À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches...
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Sujet: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Sam 14 Mai - 11:54
The Servant~~Cells
La vostra identità
NOM; Cozar. PRÉNOM; Aodren qui signifie "au-dessus, royal". SURNOM; On lui en donne pleins, mais il est surtout connu comme Le Breton ou le Chapelier Fou. Les plus crétins pourraient se risquer à simplifier son prénom, à leurs risques et périls. Ses anciens compères maffieux, ironiques quant à ses longs monologues et sa manie de faire du bruit en dévastant tout le surnommèrent aussi "Baccano !", soit "Vacarme" en langue Française. SEXE; Toujours prêt à l'emploi ! Avec cette réponse-là, vous ne pouvez plus douter qu'Aodren est un mâle. DATE DE NAISSANCE; 11 Novembre 2000. Il a donc 27 ans. LIEU DE NAISSANCE; Brest, Bretagne, France. SITUATION SOCIALE; Célibataire coureur de jupons. MÉTIER; Détective privé. NATIONALITÉ; Franco-Italienne. Italien du côté de la mère et Breton du côté du père.
La vostra persona
INTÉRIEUR; La nuit est belle et les étoiles dans le ciel ressemble à une grosse varicelle. Il balaie cette phrase idiote de son esprit dans un mouvement confus de la tête. Ne pense pas à ces conneries. Seule une chose comptait : trouver cet enfoiré. Ce petit fumier, raclure des bacs à sables qui a osé s'attaquer à une petite fille et qui l'a sauvagement violé. Reprends ta respiration. Oui, c'est ça... doucement. Doucement. Sans te hâter. Ton cœur ne doit pas faire des ratés, pas maintenant. Le palpitant cogne dans sa poitrine, mais l'homme s'en cogne, il n'en a rien à foutre, il repense à cette gamine et son visage montre sa rogne. Il serre les dents. Dans le passé, il fut une vraie petite salope. Pas un enfant de chœur. Ses mains sont rouges comme la Tamise et indécrottables. Tout ce sang, tout ce sang versé. Ses pognes en ont eu des cous à étrangler, des boyaux à sortir et des gueules à fracasser. D'ailleurs, il ne s'est pas vraiment arrêté et continue à violenter. Il aime ça après tout. La Violence, c'est si bon. La Violence, on s'y glisse dedans tout entier, on l'aime, elle nous aime, on en jouit. Ces foutues mains ont aussi accusées, menties, dealées par le passé. Mais y a une chose qu'il n'a jamais fait. Une chose qu'il ne supporte pas : on s'en prend pas aux enfants, on s'en prend pas aux familles. Et cet enculé va payer, cet enculé va crever. Il va remuer toute la ville s'il le faut, il va la niquer cette pute milanaise, lui montrer qu'on ne se moque pas impunément d'un connard de Breton !
Oui, j'aime la Violence. Oui, j'aime les insultes. Je suis dur, plus dur que... Tu vois ce que je veux dire. La Violence, elle, elle te trahit jamais. Elle ne te fait pas de coups de putes comme sa copine le Destin. La Violence, elle t'aime comme tu l'aimes. Oh, bien sûr, si t'es pas assez intelligent, pas assez rapide, elle t’éclate la face la Violence. Mais tu t'y attends, tu sais qu'elle va le faire, elle t'attaque pas par derrière. Et c'est si bon de fracasser des gueules, de se fendre la poire dans le sang des autres et dans sa propre confiture de fraise. C'est jouissif, exultant, exaltant, libérateur et salvateur. La Violence, plus que la gentillesse, plus que la compassion, plus que la pitié, elle t'enseigne. Elle t'apprend.
La Violence est comme une amante charmante qui me hante Et qui me vampe, Douce tentatrice et dangereuse amante Violente comme la passion qui m'anime.
Moi je suis dingue de violence, j'en raffole, c'est ma drogue, mon addiction, mais c'est parce que la Violence je ne connais que ça. On ne connait que ça d'ailleurs. Les Guerres se succèdent, mais ne se ressemblent pas, l'homme ayant toujours de nouvelles idées dégueulasses d'armes et de tortures en tout genre. Moi, j'aurais voulu naitre au temps glorieux des "Ave Imperator, ceux qui vont mourir te salue !", où, faisant tournoyer ma hallebarde dans un sourire vorace et brisant les genoux d'un mec que j'avais côtoyé la moitié de ma vie ; répandant son sang couleur Tamise partout, j'aurais quand même été adulé et les culs de gonzesses se seraient alignés pour que je les empale dans une danse drolatique toute la nuit !
Aodren a fait des choses horribles. Il a torturé par exemple. Il continue toujours. Aodren est peut être un être violent, insensible à la souffrance d'autrui, mais c'est quelqu'un qui a son propre sens de la Justice. Une Justice dure, personnelle, la voie droite d'un maffioso presque repenti, un jugement intransigeant et incorruptible, mais une Justice quand même. Elle peut paraître déformée pour certains, mais outre son instinct, c'est elle qui la guide et lui permet de rendre ses sentences sentencieusement paillardes. Paillardes, oui. Il aime, affectionne, adore les tournures alambiquées, les phrasés pompeusement syntaxiques et fantasmagoriques, le verbe haut et envolé dans des firmaments inaccessibles, inextinguibles d'impétuosité et de sibyllins courriers. Son kiff, c'est les mots, son trip, c'est les monologues. L'homme en dégueulait des pagailles dans son esprit pendant qu'il crapahutait silencieusement derrière le pote de l'enfant de salaud qui s'était fait une gamine il y a peu. Son indic' improvisé, devenu cul-de-jatte après leur rencontre lui avait craché son nom. Dire qu'au départ il croyait vraiment qu'il ne parlerait pas... Quelle bonne blague. Ils parlent tous. Toujours. Le Breton n'en avait pas encore trouvé un qui n'avait pas moufeté. Sadique ? Connard ? Appelez-le comme vous voulez, détestez-le, craignez-le, aimez-le, il n'en a cure, il fait ce qu'il pense être juste comme tout à chacun, bien que lui ne s'encombre pas de banales problèmes éthiques.
Se débarrasser de ses limites, c'est être libre. Le Bien, le Mal, le Blanc, le Noir, qu'est-ce qu'on en a foutre ? Qu'est-ce que j'y peux ? C'est comme ça, qu'est-ce que j'y peux, faudrait savoir ce que tu veux, nananananana~~♫ (A MORT WILLEM !) A ce monde impitoyable, il n'y a qu'une réponse sensée : Il y a le Bien. Il y a le Mal. Parfois quelque chose entre les deux. Même la venue de l'Apocalypse ne change rien à ce principe... Mais tant d'individus méritent le châtiment... Et j'ai si peu de temps. Cet enfant de salaud va dérouiller, pas parce que je suis un bon samaritain, pas parce que j'aime sauver des petites filles en détresse, mais parce que la Justice, moi aussi j'connais. Ce fils de pute va tellement dérouiller que son enfer aura un goût de paradis.
