NOM; Hell
PRÉNOM; Ellisandre
SURNOM; Aucun à sa connaissance, et ceux qu'elle ignore ont peu de chance d'être mélioratifs. Ceux qui la craignent au point de refuser de prononcer son prénom l'appellent Mademoiselle H.
SEXE; Féminin
DATE DE NAISSANCE; 12 Novembre 2000
LIEU DE NAISSANCE; Angleterre
SITUATION SOCIALE; Célibataire, fort heureusement, surtout pour les créatures humaines de sexe masculin.
NATIONALITÉ; Double nationalité italienne et anglaise.

INTÉRIEUR;

Esprit clos. Rien de ce qui se passe dans sa tête ne doit s'échapper. Sauf si cela peut lui être utile. Mensonge. Manipulation. Les seuls moyens d'obtenir ce que l'on souhaite de ces créatures appelées humains, et dont elle est censée faire partie. Les interrogations quant à sa nature, elle les a depuis bien longtemps mises de côté. A quoi bon se poser tant de questions. Les humains ne gagnent jamais à connaître la vérité, lorsqu'elle daigne leur être dévoilée. Autant continuer à les baigner dans leur illusion tissée de mensonges aussi futiles que transparents. Elle ne saisit toujours pas comment ils peuvent ne pas voir la fausseté de leurs jugements, de leur vie, de celle des autres. Peut-être ne le veulent-ils simplement pas. Cela, elle peut le comprendre. La vérité est trop laide pour se montrer. Mais jamais elle ne pourrait vivre de la sorte. Ne pas savoir, bien. Croire ce qui ne peut être, non. Avancer dans l'inconnu, marcher dans le vide, elle peut. Mais cette tendance humaine à croire ce qu'elle désire voir, ou ce qu'elle a peur de découvrir lui est utile. Utile. Tout ce qui existe se doit d'être utile. L'inutilité mérite la mort. Leur mentir pour mieux leur arracher la vérité, leur vérité. La science ne souffre aucune attente. Elle mérite l'impossible, l'immédiat, la vérité dans son éclatante laideur. L'utilité des hommes est leur salut, et il leur est accordé in extremis. Car ils sont corruptibles, manipulables. Les hommes de pouvoir surtout .Elissandre n'en a besoin que pour le peu qu'ils peuvent lui apporter: le savoir, le pouvoir. Ni amour, ni argent. Foutaises. Faiblesses que tout cela. La force réside dans le non-vouloir et l'abandon à la cause que l'on s'est donnée. Savoir. Rien d'autre ne doit intervenir, entraver sa marche inéluctable. Jamais. Les hommes, elle les séduit, les utilise, puis les jette. Les détruit même parfois. Car rien ne doit filtrer. Ceux qui en savent trop doivent disparaître. Pour le bien de tous. Du moins, tous ceux qui le méritent. Et ils sont peu, si peu.

Ses désirs, ses craintes, ses peurs, Ellisandre les a oubliés, enterrés. Ils auraient pu nuire à sa mission. Elle ne le tolérerait pas. Ses faiblesses sont enfoncées si profondément en elle, qu'elle ne connait même pas leur existence. Et c'est tellement mieux ainsi. Ses yeux reflètent rarement ses émotions, lorsqu'il lui arrive d'en avoir. Laisser les autres savoir ce que l'on ressent, c'est leur donner des armes. Mais si sa haine les transperce, elle n'a pas de raison de la refouler. Elle est toujours bienvenue dans son coeur. Elle ne tue pas par plaisir, seulement par nécessité.

EXTÉRIEUR;
Yeux sombres. Cheveux sombres. Les premiers parfois retranchés derrière des lunettes, les seconds souvent rassemblés en un chignon, lui donnent un air sévère. Comme si elle avait besoin d'accentuer l'impression de pouvoir qui se dégage d'elle. Autoritaire. C'est la première chose à laquelle on pense lorsque nos yeux osent s'attarder, ce qu'ils font rarement. C'est pourtant peu dire. Grande et élancée, elle domine aisément de sa hauteur. Épaules larges et dégagées, habits noirs, stricts et élégants. Elle parle peu. Ses lèvres immobiles ne sont ni fines ni épaisses, quoique attirantes, sauf lorsqu'elles se fendent de ce sourire carnassier caractéristique ... et qu'on ne peut voir deux fois dans sa vie. Ses doigts sont effilés et elle aime à laisser ses mains courir sur tables ou épaules de ses victimes telles d'arachnides menaçants. Elle se meut tout en souplesse, telle une chasseresse féline, silencieuse et menaçante. Sa rapidité surprend, surtout au combat au corps à corps, qu'elle maîtrise correctement, sans passer maître en la matière. La départir de son immobilité faciale peut-être considéré comme admirable ... ou fatal. Pourtant, elle frappe rarement, l'intimidation étant la méthode la plus efficace. Rares sont ceux qui l'ont vue vêtue de blanc ou de couleurs. Encore plus rares sont ceux l'ayant aperçue sourire. Personne ne peut témoigner pour nous décrire son rire.

Malgré la froideur suintant de chaque pore de sa peau, la plupart des hommes l'estiment à leur goût. Sauf ceux qui aiment les blondes. Les traits fins et élégants, le corps musclé, il est clair qu'elle est agréable à regarder. Pourtant, peu de personnes s'y risquent, quoique leur peur soit bien souvent irraisonnée. Elle n'accorde aucune attention à ceux qui ne peuvent lui être utile. Jamais flattée de ces regards, elle conserve une certaine élégance à éconduire les hommes. Inutile de se faire détester par tout le monde, ou craindre ... surtout craindre. Mais quoiqu'elle fasse, elle inspire la peur. Les téméraires ont sa gratitude ... sauf si ...

