Des larmes dans les yeux, mais ce sourire. Cet appui indiscutable

Maman ... Ma petite maman aussi fragile qu'une plume, balayée par une vent de solitude, la moitié de sa vie non-atteinte, avec deux ados à charge. Tu n'en as jamais parlé, mais je sais, je sais ce qu'il t'en a couté de ne pas baisser les bras, sombrer dans un gouffre de chagrin si profond que ton regard n'aurait pu nous faire face. Courageuse, téméraire, j'avais beau bafouer tes choix à l'époque, j'étais fière de toi. Je t'ai mené la vie dure, comme une réponse provocatrice à la lueur de tristesse qui pointait dans tes yeux à chaque fois que tu me regardais. On s'écrit, de temps en temps, nos secrets cachés entre les lignes d'encre. Je vais la voir rarement, ou simplement en faisant un saut, pour m'enfuir quelques heures après. Mais je sais, qu'elle sera toujours là.

Une inspiration qui m'a poussé toujours plus loin

Tu l'aimais hein ? Encore plus que maman. Cette sensation de voler, d'être libre. Encore maintenant, il y a toujours cette question de gamine qui me revient parfois : pourquoi tu m'as laissé ? pourquoi t'es parti ? Et tu ne réponds jamais. Francesco, mon vrai père, celui qui me faisait faire l'avion dans ses bras, avant de m'emmener avec lui dans le cockpit. Expérience exceptionnelle ! S'il avait été encore en vie, les choses auraient-elles été différentes? il m'aurait peut-être dissuadée de m'engager peut-être... Mais les choses sont ce qu'elles sont et il a disparu de ma vie du jour au lendemain. Je l'ai haï autant que je l'aimais. Il parait que je lui ressemble ... Que je suis autant inconsciente et rebelle que lui. Un étrange héritage, dont je n'ai su me défaire.

Le nouveau. Le remplaçant.

Bon, j'avoue. Je lui en fais connaître des vertes et des pas mûres à Silvio. Très mal accueilli dès son entrée à la maison, je lui ai fait littéralement la guerre. Je ne pouvais l'accepter, lui et ce qu'il représentait, un renouveau que je ne voulais pas, que je rejetais d'un bloc du haut de mes quinze ans. Et puis le temps est passé et j'ai fini par m'y faire, toujours deux ou trois crasses dans ma manche, mais il restait. Amoureux de ma mère ? J'avais fini par y croire et l'accepter ... Au moins le dernier de la famille aurait encore son père.
Aujourd'hui, la situation avec lui s'est amélioré même si on est rarement d'accord sur quelque chose. Je sais que Silvio désapprouve en silence mon mode de vie mais qu'importe.

'T'façon t'es qu'un cornichon rempli de testostérone! '

Le grand frère. Celui m'a tout appris, où frapper les garçons, et n'avoir pas peur de s'en manger une. C'est un peu grâce à lui que j'ai pu autant résister à la discrimination et plus tard aux mauvais coups en tout genre. Je vous assure ! avoir un frère de 3 ans votre aîné qui vous mène la vie dure, ça forge ! La maison retentissait de nos hurlements, de nos insultes et au fond, même si on se traitait comme des ennemis en puissance, on s'adorait. Parce qu'Ezio, c'était aussi le regard distant mais rassurant quand j'en pouvais plus, plus jeune. Au début, il n'a pas accepté, mais alors pas du tout, mon homosexualité, me sortant tout un tas d'insultes et de raisons, comme quoi ce n'était qu'une passade ... Il a bien fallu qu'il se fasse une raison, et puis comme ça, au moins il était sur que je ne lorgnerais pas ses potes. Une vrai tête de mule, mais un rêve commun que l'on a partagé quelques années ...
Je n'ai plus beaucoup de contact avec Ezio, et je le regrette. C'était le membre de la famille le plus proche de moi.

Le pti' Dernier, le minus.

Je le charrie encore parfois sur sa taille et il s'énerve alors que j'éclate de rire. Diego, le petit dernier de la famille recomposée... Une place qui n'est pas non plus simple à tenir, avec l'ombre d'un homme qui n'est pas votre père, mais qui aurait pu l'être. Enfin, il n'a surement pas du tout pensé à ça, lui, trop à fond dans ses jeux vidéos et à courir dans les docks. Trop jeune pour penser encore quitter la maison, je le croise plus qu'Ezio, parti s'installer à Turin. La dernière fois que je l'ai vu, j'y ai reconnu la lueur de fascination que j'ai toujours eu pour la Lune rouge, il m'en a parlé un peu, mais j'ai peur ... Peur qu'un jour il se retrouve au bout de mon canon.

