NOM; Battista. PRÉNOM; Aristide. SURNOM; Ari, pour ceux qui tente encore de lui donner un surnom. Ou Arty, parce que ça sonne déjà mieux. SEXE; Masculin DATE DE NAISSANCE; 16 Août 1991 ; 35ans. LIEU DE NAISSANCE; Ajaccio, Corse, mais sa famille est bien vite retournée à Milan. SITUATION SOCIALE; Désespérément célibataire. MÉTIER; Chirurgien de seconde zone, au chômage actuellement. NATIONALITÉ; Italienne.
La vostra persona
INTÉRIEUR; Aristide a dû dans une vie antérieure être un sérial killer, un tueur de bébé chat, un être abominable qui a commis un génocide. Aristide est une tartine beurrée humain. La tartine beurrée de cette foutue loi qui dit, mais oui vous savez, que lorsqu’elle tombe, elle tombera toujours du côté beurré, que c’est comme ça, pas autrement, la faute à pas de cul, le mauvais alignement des planètes, Murphy. Aristide a dû faire des actes innommables dans une vie précédente pour avoir un tel retour de karma, ce n’est pas possible autrement. Aristide est un porteur de poisse, mais que sur lui-même, et heureusement.
Il est du genre à faire les mauvais choix, à avoir un instinct de merde, ce genre de connerie. Il était même pas foutu de choisir un chat sain dans l’animalerie. Le brun n’est pas capable de savoir ce qui est bon pour lui. Son instinct ? Quel instinct ? Il n’en a pas, il préfère basiquement faire ce qu’on lui demande de faire, c’est beaucoup plus simple comme ça et en plus si jamais le choix est mauvais, il pourra toujours remettre la faute sur autrui – même si le dit autrui est un rouquin teigneux qui va lui hurler dessus. Les rares choix que Aristide est capable de faire tout seul comme un grand sont ses céréales préférées du dimanche matin et comment il veut son café – noir, long, avec deux sucres, merci, vous êtes bien aimable.
De part la succession de malheur qui lui tombe sur la gueule, Aristide a perdu l’idée d’être optimiste – ce simple mot semble être conceptuel. Le verre sera éternellement à moitié vide, et toutes les situations sans issues. Ceci dit, son pessimisme latent ne l’empêche pas tant de vivre que ça, mais disons qu’il aura tendance à ne pas trop se soucier des conséquences de ce qu’il fait : elles seront évidement toujours catastrophique. Et qui plus est, être pessimiste ne l’empêche pas de croire que oui, un jour, il lui tombera sur la gueule quelque chose de bien.
Parce que Aristide y croit dur comme fer, qu’un jour il pourra vivre un peu plus normalement. Sa maladie ne lui bouffera pas la vie, elle le tuera, c’est un fait, elle le ralentir, l’empêchera de vivre pendant un certain temps, mais le VIH c’est un combat quotidien, et ça forge le caractère au moins. Non, Aristide n’est pas un rageux de la vie, bien au contraire, mais il est assez fort mentalement pour ne pas se laisser influencer – enfin je veux dire, autre que volontairement. Pour ne croire qu’en lui et en ses maigres capacités. Et de toute manière, avec les saloperies qui lui sont arrivées sur la tête à répétition, le brun a en effet deux choix : y croire encore ou se résigner et crever. Sachant que crever est la finalité de toute être humain, même si pour certains cette finalité arrivera un peu trop tôt, c’est bien trop déprimant de se laisser aller en prenant pour prétexte qu’on va mourir. C’est être lâche, être fiable, et se chercher des excuses pour se complaire dans son malheur. Et non, ça va, merci, Aristide a trente cinq ans, est doué dans son métier qu’il n’a cependant plus, et sait de quoi il est capable. Si avant de mourir il pouvait être heureux, ce serait mieux, en effet.