HISTOIRE;
H. Hell. Nom révélateur. Mais depuis qu'elle a renié son père, elle refuse d'utiliser ce nom. Sa haine est née lorsqu'elle avait 5 ans, dévorante et dévastatrice. Le déshonneur de son père, écarté de la chambre des Lords anglais, la dévasta. Pire encore, sa mère ne vit rien. L'amour pour son mari l'aveuglait. Avec la haine, vint la pitié. Malheureusement, celle-ci de dura pas et fit rapidement place à l'indifférence. Avec le temps, la haine quant à elle, gagna en puissance. La jeune Elissandre grandissait, et détestait ce qui l'entourait. L'Angleterre des années 2000, puis 2010 ne présentait aucun intérêt notable pour une enfant curieuse et avide de connaissances. Peut-être pourrait-elle vous raconter elle-même cette histoire. Si elle accepte de se confier à vous. Si même elle s'en souvient.

Mon père était un Pactisant. Il pouvait voir à l'intérieur des choses, des gens. Il avait la compréhension. Celle que j'aurais voulu avoir. Mais c'est le démon qui la lui avait offert, et il méritait de payer de pour cela. Les Lords ont été cléments envers lui. Ils ont opté pour la facilité: le déshonneur. Tellement peu comparé au crime qu'il commettait chaque jour, à chaque instant. Sa créature le comprenait, et il la comprenait. Existais-je seulement pour lui ? Il disait souvent qu'il m'aimait. Futilités. Des mots, sans poids, ni valeur aucune. Une noisette lancée dans l'océan par un écureuil. Pour son malheur, les écureuils ne vivent pas au bord de la mer. J'ai bien fait de n'accorder aucune importance à ses mots. Ses actes en disent tellement plus long. Lui aussi avait compris à quel point les hommes qu'on appelle grands sont corruptibles. En vérité, ce sont des faibles. Ils cherchent l'argent, et désirent protéger leur famille ... ceux qu'ils aiment disent-ils. C'est ce qui fit de mon père l'un des leurs. Il les utilisait, certes, mais ils lui rendaient bien la pareille. Et bien allez y, détruisez-vous ! Je n'aurais plus qu'à ramasser les miettes. Il faisait froid ce jour-là, et mon père était déjà suffisamment effrayé par les menaces proférées à l'encontre de sa famille: ma mère et moi-même. Il ne lui est même pas venu à l'esprit que c'était de moi dont il fallait avoir le plus peur. Une nouvelle preuve de l'inconnue que j'étais pour lui. Une faiblesse que de ne pas avoir eu le courage d'utiliser son pouvoir maudit contre moi. Un cri unique. Un trou. Assez peu de sang en définitive, comme s'il avait perdu une part de son humanité. Et finalement, la jouissance. La joie d'avoir réparé ce crime qu'il avait commis. Le soulagement de savoir que cette engeance avait quitté cette terre.

Vers ses 12 ans, la haine d'Elissandre se déporta sur ses camarades de classe. Elle les jugeait idiots, simplement. Leurs actes, dénués de sens logique, échappait à sa compréhension. Mais elle voyait naître en eux l'avidité déjà dévorante qui feraient d'eux des adultes. Tandis que par son observation, elle comprenait le sens dans lequel le monde tournait, sa mère se desséchait. Elissandre n'aimait pas sa créatrice. De fait, elle n'aimait personne, pas même elle-même. Malgré tout, elle était reconnaissante envers sa génitrice. Elle savait l'Angleterre inintéressante, mais elle s'imaginait le reste du monde fascinant. Les origines italiennes de sa mère lui donnèrent des idées. Après avoir créé plus de troubles que nécessaire, et traumatisé quelques professeurs par des remarques acerbes mais cependant juste, elle jugea bon de poursuivre ses études dans un pays digne d'intérêt. L'université de Milan lui tendait les bras. Hélas, il était déjà trop tard. Sa mère, aux tendances psychologiques d'un végétal doué de mouvement, la suivit sans mot dire, mais décéda peu de temps après leur arrivée en Italie. Elissandre n'en fit pas grand cas, et laissa sa dépouille aux corbeaux, créatures selon elle utiles, méritant donc de vivre et par là même, de se sustenter. Ses études scientifiques furent brillantes. Elle faisait l'admiration des professeurs autant que des étudiants, qui en vinrent rapidement à la surnommer Mademoiselle H, dite la mystérieuse. Elle parlait peu et personne ne savait la moindre chose d'elle. Être à l'écart la comblait, et instituait déjà un sentiment de soumission pour les autres, de pouvoir pour elle. La propension des êtres humains à se sentir inférieur à ce qu'on ne connaît pas est confondante. Et Elissandre aimait toujours à se repaître des regards soumis des humains gravitant autour d'elle, tels des corbeaux affamés, mais plein de ressources car toujours informés des petits secrets de chacun, infiltrés dans les recoins sombres.

GROUPE; Scientifique
GRADE; Scientifique de terrain
ARME ; Aucune, ses mains et son regard suffisent.
DATE D'ENTRÉE AU GDP; 24 Février 2020
RAISON; Pourquoi fait-elle partie de cette brigade ? Pour le savoir. Pour chasser les Pactisants. Pour voir la peur.

Prénom ou pseudo habituel; Illendel
Avatar; Aucune idée
Avez-vous lu le règlement ?Code validé by Liam.
Comment avez-vous connu le forum ? Par des sites, de fil en aiguille
Un mot à dire ? Il faut savoir se taire, le silence est parfois une récompense