Il sourit. L'enfoiré est assez loin maintenant. Il est temps d'attaquer. Aodren s'approche silencieusement et lui fout un coup de pied dans les valseuses et son couteau sous la gorge. L'interrogatoire va pouvoir commencer, on va se marrer. Il crie, il hurle. Le Breton se délecte de ses expressions. A ses questions, à ses jérémiades, le détective rétorque dans un langage grandiloquent et à côté de la plaque, se faisant passer pour un fou complètement fou. Ce qu'il était en fin de compte. Plongé dans tout cette violence, dans tout ce sang, dans tous ses meurtres, à travailler avec des monstres, on finit par devenir soi-même monstre. A la fin, il ne lui tranche pas tout à fait la tête, il la transforme plutôt en distributeur de pez, histoire que les corbeaux se régale eux aussi. Le sang imprègne ses chaussures comme il a imprégné tant de fois ses mains. Le palpitant est plus calme que tout à l'heure. Il connait sa planque maintenant. Il sait où il est.
Mon canon ? Prêt à l'emploi. Mes yeux ? En bonne état -bien fait pas de me mater un porno hier soir. Mon corps ? 'Va bien. Ok, mes poulets, c'est parti pour le Grand Carnage ! Étripons, violons, violentons ! Je vais lui montrer qui c'est l'Breton. Aux quatre coins de Milan qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon Puzzle. Moi, quand j'sors le grand jeu je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile ! ça va gicler !
S'il y a une chose à savoir sur le fils Cozar, c'est qu'il est loin d'être con. Des cases en moins, c'est certain qu'il en a, mais le modem a toujours été connecté si l'on peut dire. Réfléchir pour ce nouveau Vidocq était après tout une nécessitée dans son boulot de détective. S'il est aussi frapadingue et si allumé qu'on jurerait voir un sapin de noël, c'est parce qu'à l'instar d'un gaillard gaulois il est tombé dans une marmite. Marmite qui ici contenait moult paysages cinématographiques, romanesques ou théâtrales. De quoi garnir mille étagères de trous du culs dans votre genre. La poésie aussi ça le connait. D'une certaine façon, les foutaises qu'il déclame constamment sont une sorte d'exercice poétique perpétuelle, en vers libres et en proses. Ses paluches aussi, elles connaissent la poésie. Le quatrain d'un crâne brisé, le rejet d'une mâchoire fracassée. Et la césure, cette bonne vieille césure qu'est le craquement d'un bras cassé. Ah, douce poésie... Baudelaire chéri. Oui, Baudelaire est son idole, ce "décadent", parlant d'exhalations fétides, de femmes et de cadavres dans la même phrase. Il y a aussi les personnages de Lewis qu'il affectionne, tout particulièrement Le Chapelier Fou, le Lièvre de Mars et le Chat du Cheshire. Il joue, s'amuse à les parodier, à les transfigurer. Il n'hésitera d'ailleurs pas à vous plomber la gueule d'un bon coup de tasse de thé. Il est teigneux, l'enflure, 'faut pas l'oublier. Ouais, la connaissance, ça le connait. Aussi incroyable que ça puisse paraitre, les bouquins, ils les aiment et il était autant avide de filles à sauter que de livres à dévorer. C'est d'ailleurs pour ça qu'il s'est reconverti en tant que Détective, c'est à cause de cette solide intelligence bâtie comme un building à la va-vite-comme-j'te-pousse, à force de bégaiements au-dessus de leçons indigestes. Un mafieux de nos jours, après tout, ça peut plus agiter simplement le canon de son flingue. Époque pourrie où les violeurs sont normaux.
Son palpitant se remet à s'emballer. Sa planque se dessine dans la pénombre. Grande, austère. Heureusement, un violeur, ça n'a pas beaucoup de potes. Enfin, à part d'autres violeurs bien entendu. Y aura pas de gardes à défoncer. Il s'approche doucement, mais tombe. La douleur est là, fulgurante. Il murmure son juron favori « Pute Borgne ! » et serre les dents. Prend tes cachets. Oui, c'est ça. Il les avale. La douleur se dissipe. Oui, relève-toi maintenant. Va falloir faire le show après tout. Allez ! Il sort sa pétoire, avide de sang, prêt à en découdre et avance. La douleur est partie, mais il se doute bien que cette saloperie de souffrance reviendra bientôt, lancinante, comme un coup derrière la rotule. Plus besoin de faire dans la dentelle. Aodren défonce la porte, brandit sa pétoire et s'arrête, interdit. Il voit un truc qui cloche et qu'il avait pas prévu, con qu'il est : cet enculé a choppé une nouvelle gamine ce soir, n'en pouvant plus d'attendre. Et elle est là, prête à se faire copieusement empapaoutée. Ressaisis-toi, avec un peu de chance, la gamine est encore vierge ! Le violeur m'a vu, mais tout à poil qu'il est, il est trop lent pour saisir une arme et tente de se faire la petite avant d'trépasser -il l'en empêche en lui explosant ses deux jambes qui le soutiennent. La petite fille s'est évanouie.
Tant mieux, je ne sais pas m'y prendre avec les filles, si différentes de nous et à la fois si proches. Et puis, la compassion c'est pas mon truc. Moi, tout ce que je peux faire, c'est la sauver, être sincère et ne pas lui raconter des craques sur le fait que cette expérience la hantera toujours. Protecteur, c'est ma seule vraie qualité après tout. Je peux sauver, mais pas pardonner, je peux sauver, mais pas consoler.
Le Franco-Italien se dirige vers le fumier, qui tente de ramper. Pathétique et futile tentative. Le show commence. Je le retourne. Son regard a quelque chose de gratifiant. Certaines nuits me sont favorables. C'est dans le regard horrifié qu'il lance, lorsqu'il voit le couteau se diriger vers son croupion, que Aodren commence à croire que Dieu existe. Le sang gicle. Toute sa gouaille et sa maîtrise oratoire font encore merveille lorsqu'il lui susurre à l'oreille, pendant qu'il l'enfourne avec son couteau, « J'vais tellement t'enculer que quand tu bailleras, on verra le jour se lever. » ou, un peu plus tard, « J'sais pas toi, mais moi j'me fends la gueule ! » Après, il le laisse là, agonisant. Il entend les flics qui arrivent, il les a appelés. Il pourrait rester et faire montre de son effrayant charisme pour se disculper, mais il a pas que ça à foutre. Il efface ses empreintes. Il a eu le temps de vérifier si la fillette s'était bien faite prendre par l'autre (et il avait eu alors la bonne idée d'éviter d'appeler les flics à ce moment-là, pour ne pas qu'il tombe sur une drôle de scène qui aurait pu le faire aller en tôle). Il a fait son job, ces raclures de rabouins peuvent se démerder. La petite fille ne vit qu'une ombre s'enfuir dans la nuit, humant l'air frais de l'aube et déblatérant des conneries.