Ceci dit, Aristide est une personnalité passive et peu motivée généralement. C’est bien beau d’y croire, mais ça fait longtemps qu’il ne se donne plus les moyens d’y arriver. Sans être réellement dépressif, sa maladie est venue à bout de sa volonté, alors il erre un peu au petit bonheur de la chance. Il ne restera pas cloîtré chez lui, même si un simple rhume peut le tuer. Il va préférer sortir, même si au final il ne fera rien. Parce qu’Aristide est un gros fainéant, il n’aime pas faire des choses qui nécessite beaucoup d’effort, il n’aime pas se bouger le cul, plus vulgairement parlant. Alors il rôde, il rôde, il se laisse faire, il est ombre dans la masse informe que constitue la foule des rues de Milan, il ne fait rien, il erre, il a élevé ça au rang d’art et quand il en a marre de errer, il s’assoit à la terrasse d’un café, sort Les annales du Disque-Monde, commande une part de tartes au pommes et y passe facilement deux heures.
Et puis Cléopâtre vient pousser sa gueulante, et excédé – car finalement, on vient facilement à bout de sa patience - enfin il daigne ouvrir un peu plus les yeux, enfin il daigne ne pas se laisser porter par le courant. Parce qu’il faut bien que Cléopâtre, lui toujours actif, lui toujours en mouvement, agacé par la lenteur de son propre pactisant, ça lui apporte un peu de vie à son environnement mort. Et puis ça le fait sourire, de le voir se démener comme ça pour un vœu qu’il a déjà réalisé.
EXTÉRIEUR; C’est qu’en le voyant comme ça, il n’a pas bien fière allure, l’Aristide. Je veux dire, il mesure un mètre quatre-vingt-cinq de pure médiocrité. Ca se sent par tous les pores, mais il n’a même pas le choix, le pauvre. Aristide, il a les traits las, tirés, fatigués, quand ce n’est pas tout simplement agacé par votre comportement. Mais disons simplement qu’Aristide, son visage est assez triste, mélancolique, nostalgique, et tout plein de truc en ique qui vous ferez déprimer joyeusement. Parce que non, malgré son maigre sourire, Aristide n’est pas quelqu’un de franchement joyeux qui vous donne envie de faire la fête dès que vous le voyez. Il est plutôt même austère, ainsi glissé dans son long manteau noir, aussi sombre que sa chevelure décoiffée, qui ne ressemble à rien. Il fut un temps il allait chez le coiffeur, puis il a abandonné l’idée et a appris à se couper les cheveux tout seul, ce qui explique le fait que sa chevelure ne ressemble plus à rien – mais qui sait, peut-être que Cléopâtre va pouvoir arranger ça ? Aristide, il n’est même plus baraqué, il est maigre. Affreusement maigre et il ne peut rien y changer. Aristide, il est gris. Sa peau est grise, de ce gris qui vous rend malade et mal à l’aise, comme un couloir d’hopital mal éclairé. Rien qui fasse envie en somme. Aristide, il est banal. Il ne sort en rien de l’ordinaire, il est là, il accroche ses yeux sombres quelques part, et puis il disparait dans la foule, comme ces milliers d’autre visages que vous croisez tous les jours. Et vous n’avez même pas envie d’en savoir plus sur lui.
la vostra vita
HISTOIRE; Aristide regarda la silhouette rageuse ronger un bout de son canapé en cuir – quelle investissement inutile, d’ailleurs – sans trop comprendre. Cela dit, cela faisait bien sept jours que monsieur Battista ne comprenait pas ce qui lui tombait sur la tête et qu’il s’en contentait pourtant. Ca mettait un peu de gaieté dans son quotidien bien morne depuis un peu plus de sept ans maintenant. Certes il y avait toujours un voisin de pallier assez agaçant pour se plaindre des hurlement exaspéré de Cléopâtre, mais c’était toujours mieux que le silence pesant de son quotidien déprimant et banal.