Ma drogue et bien plus encore.

Un sourire complice, un échange de clopes, et le frisson de doigts qui s'enlacent au point de se faire mal. Carlotta c'est une drogue, c'est une souffle malsain que je ne sais pas quitter. La seule à avoir le dessus sur mon caractère tout feu tout flammes, la seule à entacher mon regard de douleur. La seule à pouvoir m'appeler Eri' parce que dans sa bouche, c'est une promesse. Je suis pendue à ses lèvres, à la douceur de son cœur de glace, de son corps qui se perd dans d'autres draps que les miens, je le sais. Mais je n'y arrive pas. Prendre une décision et retrouver ce silence pesant de son absence. Je suis un pantin qui se meurt de désir, d'un amour qui n'en est pas un, ou si compliqué, et d'incertitude dans ses bras. Une relation étrange, malsaine au possible qui pourtant continue sous un gémissement de plaisir.

Lotus éphémère ...

On s'est retrouvées à se battre dans une nuit plus noire que de l'encre, à échanger des coups plus vicieux les uns que les autres alors que l'on courrait après le même lapin, pour des raisons bien différentes. Et au lieu de la détester et de vouloir la tuer, un espèce de respect est né teinté d'une chose que je ne voudrais m'avouer. Étrange nuit où l'on a fini, essoufflées et assises sur un trottoir à échanger sarcasmes puis d'autres choses plus intéressantes. Je ne sais d'elle que peu de choses, de même pour elle, et pourtant cela n'empêche pas le lien d'être fort entre nous. Je ne lui ai jamais avoué ... Aya m'attire beaucoup, elle est cette lueur qui me nargue, inaccessible à jamais. J'ai vu dans ses yeux que son cœur était déjà prisonnier d'un autre. Dommage, ce n'était pas une question de sexualité ... mais je respecte cela. Plus que tout. Je musèle certaines pensées et profite de sa trop rare présence pour la décoincer un peu, l'emmener s'éclater avec moi, souvent de force je l'avoue.
Aya est devenue en peu de temps, quelqu'un de précieux, une amie. Étincelante amie...

Souris, Baby ! .
Mirko, c'est pas le grand patron, mais presque. Le supérieur à qui Livio s'attache comme une ombre sur les pieds de Peter Pan. C'est aussi le principale personne que j'ai vu avant d'être intégrée aux équipes d'interventions et donc d'être assignée à cet idiot de Gianelli. Qu'avait-il dans la tronche ? Mystère. Mais tandis que nous nous affrontions en silence du regard, je sais. Je sais qu'il a compris comment je fonctionnais, pourquoi au lieu d'être reléguée à d'autres services, j'avais presque été poussée dans les bras du responsable des Hangars. Folie ambulante. A contrario de Livio, Mirko je le respecte ... naturellement. Je n'ai pas besoin de me faire entendre en tapant du poing sur la table. Il soupire quand je viens justifier de mes conneries, je récolte un regard noir d'avertissement et file sans demander mon reste. Mirko, il ne dit rien mais il pense beaucoup. Trop.

"Cherches pas, les mecs n'ont aucun sex-appeal !"

Livio, au départ je ne savais pas franchement qui c'était. Je m'en fichais pas mal pour tout dire ... Et puis voilà que je me retrouve à son service. Supérieur hiérarchique mon cul oui ! Les débuts ont été très difficiles entre nous, moi la remplaçante d'une ombre, lui le "petitchef" trop sur de lui et de ses principes. Mais il était mon ticket de sortie alors ... Butée, je lui ai montré que les femmes étaient tout autant capable de rester en vie que les hommes, qu'elles pouvaient être efficace entre autre. Je n'ai jamais eu besoin d'une protection, et ce n'est pas lui qui allait se mettre à me couver sous prétexte que j'étais du sexe opposé. Affrontements de regards, remarques acerbes, ignorances glacées... Le petit jeu a cessé étrangement, quand je lui ai sorti, verte de rage que de toute façon, il n'avait rien à craindre : je ne le trouvais pas attirant du tout, et que j'étais lesbienne. Ça me fait franchement rire maintenant.
De la confiance entre nous à présent ? Pas encore, mais ça s'améliore nettement, l'ambiance plus agréable et moins électrique, même si je ne me prive jamais de le taquiner, à la limite de mon statut vis à vis de lui.