« I'm a poor lonesome jerk-boy and a long long way from home.~~♫ »
EXTÉRIEUR; La nuit, il ment. La nuit, il vagabonde entre les rares passants. Sa dégaine surprend, étonne, fait sourire. Mais il n'en a cure. Il avance, froidement, le regard toujours fixé sur quelque chose dans le lointain. Sa route, il est le seul à la voir, seul contre tous. Et la nuit, comme toujours, l'appelle. Dès que les lueurs du jour disparaissent dans l'hémisphère, il revit enfin. Quand les honnêtes gens sont rentrés chez eux, lui il sort, s'abreuver de cette noirceur rassurante. Doux écrin pour sa Violence, pour sa Justice. Et c'est toujours par la même chose qu'il commence, n'en déplaise à la logique : un pied dans une chaussette grisâtre, puis un autre pied dans une autre. Il caresse doucement et apprécie la sensation réconfortante du textile. Puis vint un caleçon, un boxer suivant l'humeur du moment. La couleur ? Il s'en désintéresse complètement. Ses jambes fines et musclées se lèvent alors et se dirige vers sa petite penderie, dans un coin. Il l'ouvre. Une forêt de costumes quasiment identiques lui font face. Ils sont tous assez simples, de coupe classique. Mais ce sont des costumes, synonyme de classe, de charisme en ce monde présidés par des hommes en costards-cravates. Lentement, tel un super-héros, Aodren en choisit un et le sort de l'armoire, l'envoyant sur le lit. Il se baisse et prend un pantalon de même couleur, d'un noir profond, parfait pour se fondre dans la nuit, parfait pour passer inaperçu. Tout simplement... parfait. Il fait un rapide pas sur le côté, se penche et pioche dans une petite colonne de chemises blanches. Simple, mais efficace. Comme un coup de poing dans la face. Ces vêtements, c'était plus que des bouts de tissus divers et variés. Ces vêtements, c'était lui. Non pas que le bougre était superficiel, mais ils représentaient ce qu'il était. Une force sur laquelle il fallait compter, présent dans l'engrenage des évènements depuis longtemps, immobile, attendant son heure, mais qui se révèle d'un coup, éclaircissant la scène de sa présence. Oui, ces vêtements avaient l'air simples, mais c'était dans leur simplicité que résidait toute sa prestance. Après tout, qui pourrait penser qu'un mec habillé dans un costume quasi-minable pourrait vous balancer du Baudelaire et faire des références que même votre Grand-père fin lettré ne connaitrait pas tout en vous flinguant les deux genoux d'un élégant mouvement du poignet ?
Il se retourne, se dirige vers le lit. Son dos sculpté par des nages souvent répétées en été dans le lac de Côme porte de nombreuses cicatrices. Toutes ont des causes différentes. Rixes, bagarres plus sérieuses, règlements de comptes, tortures diverses et variées. Estafilades, cratères, marques, balafres et sutures cicatrisées. Sa main, œuvre gothique ressemblant à une araignée blanchâtre et parcourue de callosités à force de cogner, se déplace. Elle gratte son torse lui aussi parcouru par quelques cicatrices, sculpté dans le sang et la fureur de nuits moites exhalant une odeur de fornication. La musculature est sec, fine et efficace. Aucun centimètre n'est composé de gras, le corps de l'ex-maffieux, rompu aux combats depuis sa prime jeunesse, faisant principalement office de machine à tuer, défourailler et étriper toute victime potentielle, soit toute espèce vivante. Lentement, il enfile ses vêtements en commençant par la chemise, lentement, il retrouve sa vraie personnalité, ce qu'il est vraiment. Sa veste de costume, non fermée, vient trôner au-dessus du tissu immaculé. Il prend une cravate noir comme ses desseins et l'enfile négligemment autour du cou. Lentement, peu à peu, il devient une ombre. Une Ombre dangereuse et vicieuse, comme cette époque, évoluant dans la nuit, plongeant ses pognes avec un grand sourire dans toute la boue et le sang de ce monde. La fange est son domaine. Là où certains détournent le regard, lui il fixe l'abîme sans hésiter, toujours avec une gueule qui ferait pâlir le Joker de jalousie. Pourquoi craindre le noir ? Pourquoi craindre l'obscurité ? Nous évoluons tous dans un monde de sang et de carnage, dans un monde froid et impitoyable. Ne le voyez-vous pas ? C'est pas Dieu ou Allah qui génocide avec passion, c'est pas Dieu ou Allah qui viole, violente et tue sans regrets, c'est pas Dieu ou Allah qui détruit toute choses. Les Bétyles sont brisées, n'existent plus. C'est nous. Nous seuls. Nous sommes seuls, quand on lève les yeux au ciel, la seule réponse qu'on aura, ce sont les ténèbres muettes et silencieuses d'un ciel de nuit. Dans la tourmente de la nuit crépusculaire, il n'y a que nous. On se détourne des cadavres et des charognes avec un air de dégoût, mais on porte tous un peu de firmament sordide et violent en nous. Son gris regard regarde la ville en contrebas par sa fenêtre grisâtre. Il pense. Ses pensées défilent tel un fleuve dans son esprit, un fleuve qui ne s'arrête jamais totalement, se brisant seulement sur des rochers composés d'ossements humains.
Son imaginaire est morbide et répugnant, tout comme lui. Les bâtiments se reflètent sur son faciès, translucides symboles sur sa face un peu halée. L'ébène est dans son cœur. Son visage, loin d'être celui d'une sanguinaire brute est pointu et beau. D'une beauté révoltante et répulsive. Son nez dont la pointe est comme un petit surin expulse une fumée blanchâtre sur la vitre. Elle est écrasée, dispersée puis monte au plafond doucement en tourbillonnant. Comme les hommes dans moult religions. Sa bouche légèrement pulpeuse est refermée voracement sur une clope de sa marque préférée, Red Apple, et offre un sourire inquiétant à la vitre. A la ville.