Il y a sept ans, Aristide avait tout perdu. Il y a sept ans, sa vie s’était clairement fini et on ne lui avait même pas laissé le choix. On lui avait annoncé froidement, avec ce ton propre au médecin qu’il connaissait si bien pour l’avoir employé des nombreuse fois : « Je suis désolé, mais vous allez mourir. » Peut-être que lui ne le faisait que rarement dans ces termes, après tout, son but en tant que neurochirurgien était bien encore d’y croire, de faire son possible pour que ça n’arrive jamais. Mais quand on diagnostique le virus du SIDA, il n’y a plus à y croire. C’est une fatalité. Vous allez mourir et puis c’est tout, vous n’avez que vingt-sept ans, vous êtes marié depuis deux, vous avez eu le malheur il y a un six mois de tromper votre femme avec un bel ephèbe dans une boîte de nuit, de croire ses promesses d’amour. Et maintenant vous allez mourir.
Il y a sept ans, sa femme a divorcé, non pas à cause de la maladie, mais à cause de la tromperie. Et Aristide le comprenait et l’acceptait. Ce n’était pas comme si il l’avait véritablement aimé, sa Claudia. Elle n’avait été depuis le début qu’une couverture, qu’un moyen de montrer au monde sa banalité. Il n’avait jamais assumé ses penchants sexuels, et la dernière fois qu’il s’y était essayé, il avait eu cette foutue maladie. Et évidement, il avait dû prévenir Claudia. On ne cachait pas ce genre de chose à sa femme, c’était bien trop grave, bien trop facilement transmissible pour la mettre ainsi en danger, égoïstement.
Il avait signé les papiers, déjà fatigués. Il lui avait tout cédé sans même rechigner. Même sa collection de vinylles des Rolling Stones, il lui avait laissé. Et il l’avait regardé quitter la maison avec un faible sourire. C’était fini. Il se souvenait encore de la silhouette tremblante de sa femme dans ses bras, quand il lui annonçait la nouvelle. De ses larmes de rages, et de ses hurlements. C’était fini.
Et il n’avait pas compris, quand il y a une semaine, il s’était égaré devant sa fenêtre, tasse de café à la main, à regarder la lune rousse et à se dire qu’avoir une âme-sœur, pour lui tenir compagnie, pour finir ses vieux jours avec lui, ça ne serait pas si mal. Il y avait ce gosse, allez, lui donnait au maximum vingt-trois ans, qui lui avait dit « je te promet. » Et Aristide s’était dit qu’il n’avait plus rien à perdre, à y croire. Que ça ne pourrait pas lui faire plus de mal que ça. Alors il avait scellé ce pacte, sans en avoir saisi toutes les conséquences, avec un sourire.
« Je suis Aristide, et toi tu seras Cléopatre. » Et ce fameux Cléopâtre venait pour réaliser son souhait. Venait de réaliser son souhait. Et Aristide était bêtement heureux, de voir la teigne rousse se pencher sur Hippocrate pour lui hurler une nouvelle fois dessus :
« J’arrive pas à croire que j’ai le même genre de prénom que ce putain de chat malade ! »
Mais oui Cléopatre, mais oui, allez va, hurle encore un coup, ce n’est pas si grave. Et arrête de tirer la queue de ce maudit chat.
un mostro ?
RANG; B, et encore bien faible. POUVOIR; Aristide a la possibilité de fabriquer des pierres précieuses avec son sang. Alors ce pouvoir est très pratique, parce que le sang utilisé pour fabriquer les pierres est évacué, et n’oublions pas que c’est du sang porteur du VIH, et le sang renouvelé est sain. Ce qui veut dire que plus utilise son don, plus il évacue sa maladie. De plus, ses créations attirent, et il peut les revendre pour avoir de l’argent, chose dont il a cruellement besoin, n’oublions pas qu’il est au chômage. Cependant, de part le pacte récent, Aristide maîtrise que peu son don, et de plus, la contre partie, même s’il l’ignore encore, est assez lourde. Sur le long terme, s’il commence à vivre une relation stable, Mr Battista perdra peu à peu ses sens. Mais pour l’instant, il est bien trop content d’évacuer sa propre maladie pour se soucier de ce détail qu’il verra comme superficiel, mais oui. CAMP; En réalité, Aristide est bien trop mâture pour se soucier de tout ça, les événements actuels le dépassent déjà assez comme ça pour qu’il s’encombre en plus de savoir quel camp choisir. C’est une personnalité blasée et indifférente, pour l’instant, tant que ça ne le concerne pas directement, il ne s’en souciera que peu, voire pas du tout.