Texte de présentation de la relation.

Texte de présentation de la relation.

"J'veux ma revanche ! "

Vous imaginez ça, vous ? Que je puisse perdre dans MA salle d'arcade préférée ? Nan mais c'est quoi ce délire! Vexée, énervée de ne pas avoir été à la hauteur, ce soir, je suis allée défié mon challenger, voulant une revanche à tout prix... Et tout sourire, il me la donné, en me filant son numéro et son adresse sur un bout de papier. De la drague ? J'ai regardé ce petit bout de papier un bout de temps, le faisant griller dans mon esprit, et puis finalement tellement frustrée que j'en devenais plus chieuse que jamais, j'ai finalement été à l'appartement de ce Tullio. Et quelle soirée !! N'allez pas imaginer que nous nous sommes envoyés en l'air, c'est bien impossible. Mais on a joué jusqu'au petit matin et j'ai découvert avec ravissement un jeune homme aussi déjanté que moi quand il s'agit de jeux vidéos.
Le soucis avec Tullio, c'est cette attitude qu'il a par moment, cette hypocrisie qui suinte de sa bouche comme du porridge pourri. "Menteur" une première fois, puis une deuxième pour qu'il se rende compte qu'avec moi, nul besoin de faux-semblants, de mensonges pour me faire plaisir. Alors j'essaye de le convaincre que dire ses quatre vérités à quelqu'un, ça peut être bénéfique. C'est encore en travail ... mais j'avance petit à petit. J'ai même emmené Aya chez lui ! Entre cachottiers, ils devraient bien s'entendre tiens ... Même si je compte largement dans le lot, mais shuut. Elle nous a littéralement massacrés !
Bref Tullio, c'est devenu un ami qui rime avec éclate, jeux vidéos et nuit blanche ! Que demander de plus ?

Racontes encore ...

Zadig n'est pas un ami. Ne pourra jamais l'être, juste se rapprocher du mot, l'effleurer au maximum. C'est quelqu'un que j'apprécie même si je nourris des sentiments contradictoires envers lui. C'est mal-vu, je le sais, mais m'en fiche.
C'est un stella. Une poussière d'étoile, mon ennemi, la cible à abattre. Le Berserk, et une ombre similaire à celle qui a détruit un pan de ma vie, pourtant je l'approche, je papote avec lui même s'il m'ignore. Et je me marre de ses regards sur moi, parce que je le sais au fond curieux. Avec Zadig, c'est un peu la rencontre poussive d'une explosion avec une réflexion. Tout ceci teinté de méfiance mutuelle. Drôle de mélange ...

Douce mélodie d'un voisinage ... ou pas.

Connaissance de longue date que celui-là. J'ai rencontré Milo alors que je venais d'être mutée à Milan pour suivre un entrainement et la suite de ma formation. Plutôt que de loger à la caserne, je me suis pris un appart et me voilà débarquée, moi, mes cheveux verts, mes vingt ans, mon rire et mes albums de NIN (Nine Inch Nails) comme voisine de pallier de Milo. Bon, au départ c'était un peu mal parti, surtout à cause de ma musique. Tout le temps trop fort ... quel rabat-joie ! Et puis c'est devenu un jeu, où on y trouvait chacun son compte, moi le dépaysant un peu, lui m'aidant à m'acclimater à l'ambiance Milanaise.
Et puis je suis partie quatre ans après ... Laissant un vide de notes dans l'immeuble. Je suis rentrée toute cabossée, des béquilles pour m'aider et jurant contre l'ascenseur qui ne marchait pas. Et quelle surprise de voir qu'il ne m'avait pas oubliée ! Marica toujours dans son ombre - Il devrait se trouver quelqu'un de plus attentionné .. - je retrouvais mon voisin coincé, promotionné et tout pret à subir mes nouvelles bêtises ! Carlotta entre autres ... j'ai un peu honte qu'il nous entende nous engueuler... mais le sujet ne vient presque jamais sur le tapis. Milo croit que je bosse encore pour l'armée et c'est tant mieux. Je préfère ça, que notre amitié retrouvée reste entre deux gueulantes amusées et quelques piques vertes !
Un verre quand tu veux Milo !