Je connais le vrai visage des villes. Elles me redoutent. Elles n'aiment pas qu'on fouille dans leurs entrailles, qu'on découvre leurs abcès, leurs petits secrets tordus. Il n'y a rien qui puisse échapper à mes yeux gris. Rien qui ne peut échapper à mon nez, à mes oreilles. La nuit est mon amante, ma conseillère et ma maîtresse. Elle me conte les méfaits des cités tentaculaires, des villages et des villes qui se croient à l'abri de quiconque. Je connais chaque recoin pervers de Milan, chaque impasse puante de ce grand animal galeux qu'on nomme capital. Je sais où sont les lieux qui puent la mauvaise conscience, qui exhalent une fragrance de pourriture, de sexe et de crasse.
Son regard perçant se détache de la ville pour finir par enfiler ses deux derniers vêtements fétiches. D'un pas maîtrisé, mais d'où l'on peut sentir palpiter une énergie sauvage et impavide, il s'avance vers sa table de chevet et prend un couvre-chef. Un feutre. Un borsalino, objet d'années passées et oubliées, années où la Mafia régnait en maître, ou le monde était aux Tony Montana et aux Al Capone. Il l'enfile, le chapeau couvrant sa chevelure courte et hérissée et projetant une ombre inquiétante sur son faciès, faisant ressortir son regard couleur acier, le rendant plus menaçant. Plus captivant. Plus effrayant. Le Breton replace sa coiffe et lisse l'un de ses accroche-cœurs, petit Charybde tentateur. Ses chaussures sont mises. Enfin, il se dirige vers la porte, non sans être retourné à sa table de chevet pour y prendre Les Fleurs du Mal de Baudelaire qu'il met dans une poche de la dernière partie de son attirail : son manteau. Son vieux trench-coat un peu élimé sur le dos, Aodren redécouvre enfin son identité. Ce qu'il ait au plus profond de lui. Un justicier. Dur, solitaire, plongé volontairement dans les ténèbres, ombre protectrice délibérément excessive. Certains sont des héros au grand jour, d'autres évoluent dans le ciel couleur goudron. Certains sont bons, d'autres réalistes. Il vérifia que ses médocs étaient bien à leur place, tâta avec délice le couteau présent dans sa poche et le flingue présent dans sa veste, puis mit un pied dehors, dans son élément, dans son univers où Nyx était reine. Erèbe hurlait. Il était mon allié. Et moi son esprit. Un chat feula dans le lointain. Et une ombre se glissa dans la noirceur rassurante de la nuit...
voi
Prénom ou pseudo habituel; Kain, Caïn. Avatar; Reborn adulte de Katekyô Hitman Reborn (KHR, comme plusieurs autres membres de ce fow, n'est-ce pas Vito...?), mais également une image de Rorshach de Watchmen que j'utilise souvent. Avez-vous lu le règlement ? Code validé par Leo. Avec des bananeuuuuuh ! Comment avez-vous connu le forum ? Luisa me l'a montré y a un bon moment, mais elle n'a finalement réussie à me trainer jusqu'ici que récemment. Un mot à dire ? Jésus est noir et Dieu est un ornithorynque violet. Ah. Aussi. Il faudrait venir sur la CB plus souvent les gens, le nouveau que je suis s’ennuie et voudrait bien commencer à connaitre les membres.
Dernière édition par Aodren Cozar [La Vieille] le Ven 24 Juin - 22:34, édité 33 fois
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Sam 14 Mai - 11:56
Baccano! OST~~Baccano no Theme
un mostro ?
RANG; A. POUVOIR; Son pouvoir est connu sous les termes de "Vitesse des vecteurs" et consiste à influer sur la vitesse des vecteurs du mouvement pour provoquer divers effets plus ou moins puissants. Ainsi, Aodren peut accélérer ou ralentir toute chose qu'il envoie ou qu'on lui envoie, indépendamment de leur poids ou de leur taille (enfin, il va pas vous balancer non plus des gratte-ciels dans la gueule, hein). Les possibilités d'un tel pouvoir restent illimités. Au vu de sa force cependant et des dégâts qu'il pourrait causer, de même qu'à cause de sa contrepartie terrible, le Détective préfère principalement l'utiliser comme moyen de défense en dernier recours en projetant divers éléments (comme un caillou) sur son ou ses adversaires. Néanmoins, un caillou projeté grâce à son pouvoir peut fort aisément vous trouez la paillasse ou même éclatez une voiture de part en part... Bon, encore faudrait-il arriver à vous visez avec un caillou...
CONTREPARTIE; Un grand pouvoir implique un grand pourboire. Aodren possède un pouvoir si puissant qu'il préfère ne pas l'utiliser sous peine de se faire trop remarquer et la contrepartie qu'il a reçu ne l'encourage pas à l'utiliser davantage. En effet, sa contrepartie fait en sorte qu'il reçoit une douleur cuisante à chaque fois qu'il utilise son pouvoir. Et plus il utilise celui-ci, plus il l'emploie pour faire des trucs déments, plus il s'en sert sur de grandes choses et plus la douleur grandit, croît, se développe. De plus, effet pervers de la chose, la douleur qu'il reçoit est belle et bien physique et non mental comme on pourrait le croire. Si par exemple Aodren ralentit une balle, il a de grandes chances de recevoir tout de même la douleur que celle-ci lui aurait infligée s'il n'avait pas usé de son pouvoir. De même, la douleur est si inimaginable qu'il est sans doute le seul Pactisant a avoir des séquelles de sa contrepartie. Le bougre met à cause de toute cette douleur son corps à si rude épreuve qu'il en garde des courbatures et des élancements chroniques, la douleur ne disparaissant jamais totalement, l'obligeant à se droguer aux médocs pour vivre quotidiennement. La douleur peut parfois être telle qu'il tombe même dans un état comateux. Autant vous dire qu'Aodren ne l'utilise pleinement qu'en dernier recours, préférant le bon vieux, mais efficace gauche-droite, son couteau et son flingue. CAMP; Le sien ! Comme s'il allait se faire dicter sa ligne de conduite par deux gamines à peine sorti du coma ! Mais La Vieille le fait chier avec ça, soit disant que ses instincts la titillent... Mes fesses, ouais, c'est encore ces ragnagna qui la travaille. Allez, am stram gram... On va dire July tiens. La plus facile à berner.
la vostra stella !
