas. Elle grimpa sur ma jambe, et se mit à trottiner sur mon corps en direction de ma tête. Arrivé près de mes lèvres, elle inclina la tête et m'embrassa.
Ce fut une explosion.
Une tornade extraordinaire d'éléments inconnus, originaire de la souris, m'envahir. Je sautais. Je grimpais. Je courais. Je hurlais. Je riais. Je pleurais. Je regrettais.
Je tombais.
Je mourais.
Et cela cessa. La tornade disparut aussi vite qu'elle était arrivée. Je fis valser la souris, je me relevais, essoufflée, et je me précipitais vers la porte de la pièce, je posais la main sur la poignée.
"Aïe ! Tu m'as fait mal ! Reviens là tout de suite ! Quoi, tu n'es pas contente de ce qui t'arrives ? Mais voyons, il ne fallait pas faire ce voeu à la légère, enfant !"
Je m'arrête.
"Ecoute, petite fille. Puis explique et comprend."
J'avais toujours la main sur la poignée. La souris me rejoignit et grimpa sur mon épaule, murmurant d'une voix triste, portant sur ses épaules une tristesse vieille comme le monde, récitant une incantation peut-être, un sort sûrement, des paroles vieilles comme le monde et belles comme une enfant, moi voilà, maintenant le Temps les as emportés et le tendre souvenir de ces mots m'accompagnera toujours.
Ainsi, le pacte fut scellé.



Depuis, la mort ne cesse de planer autour de moi, m'offrant le spectacle de ses ailes argentés et sulfureuses, m'offrant une délivrance au chemin de mort et de vie que j'ai choisit.
J'ai changé. Je ne suis plus moi. Est je été moi ? Je ne sais plus. Je ne suis plus. Je me contente de souffrir, de mourir un peu plus chaque jour de ma vie.
Je suis aveugle.
Délivre moi.


un mostro ?
RANG; Rang B.
POUVOIR; A vrai dire une capacité fort étrange. Contrairement à Lawrence Strawberry, qui impose ses états émotionnels à ses voisins, Béata me permet d'aspirer les émotions des gens qui m'entourent dans un rayon variant de trente centimètres à un centimètre. Ces personnes découvriront alors mon état quotidien de robot, de façon plus ou moins longue selon le temps qu'elles ont passées dans le champ d'action de mon pouvoir. De la même façon, ces sentiments restent en moi pendant une durée variable entre dix secondes à plusieurs jours.
Je suis aussi convaincue que, si jamais j'entrais en contact physique avec quelqu'un, les émotions entreraient à flots dans mon âme, expérience que je veux à tout prix éviter.
CAMP;


la vostra stella !

Luisa Carema ▬ Indifférence. Mousefarewellbynjoo TYPE; Ombra.
NOM; Béata
RELATION; Dans les moments de non-utilisation des pouvoirs que m'offre Béata, neutre. Sinon, tout dépend de l'humeur que j'absorbe.
De son côté... Je pense qu'il m'aime beaucoup. Ma vie l'horrifie et le fascine en même temps, il souhaite sincèrement me procurer des sentiments "définitifs".
EN FAIRE UN PRÉDÉFINI ? Non.
PORTRAIT; Au risque de vous décevoir, non, Béata n'est pas une belette. Contrairement à ce qu'il prétend. C'est un mâle de la famille des muridés, branche des petits rongeurs, pelage blanc et lumineux dans le noir, grandes oreilles, longue queue et joli minois, enfin bref, vous l'aurez compris, une souris. Il a trouve ça atrocement vulgaire, donc il préfère dire qu'il est une belette.
Il n'a rien de particulier, si ce n'est ses oreilles qui sont légèrement déchiqueté -une brève rencontre avec un chat-. Il se cache généralement dans mes manches, ou dans mon sac où j'ai installé une petite poche pour lui. Sinon ? Il adore user de la politesse japonaise. Il trouve ça "über klass", selon sa propre formule. Il a une façon de parler vraiment bizarre, en peu vieillotte, un peu moderne, totalement mal fichu au final. Il faut dire qu'il ne maîtrise pas encore tout à fait notre langue humaine.
Je dois également vous avouer que nos caractères sont diamétralement opposés, même si ce n'est pas étonnant. Il est cynique, méchant, gentil, ardent, égoïste, taquin, hypocrite, bien élevé, colérique, égocentrique. Béata est plus une conscience, un concentré de sentiments qu'autre chose. L'autre facette du miroir, si vous préférez. Nous nous complétons parfaitement. Lorsque j'utilise son pouvoir, les émotions passent par lui pour venir vers moi, en conséquence de quoi nous ressentons la même chose à ces instants, même s'il contrôle ses sentiments bien mieux que moi. Il ne vit que pour moi, et à travers moi. C'est mon seul réel soutien dans cette vie de folie.


voi

Prénom ou pseudo habituel; Fumi.
Avatar; Inventay
Avez-vous lu le règlement ? Code Validé by July.
Comment avez-vous connu le forum ? Un partenariat.
Un mot à dire ?
Luv you. : heart :


Dernière édition par Luisa Carema [Béata] le Jeu 24 Mar - 13:32, édité 9 fois
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Luisa Carema [Béata]

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MessageSujet: Re: Luisa Carema ▬ Indifférence.   Luisa Carema ▬ Indifférence. I_icon_minitimeJeu 29 Avr - 17:54

    UP !

    Enfin fini !!

    Très fière de moi : cool : (de l'avoir finie, mais sinon c'est bâclé... : cry : )
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Luna Rossa

Luna Rossa

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Luisa Carema ▬ Indifférence. Vide
MessageSujet: Re: Luisa Carema ▬ Indifférence.   Luisa Carema ▬ Indifférence. I_icon_minitimeSam 1 Mai - 8:35

J'ai adoré, du début à la fin !

Tout d'abord, les personnages. Luisa est tellement intéressante comme Pactisante et comme humaine en général. Béata, quant à lui, avec son caractère haut en couleurs, ne fait qu'accentuer celui de Luisa. J'aime beaucoup ce contraste entre les deux !
Ensuite, le style ! L'utilisation du "Je" est vraiment parfaite. Personnellement, j'ai parfaitement "compris" le personnage, même s'il reste beaucoup de mystère. Pourquoi est-elle ainsi ? Qu'adviendra-t-il d'elle ? J'ai hâte d'en apprendre plus sur elle à travers le RP ♥️
Pour finir, je trouve le Pouvoir vraiment bien incrusté dans le personnage =)

Luisa Carema ▬ Indifférence. 6797fiche_validA_e_1*

N'hésite pas à aller créer son topic de Relations, à poster dans celui des autres, à demander un RP... \o/
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MessageSujet: Re: Luisa Carema ▬ Indifférence.   Luisa Carema ▬ Indifférence. I_icon_minitimeLun 10 Mai - 7:26

    Merci Chef !

    Bon, j'ai deux semaines ultra chargée qui s'annoncent, donc je ferais tout cela plutôt après.

    Walà, tu sais tout !
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July Zucchero [Jude]

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Luisa Carema ▬ Indifférence. Vide
MessageSujet: Re: Luisa Carema ▬ Indifférence.   Luisa Carema ▬ Indifférence. I_icon_minitimeLun 10 Mai - 16:49

Bon courage ! =)
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MessageSujet: Re: Luisa Carema ▬ Indifférence.   Luisa Carema ▬ Indifférence. I_icon_minitime

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