Bouffée d'oxygène.

Egeado, gégé ... c'est ma bouffée d'air frais dans ce batiment qui pue la mort et les regards en coin. Un miroir de conneries masquées par un sourire. Un éclat dans ses prunelles, reflets des miennes. Avec Egeado, le contact est passé tout de suite, enfin ... presque. J'ai, comment dire ? Failli faire exploser son bureau par une manip un peu "légère" sur une des nouvelles inventions du GDP. Mais au lieu de m'engueuler comme du poisson pourri, il est resté un peu con, moi aussi du coup, mais cet instant de grande intelligence de ma part a scellé une relation plutôt amicale entre nous. La seule d'ailleurs que je dois avoir dans l'organisation, depuis mon arrivée. Je passe souvent le voir et mes yeux pétillent d'avance aux nouvelles surprises qu'il me prépare, deux gamins devenus gaga devant un truc capable de faire péter la structure entière ! Pour souffler loin de Livio aussi ... et me marrer à le voir déblatérer sa rage envers mon supérieur. En clair, je l'adore !Egeado me faire rire , et est certainement l'une des personnes qui m'aide à tenir mon équilibre dans cette baraque de dingue.

Le péché

Une amie, et plus encore, une fois le voile déchiré, le drap soulevé. Alicia a été le visage de ma faute, de ma décadence dans la relation bancale que j'entretiens avec Carlotta.
J'aurais pu l'embarquer avec moi et ne jamais la revoir. Une fois, deux fois. Amie amante de mon désespoir.
Elle est l'ombre de ma douleur, et m'ouvre sa porte avec un demi-sourire devant mes prunelles menaçantes de se noyer. Pas de questions, ou à de très rares moments... Un sourire complice qui sait. Elle se sert de moi, comme je me sers d'elle. Elle prend tout, ma douleur, ma douceur, n'attend rien et efface tout d'un éclat de rire amical. Il n'y a rien de plus entre nous, malgré les apparences et la jalousie- justifiée- de Carlotta.
Du réconfort, dans son entièreté, entachée d'une affection profonde mais qui n'a jamais dépassé le stade du mot "amour".

Comme quoi, y'en a qui valent la peine....

Drathir, elle est aussi jetée que moi, et même un cran au dessus parfois ! L'une des seules chasseuses du GDP que j'apprécie, si l'on ne compte pas Zadig. Entre nous, c'est tout feu tout flammes. Autant, je peux apprécier ce grain de folie qui pétille dans son regard, écho de cette vivacité qui m'habite, ce franc parler et cette façon de se comporter, autant je ne peux pas piffer l'air hautain qu'elle se donne parfois et son égo surdimensionné. Mais bon, ça fait partie de la demoiselle alors ... Si l'on ne compte pas les moments où l'on se fout sur la gueule copieusement, je dirais que je l'aime bien, beaucoup même, en plus d'un certain respect entre nous... Si bien que l'on se voit de temps en temps autour d'un verre.
C'est étrange de côtoyer quelqu'un à l'extérieur qui partage le même secret que vous, étrange mais agréable.

Texte de présentation de la relation.

Le fameux frère

L'insuuuportable frère de Tullio, qui débarque chez lui comme bon lui semble ! (comment ça, je fais la même chose ? xD) Bon, Tullio m'en avait déjà un peu parler, pas clairement mais j'avais capté qu'entre eux, c'était loin d'être l'amour fou... Mais je m'étais dit, "allez, fais un effort apprends à le connaître .. Il ne doit pas être si terrible" Et j'avoue que j'ai été littéralement bluffée ! Non par son sourire freedent qui veut séduire à tout va, mais au changement de comportement qu'il provoquait chez son frère ! Isaia a la capacité de faire s'effondrer les barrières d'hypocrisie de Tullio et si j'ai eu envie de l'embrasser au début, la seconde suivant, j'avais la furieuse envie de le buter. L'écrabouiller contre la table du salon pour qu'il ferme sa bouche. Un connard en puissance ce type, et j'ai encore peine à croire qu'il soit le frère de Tullio ...
Grmph ... M'en fous, je l'ai battu à la wii ! .