Feat Dr. Kureha de One Piece
TYPE; Umana. NOM; La Vieille. La pauvre bougresse n'a même pas eu le temps de faire une suggestion, que cinq secondes après être apparue, elle écopait déjà de ce surnom-nom peu sympathique et qu'il est resté. Elle s'efforce toujours de lui faire changer de nom, mais à chaque fois qu'elle va en prononcer un nouveau qui lui plait bien, un évènement quelconque fait que l'on empêche (genre un camion qui couvre ce qu'elle dit en passant, elle qui tombe dans une bouche d'égout, etc...). RELATION; La relation entre les deux êtres est étrange et présente plusieurs facettes. Tout d'abord, La Vieille a une très forte attirance pour Aodren, à son grand dam. Elle l'aime, l'adore, le couve, et est très jalouse avec lui. Inutile de dire que les situations cocasses se multiplient et que le Détective se fait constamment taxer de gigolo. Mais, l'aimant sincèrement et comprenant bien qu'elle ne pourra jamais être en couple avec lui, elle le conseille, l'aide, le supporte, seule amie qu'il ait vraiment. Une relation amicale et un peu mère-fils assez tordu et grotesque s'est formée entre le Pactisant et sa Stella par nécessité plus qu'amour véritable. Cependant, les deux êtres ayant un caractère bien trempé, ils se détestent et se provoquent cordialement et tout le temps, celle-ci aimant bien foutre la merde dans les affaires de notre redresseur de torts. De plus complètement lunatique face à sa passion pour Aodren, celui-ci a appris à craindre cet amour déraisonné et insupportable, mais surtout malsain (et oui, devoir fermer ses fenêtres et sa chambre à double tour pour éviter de se faire violer est plutôt malsain comme situation). Si Aodren apprécie sa Stella qui s'est révélée très autonome par rapport aux autres êtres venues des étoiles, il n'en reste pas moins dubitatif sur ses actions et sur ses pensées en général et se méfie d'elle comme de la peste. Néanmoins, ayant besoin d'elle (notamment pour qu'elle l'aide dans ses enquêtes en récoltant des infos ou parce que c'est la seule qui peut le sauver lorsqu'il se retrouve dans un état pitoyable à cause de l'utilisation de sa capacité) et elle ayant besoin de lui, les deux collaborent et forment un duo particulièrement rodé et efficace malgré quelques dissensions internes. EN FAIRE UN PRÉDÉFINI ? Non.
PORTRAIT; La Vieille est un Stella atypique et cela déjà parce qu'elle ne se présente pas sous la forme d'une femme jeune et délicieuse, mais plutôt d'une sorte de vieille rockeuse complètement tarée. Ses tenues vestimentaires sont la plupart du temps extravagantes, mais surtout de mauvais goût pour une femme d'un âge mûr. Plutôt à tendance rockeuse ou hippie, ses vêtements sont sans aucun doute tous à qualifier de vintage et présentent souvent son nombril et son gros anneau d'or qui y est percé. La deuxième chose qu'on remarque chez elle, c'est sa vigueur. La Vieille a la niaque et ça se voit ! Elle a même plus d'énergie que le détective et est constamment entrain de bouger, drôle de vieille hyperactive, une des raisons qui fait qu'on ne peut pas vraiment dire qu'elle habite avec Aodren. Plus autonome et avide de liberté que les autres Stellas, amoureuse passionnée pourtant de son Pactisant, La Vieille a le mérite d'être de bon conseil et d'avoir acquis une certaine expérience en observant les humains. Assez énergique et fêtarde, protectrice et provocatrice, on pourrait dire qu'elle est le pendant sympathique du Breton. Attentionnée, elle est sans doute la seule qu'il laisse s'approcher de lui, éternel solitaire et véritable bombe à violence. Elle est très sociable et apprécie la compagnie des autres, si bien qu'elle ramène sans cesse à Aodren des gens qu'il ne veut bien entendu ni rencontrer, ni voir. Elle est celle qui influence le mangeur de crêpes et lui permet parfois d'être aimable et "presque" gentil (faut pas pousser non plus), lui permettant de se confier à quelqu'un (même si c'est la plupart du temps indirectement) et de montrer une facette plus humaine de lui...
Dernière édition par Aodren Cozar [La Vieille] le Ven 24 Juin - 13:17, édité 8 fois
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Sam 14 Mai - 11:56
la vostra vita
HISTOIRE;
Blues Brothers OST~~Peter Gunn Theme
♦ CHAPITRE 0. I N T R O {La Galaxie, l'Univers et le Reste}.
Au commencement était l'Univers...(Par ailleurs, Bouddha, Allah et Dieu, qui sont des supers potes, rappelons-le, décline toutes responsabilités sur la création d'Aodren, étant parti à ce moment-là boire un canon à une fête organisée par les Dieux d'un autre Univers) un ensemble de trucs qui gravitaient autour d'autres trucs dans un amas de vide intersidéral. Puis, un beau jour, SHBAM ! SHBIM ! SHAZAAAAM ! Notre bonne vieille galaxie pointa le bout de sa gueule, toute fière et pimpante, jeune et farouche, avide d'en découdre et ambitieuse comme pas deux garces peuvent l'être. Cette salope eut alors une idée grandiose : elle allait faire dans l'originalité et inventer un truc nouveau qu'était pas bien présent dans l'coin : la Vie. Ouais, elle trouvait cette putain d'idée foutrement fun. Elle se mit donc à agiter la soupe inter-galactique et ni une ni deux, elle créa sur une de ses planètes la première goutte de pluie. Déjà, les rochers commencèrent à gueuler contre le ciel qui leur mouillaient la gueule impunément et inventèrent un parapluie cosmique qui fut ensuite détruit par le boss de la Galaxie, Dieu qui passait dans le coin. Soumises et devenant au fur et à mesure du temps des masochistes accomplis, la terre ferma sa gueule et s'fit inonder la caillasse. Après moult générations granitiques, la légende du parapluie cosmique se perdit pour être ensuite redécouverte au Quatrième Siècle Avant J-C le bien nommé (qui est black, n'en déplaise à tous ces connards de la Renaissance) par des Chinois (et oui, encore eux !), mais ceci est une autre histoire, messieurs-dames. Bref, la Vie naquit et la Galaxie fut fière. Dieu allait pouvoir l'augmenter et elle n'aurait plus à passer sous le bureau. Même si elle adorait cela, la coquine. Elle s'éclata pendant des décennies à faire des croisements plus que louches qui feraient peur à n'importe quel congénital aujourd'hui et s'éclata avec l'aide de Son Très Saint Supérieur à inventer des trucs marrants comme la fornication. Et l'ornithorynque. Rassurez-vous, on ne se moque pas du tout des ornithorynques. Même qu'on les aime bien ces erreurs de la nature. Bref, après avoir inventé pleins d'animaux rigolos, elle décida de donner une promotion à une espèce au hasard pour lui coller un cerveau. Parce que bon, les dinosaures ça va plusieurs millions d'années, mais après y en a marre qui font que se bouffer. Donc, elle leur explosa leur face avec un bon gros schmilblick volcanique et les survivants furent promus en tant qu'étapes suivantes de l'Évolution. Ce qui fait toujours bien sur le C.V. après tout. Suite à cela, elle choisit ces foutus singes tout simplement parce que c'était ceux qui adoraient le plus copuler comme des sauvages tout le temps et partout et que voir des gens copulaient, cela lui rappelait le bon temps avec Dieu. Et que c'était surtout foutrement drôle à mater...