la vostra stella !
TYPE; Speccio. NOM; Cléopâtre. Quand on sait que son chat s’appelle Hyppocrate, on ne s’étonne pas que oui, Aristide ne sait pas choisir les prénoms. RELATION; Cela ne fait qu’une semaine qu’ils vivent en communauté et ils sont encore en train de s’apprivoisé. Ce que Aristide sait : depuis la venue de Cléopâtre dans sa vie, il a dû doublé sa dose d’aspirine quotidienne, sa maison n’est plus aussi bien rangée qu’avant, son chat est à cran et commence à le mordre, il rit plus souvent, et ne s’ennuie plus. Il est riche aussi, un peu plus, grâce à son don. Il sait que Cléopâtre lui est bénéfique, le fait sortir de sa léthargie et de son quotidien un peu banal. Il sait qu’il a des problèmes avec le voisinage, mais qu’il s’en fout. Il sait qu’il commence un peu à être heureux. PORTRAIT; Cléopatre, c’est un truc petit, qui grogne, qui hurle, qui râle, qui s’acharne sur son chat, qui le tire de force dans la ville, et qui le force à aller faire des trucs sensass – sérieusement, il est assez vieux pour dire sensass, oh pitié. Cléopatre, c’est un gars vraiment agréable à regarder – et Aristide a tendance à penser qu’il a de bon goût, même s’ils sont comment dire, peu conventionnels. Il a les cheveux rouge, flamboyant, comme ce feu qui dévore son stalla de ton son être. Il se demande si Cléo est heureux avec lui, par contre, il ne sait pas trop. Cléo il a des envie de liberté, il a des envies de se souvenirs. Et Aristide, dans sa grande inutilité, ne peut même pas l’aider. Pas qu’il n’a pas envie, mais il n’en est pas capable. Il n’est pas trop sûr de savoir comment satisfaire les envies de cette tête brulée. Cléopatre est rarement gentil, mais bon, l’italien continue de penser qu’il a bon fond – sauf avec les chats. Et puis. Et puis ça fait qu’une semaine, il ne peut pas encore dire grand-chose sur lui.
voi
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Dernière édition par Aristide Battista [Cléo] le Dim 12 Sep - 16:10, édité 2 fois
Alitia Toscane
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Sujet: Re: Aristide Mar 7 Sep - 13:22
Bienvenue sur UA! J'ai pas encore tout lu mais rien qu'avec le caractère je peux d'ors et déjà l'affirmer: J'aime Aristide.
Aristide Battista [Cléo]
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Sujet: Re: Aristide Dim 12 Sep - 15:52
Je sais que mon physique est bien pauvre, mais j'ai toujours eu une sainte horreur de ces derniers et l'ait un peu baclé, j'avoue. ENFIN.
J'ai l'honneur que la vieille croute de Cléo a enfin bougé son cul et a terminé sa fiche !
Et je remercie Alitia, je suis contente que le personnage te plaise ♥
July Zucchero [Jude]
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Sujet: Re: Aristide Dim 12 Sep - 17:12
JE KIFFE ARI ! ♥ Les mecs blasés à qui il faut un bon coup de jeune (ou de Cléo ~), c'est bien ! Donc, j'aime. C'est bien écrit, très agréable à lire et comme y'a aucun souci, je valide <3
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Sujet: Re: Aristide
Aristide
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