La chute de mon existence
Elle me hait. Mon existence est une souffrance indicible à ses yeux ... Je peux le comprendre, j'ai tué l'être qui comptait le plus pour elle. Qu'elle m'en veuille est légitime, qu'elle débarque chez moi comme une voleuse pour me demander de la buter un peu moins. Oui, j'ai tué Mikael ... Mes mains ont pressé cette détente mortel parce que je n'avais pas le choix. Ou plutôt si, et secrètement j'ai choisi de ne pas l'embarquer dans les labos. Légitime défense face à son pouvoir ...ou presque. Livio l'a deviné mais n'a rien dit.
Petite étoile, tu rêves de plonger dans mon regard, y prendre la perle de cette essence que tu hais, la détruire. Détestes-moi, maudis-moi,mais ne me demande pas de te tuer alors que tu ne sais rien de tout ça...

L'épouvantail
Collègue d'Egeado, mais si différente de lui. Une vraie plaie de scientifique à la con! La crème des crèmes, avec une grande gueule en prime. Et qu'est-ce que vous voulez ... bah moi je fonce dans le tas. Une remarque décalée, réplique acerbe, insultes se sont enchainées à vitesse grand V et les bureaux des techniciens se sont vite retrouvés dans les tranchées d'une guerre ouverte entre nous deux. Et chaque fois que je viens voir mon grand pote, elle est là. Harpie rousse qui crache son venin comme s'il ne lui restait que ça. Un de ces quatre, elle va manger le bureau ! Mais je crois bien que le pire, c'est quand je la trouve dans MON bureau, en compagnie de ce cher traitre de Livio.... Mais miracle, trêve de quelques instants, il m'arrive étrangement d'aller boire un verre avec Agostina. Seul le silence flotte entre nous. Franchement bizarre.

Ça reste quand même une sale garce de scientifique.

Texte de présentation de la relation.

Texte de présentation de la relation.

Un ombre douloureuse.

Honnêtement ... si je la recroisais aujourd'hui, je ne saurais pas trop quoi lui dire. Lui chantonner " She Hates me" avec un mine complètement idiote peut-être bien ... Yulia a été la première, l'unique. Celle qui m'a fait comprendre que le chemin de ma vie serait particulier. Et particulièrement loin d'elle. Je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui, si elle est mariée, si elle a fait ce dont elle rêvait, si elle me hait toujours autant. De cette amitié brisée au gré d'un sentiment qui m'emplissait comme des vagues d'océan.
Je repense à elle avec mélancolie. Le début d'un rêve brisé... Yulia aura toujours une place particulière dans mon esprit... C'était ELLE.

T'as jamais appris à te la fermer ? ou à baisser le volume ?

Étrange que cela vienne de moi ça, quand on connait ma propension à faire chier mes voisins avec mes bolides ou ma musique. Mais franchement, même moi je ne lui arrives pas à la ceinture niveau jurons & co ! "Monsieur Heep, détective privé !" Et moi je suis la concubine du président ? Non mais visez-moi cette dégaine, c'est qui ce type? il sort d'où ? C'est clair que je me suis foutue de sa gueule comme pas deux la première fois que je l'ai vu ... Croisement de deux enquêteurs sur une affaire de vol, pas si commune que cela. Quand on est une des bijouteries les plus réputées en sécurité, se faire tirer le clou de sa collection avec un voleur qui entre et sort sans aucun problème, y'a de quoi de ronger les ongles jusqu'au sang. Non, forcément puisqu'il y a un pactisant derrière, sacrément doué d'ailleurs ... un passe-muraille déjà repéré depuis perpet' par le GDP. Et je me suis foutue sur l'affaire, sans demander l'avis de personne, et encore moins de Livio. Ce péteux rigide croit toujours que je suis incapable ... M'enfin, c'est pas le sujet. Donc j'ai rencontré Jillian sur les lieux du vol et finalement, il en est ressorti qu'il était peut-être pas si con. Il ne faut jamais se fier aux apparences... J'en suis la preuve vivante, et lui aussi. Bon, il jure souvent - trop souvent mais s'il peut me filer quelques tuyaux pour attraper notre fantôme pourquoi pas ... Sous couverture d'agent des forces militaires, ce que je suis toujours en quelque sorte, je ne sais pas tellement ce qui va en ressortir mais je compte bien me servir de Jillian, le presser comme un citron. A moins qu'il me tue en premier à force d'injures... Je l'apprécies pourtant un peu, hein! Comment ça, vous ne me croyez pas ?

Texte de présentation de la relation.

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