I N T R O {La Terre, planète globalement inoffensive}.
Les singes se révélèrent foutrement intéressants. La meilleure idée qu'elle ait jamais eu. Quarante-deux cobayes macaques furent nécessaires pour arriver à pondre des exemplaires viables, tout poilus (une erreur sur les croquis, cherchez pas à savoir le sens des poils), mais capable d'ingéniosité. Ils inventèrent pleins de trucs qu'elle leur avait à peine soufflée, comme le xylophone, la musique, le pet, mais surtout la violence, la guerre et la religion. Dieu fut bien content qu'on le vénère alors qu'il avait rien demandé et entreprit d'envoyer son pote Allah et son pote Bouddha dans les coins du globe qu'ils avaient hérités à la courte paille. Dieu s'occuperait au final des pignoufs européens, Allah des pignoufs en-dessous de l'Europe et Bouddha des pignoufs asiatiques qui poussaient à vitesse grand v. La Galaxie leur pria d'abord d'attendre un peu, le temps qu'au moins les gugusses aient inventés de bonnes armes pour se poutrer la gueule, histoire de rendre la chose un peu plus intéressante. Pendant des décennies, Dieu et ses potes jouèrent donc au poker tout en matant du coin de l’œil l'évolution humaine qui n'en finissaient pas de s'habiller bizarrement, de se foutre sur la gueule et d'ériger des trucs grandioses, mais un brin inutiles sur les bords. Après quelques siècles, Dieu et ses potes se mirent enfin à aller causer aux Humains, histoire de voir la tronche qu'ils feraient quand ils sauraient que des types les mataient depuis leur création. L'attente ne fut pas bien longue et l'Humanité se retrouva scindée entre deux camps : les Infidèles et les Hérétiques. Les Infidèles étaient des types gros et blonds qui croyaient en Dieu. Les Hérétiques étaient des types enturbannés et légèrement blackos qui ne voulaient pas bouffer de porc parce que le porc, c'est rien qu'un gros dégueulasse et qui croyaient en Allah. Mais qui le croyait moche et qu'il ne voulait donc pas représenter. Après cela, ce ne fut que Guerre, guerre et guerre ! De religions, pour une chips, parce que machin a dit du mal sur la sœur de machine, bref, ce ne fut que poutrages sur poutrages. La paix n'était que de trop rares périodes entre deux guerres. La Galaxie et Dieu & co en eurent marre et ourdirent un plan pour ouvrir les yeux à cette saloperie d’arriérés qu'étaient les Humains en les manipulant pour créer deux Guerres Mondiales. Leur petit chef-d’œuvre, la Deuxième, plus communément appelée par son nom de mission "Opération Petit-Moustachu-Teigneux" (qui donna par la suite un autre petit moustachu, mais cette fois-ci plus gentil et plus avide de sous que le plus ignoble des Juifs stéréotypés qu'on nomma Mario) n'eut véritablement de succès que grâce à la über méga bonne idée de Dieu d'emmerder un petit artiste revanchard en lui faisant rater trois fois son concours d'entrée aux Beaux-Arts. La suite, on la connait tous...
Quelques temps plus tard, en 2000 précisément, un petit enculé-né naquit pendant une escapade que Dieu et ses potes prirent, laissant éméchée et sur le carreau la Galaxie qui ne put rien faire pour empêcher que ces couillons de l'Administration utilise leur croquis d'un nouveau genre de Dictateur-mégalo (le dernier étant trop peu subtil pour prendre la relève du magnifique Adolf H. avec son Karcher et ses phrases tueuses de dictionnaires) et le refile dans le ventre d'une néo-hippie-raveuse-anarchiste maffieuse Italienne qui passait par là et qui était en couple avec un néo-libéraliste-raveur-anarchiste maffieux Breton.
Zoku Sayonara Zetsubou Sensei OST~~Zoku Sayonara Zetsubou Sensei Opening Full
♦ CHAPITRE 1. E N F A N C E {Parents Wars : va crever pour l'espoir}.
Les parents d'Aodren ont toujours eu une manière particulière de vivre. Papa et Maman étaient des espèces de néo-hippies fornicateurs et libérées, truands à leurs heures perdues et véritables modèles à suivre pour tout jeune garçon digne de ce nom. Chacun pouvait en effet se targuer d'avoir un casier judiciaire long comme un bras pour diverses activités. Vols, escroqueries, racolages, coups et blessures, refus d'obtempérer, insultes à des représentants de l'ordre, exhibitionnisme... Les deux êtres, lorsqu'ils s'étaient rencontrés à une soirée minable, à moitiés défoncés et n'ayant qu'une seule idée en tête, savoir si la personne qu'ils étaient entrain de baisées était bien une femme, se trouvèrent bien en effet. Complètement faits l'un pour l'autre, âmes sœurs si rares, ils avaient les mêmes centres d’intérêts, les mêmes activités et partageaient finalement tant de points communs que cela en devenait plus que sordide. Ils dansaient éternellement une drôle de rumba, oscillant entre leurs vies fantasmagoriques et déconnectées de la réalité et la violence quotidienne que deux Junkies passionnés devaient s'infliger tous les jours. C'était des cris, des batailles, des énervements et des baisers, des caresses, des heures passées à s'aimer dans les bras de l'un et de l'autre... Comme une drôle de rumba. Cette danse était le meilleur moyen de parler de leur relation. Tumultueuse ? Orageuse ? Aimante ? Oui, trois fois oui. Chacun s'abreuvait de l'autre, le détruisant inexorablement et l'aimant passionnément. Le Monde était le leur. Ils ne l'imaginaient pas sans eux. Ils ne pouvaient pas mourir. Ils s'aimeraient et se consumeraient en une danse mortelle jusqu'à la fin des temps. Vivant dans une vie factice faite d'illusions, les deux fous vociférant leur amour se plongèrent dans le monde sordide et violent de la Mafia pour combler leur envie de risques. Pour que leur tempête et leur destruction soit partagé avec le plus de personnes. Ils se montrèrent zélés, montrant les fleurs et les tigres dans leurs cœurs, tuant, trompant, s'aimant toujours, passionnants et terrifiants amants. Taxés maintes et maintes fois de Couple Diabolique, leurs frasques augmentèrent leur réputation et leur charisme étrange fascina si bien qu'ils se retrouvèrent finalement à la tête de leur propre famille, Benoni Aodren Sr. prenant le nom de sa femme, Cozar, pour être plus facilement accepté parmi le pays natal de son épouse. Fiorenza et Benoni décidèrent alors d'exprimer leur amour en donnant naissance à un enfant. Leur enfant. Aodren Jr. Faliero Cozar naquit lors de la seule nuit d'amour véritable qu'ils passèrent ensemble et son histoire allait donc pouvoir commencer...
Death Note OST~~Death Note Opening 2
E N F A N C E {Papa et Maman, j'ai raté votre visite à la prison !}.
Mon enfance ne fut pas véritablement malheureuse, ni même heureuse. C'était un étrange tourbillon dans lequel j'étais pris avant même ma naissance et dont je ne pouvais m'extirper tout simplement. Je ne sais d'ailleurs pas comment j'arrivais à me débrouiller jusqu'à l'âge de sept ans avec des parents tels que les miens. Toujours complètement à l'ouest, ne se souciant de rien, mais m'aimant d'un drôle d'amour, je dus apprendre très tôt à m'occuper de moi-même et à ne pas compter sur autrui pour faire quelque chose. Même s'ils semblaient fantasques, ils se souciaient de moi et de leur Famille et nous vivions tous une drôle de vie ensemble. Je grandissais vite, poussé par une soif incompréhensible pour les gens normaux. Dire que je n'ai pas eu d'enfance pourrait être perçue comme une tentative de s'apitoyer, mais ce n'est que la vérité nue. Ce que j'ai vécu n'était qu'un simulacre mort-né comme une musique discordante qui ne vous fait pas saigner des oreilles. Lorsqu'on regarde l'abîme, l'abîme nous regarde aussi. Et voir la folie dans les yeux de ceux que tu es censés aimer inconditionnellement te montre la réalité de ce monde. Tu nais seul, tu vis seul et tu crèves seul. Tu t'agites toute ta vie pour trouver chaussure à ton pied, tu rencontres des gens, épouse des filles, mais à la fin, c'est toujours la même rengaine : tu es seul. Je l'apprenais à mes dépens, étant transbahuté toute ma jeunesse entre le logis de la grand-mère Bretonne en France, l'Italie où la Famiglia Cozar prenait soin de moi et les prisons où finissaient irrémédiablement mes parents, ceux-ci sombrant encore plus dans leurs fantasmagories lorsqu'ils étaient séparés, inséparables immoraux. Perdu, je m'enfonçais de plus en plus loin dans la solitude, durcissant mon cœur et reniant ma faiblesse. Je ne pouvais comprendre ces choses et surtout accepter la vérité. Tout m'apparaissait sibyllin. Une seule chose me permettait de garder mon esprit en éveil, c'était la seule chose à laquelle je me raccrochais : la culture. Immortelle, invincible, intemporelle. Elle était toujours là pour moi, sous des formes diverses et variées, comme tant d'avatars pour m'aider. Je découvrais principalement le cinéma et la littérature, puis plus tard, la musique m'attira contre sa poitrine pleine de promesses...
Gorillaz~~Feel Good Inc.
♦ CHAPITRE 2. A D O L E S C E N C E {Flétrimés étaient les borogoves}.
Il était dînheure, les visquileux toves Dans l’herbaloin gyrotaient et vrillaient ; Flétrimés étaient les borogoves, Les verchons éloindés gosillaient. ▬ Extrait du poème du Jabberwocky de Lewis Caroll.
Toute son enfance fut un odieux mélange discordant, un patchwork lugubre et sordide qu'aucun jouet n'aurait pu rendre plus normal. Ou aucun jouet n'avait sa place. Lui-même, pour échapper à cette réalité loin d'être terre à terre, d'un gris terne et métallique, s'évada dans un monde à l'image de celui de ses parents. Fantasmagorique. Fantasmatique. Fantastiquement improbable. Un monde à la portée de tous : la lecture. Ce fut une découverte étonnante, fascinante, bouleversante pour le petit garçon qui se changea bientôt en jeune homme. Les livres fantastiques et ceux qui parlaient de mondes contre-utopiques tels que Le Meilleur des Mondes ou 1984, les romans graphiques de Frank Miller et Alan Moore, les comics de super-héros et surtout ceux qui parlaient de justiciers sans pouvoirs comme Batman ou Question l'aidèrent à se construire, à défaut de réelle éducation par ses parents. Alors élevé principalement entre la matriarche paternelle Bretonne héritière de la french connection et la Famiglia Cozar Génoise en Italie, Aodren n'avait pas vécu comme les autres enfants. Façonné par les deux côtés familiaux, loin d'être honnête, il s'était peu à peu enfoncé dans la même voie que ses parents, apprenant le métier malgré son jeune âge. Tenir un pistolet, savoir les reconnaitre, les manier, tirer. Savoir prendre en filature, ne faire confiance à personne, savoir nouer des contacts avec les gens qu'il faut... Ne jamais trahir l'Omerta, ne jamais trahir le secret. Sa vie n'était pas la sienne, elle était celle d'un corbeau riant lugubrement sur son épaule, glissant silencieusement dans une voie loin de toute lumière, loin de tout héroïsme, comme jamais il n'en avait rêvé auparavant. Le bruit des balles dans le corps de quelqu'un et la sensation de celles qui s'arrêtent sur son gilet pare-balle étaient plus familières pour lui que des paroles de réconfort ou des marques d'affections quelconque. Il eut l'âge et bientôt, après l'entrainement, il entra officiellement chez les Cozar, prenant leur nom et habitant définitivement à Gênes.
Tout s'enchaina alors, sa vie prenant une nouvelle tournure, devenant un singulier personnage ombrageux. A défaut d'avoir connu une autre voie, il s'engouffra profondément dans celle de ses parents, habité par cette crise d'identité qui l'avait toujours agité. Il devint excentrique, il se façonna un personnage qui devait être lui, qui devait lui ressembler. Il n'était rien en lui-même, rien qu'un produit raté, pas fini, laissé à l'abandon, son esprit percé par le bruit des fusillades et son cœur meurtri par ce qu'il voyait tous les jours. Puis, vint la découverte des films. Tous ses longs-métrages, fruit du cinéma, changèrent à nouveau sa vision du monde et de lui-même. Ses films préférés, Sin City et Pulp Fiction lui montrait un monde décalé et pourtant corrompu, un monde qui ressemblait au sien et dont il apprit enfin à rire. Son personnage s'étiola face aux salves meurtrières de rêves, lui donnant une nouvelle apparence, faisant tomber les morceaux pré-construits d'une aberration qu'il avait lui-même créée dans le but de se sentir vivre. Sa véritable personnalité émergeait enfin, sortant de ses cavernes baignées d'ombre pour se présenter à la chaleur réconfortante du soleil. Pour la première fois de sa vie, le jeune homme se mit à rire de bon cœur, à plaisanter. Sa vision du monde lui apparut enfin. Un idéal. C'est ce qui lui manquait. Et alors que quiconque aurait pu croire qu'il oublierait sa vie d'avant et la Mafia, il se laissa cette fois-ci emporter dans cette violence de son plein gré, n'ayant après tout connu que cela. Mais enfin il pouvait avancer la tête haute et tout en déclamant des vers de son poète favori, Baudelaire, il pouvait enfin rire de bon cœur en tuant quelqu'un. Ce monde était décidément le meilleur des mondes. Ils avaient crées un monstre à leur image, un monstre qui comprenait ce qu'il faisait et continuait pourtant sans remords, mais pouvant enfin prétendre être lui-même...
A D O L E S C E N C E {Et fératroce, s’approcha en mugissant}.
Il était perdu dans de gubres pensées, Lorsque le Jargouineur aux yeux flamboyants Frustement traversa le bois tourré Et fératroce, s’approcha en mugissant. ▬ Extrait du poème du Jabberwocky de Lewis Caroll.
Enfin lui-même, Aodren se révélait être un parfait produit de son éducation. Froid, sans-gêne et meurtrier dans son art. Ses lectures avaient fait de lui un être au verbe haut et à l'esprit aiguisé pour les discours, devenant un mugissant orateur. Enfin en plein possession de son identité, il se dévoilait comme un charismatique maffieux plein d'avenir. Certains murmuraient même qu'il était meilleur que ses parents (et surtout moins instable), pourtant toujours officiellement boss de la Famiglia. Ambitieux petit poète violent, vautour charognard, le jouvenceau lançait sa conquête de manière chirurgicale sans coup férir. Nul ne pouvait l'arrêter, maintenant qu'il savait réellement sa valeur, qu'il avait cessé de renier ce monde amoral. Il comprenait à présent tous les efforts désillusionnés de ses parents hallucinés. Mais il avait changé depuis qu'il était un jouet débile adoré entre leurs mains. Le Monde lui apparaissait très clairement, avec ses failles, ses fissures. Il savait où s'engouffrer, il savait pourquoi les chats feulaient de désespoir lors du crépuscule, il percevait et comprenait toute cette noirceur et ne s'en détournait pas. Il ne connaissait rien d'autre. Né dans les ténèbres, vivant dans l'obscurité, crevant dans l'ombre. Lui il plongeait ses mains dans la crasse et dans le sang sans avoir un regard dégoûté, se délectant presque de cela. Il n'était que rires déments dans la pénombre, se moquant de l'hypocrisie de la société et du monde. Pourquoi tout le monde était-il si sérieux ? Pourquoi il n'y avait que lui qui riait aux éclats devant toute cette bêtise, cette couardise, ces faiblesses ? Le Monde était dur et il fallait être encore plus dur que lui pour y vivre. Aodren l'avait bien compris et c'était pour cela qu'il était devenu un Maffieux. Un jeune, mais extrêmement prometteur maffieux.
Sa montée fut pourtant brutalement arrêtée par un évènement : le couple Cozar sortit de prison, avide de regagner les années perdues avec leur aimé et surtout avec leur fils. Quelle joie ils ressentirent lorsqu'ils découvrirent que leur rejeton adoré s'était débrouillé comme un grand pour les dévorer avidement comme les petits d'une certaine espèce d'araignée. Leur amour déformé ne pouvait souffrir de cet affront et lentement, tendant leurs toiles et leurs amours difformes, ils renouèrent avec leur bambin qui était devenu un homme depuis lors. Enrobé dans le labyrinthique piège de leur amour gibbeux, Aodren se voyait soudain régresser comme le banal faire-valoir qu'il avait toujours été. Cependant, cet éloignement du front lui fut profitable pour se recentrer sur lui-même, réapprendre à se connaitre. Avec le retour de ses parents revenaient ses anciennes sensations de mépris et de pantin qui l'avaient fait profondément évoluer par la suite. Et encore une fois, peut être par dépit ou désespoir, il se replongea dans les livres, y puisant à nouveau de nouvelles ressources pour se reconstruire, pour se guérir de la présence néfaste de cet amour filial frelaté. Il en sortit alors un unique personnage d'un de ses auteurs préférés, un personnage qui lui fit comprendre qu'il ne pouvait pas renier la folie que ses parents lui avaient transmise, qu'elle était une part de lui-même. Alors, lentement, il laissa sa personnalité s'ébranler et se détruire une dernière fois, pour renaitre comme celui que tous connaitraient plus tard sous divers surnoms. Il était là, le gus braillard et vantard, ayant toujours le bon mot, le monologue dans l'âme et la bouche jamais pâteuse, l'incarnation, l'avatar de la violence aveugle et sourde, le maffieux dérangeant et presque lunatique. Il était là, le fou qui criait à la Lune en riant, les mains pleines de sang, mugissant des atrocités comme un arriéré échappé de l'asile, comme un Joker échappé d'Arkham. Ce monde était sa Gotham City et c'était lui qui avait les rôles de bourreau, juge et juré, à la fois Chevalier Noir et étrange et charismatique aliéné. Il était le sourire de Cheshire, le Chapelier Fou, le Bouffon du XX ème Siècle, le Comédien qui se riait des atrocités hypocrites. Mais il n'était pas encore le simili-héros, il n'avait pas encore fini son cheminement, encore, encore un peu. Oui, dans peu de temps, il se souviendrait enfin des héros de comics qu'il avait inconsciemment renié dans un coin de son esprit, rangé abruptement comme seul un fou pouvait le faire, ayant embrassé ses origines trop facilement alors qu'il aurait dû s'en détourner.
Ses derniers doutes sur ce qu'il était enfin s'envolèrent dans un éclat de rires sinistres pendant une nuit froide et claire. Le vent mugit dans les branches des arbres et il sourit en écoutant cette réponse...
The Rapture~~Echoes
♦ CHAPITRE 3. V I E ♣ D' A D U L T E {Nombreuses Nuits en Enfer}.
Des années étaient passées et le métier était rentré, imprimé au fer rouge dans son crâne, telle la marque d'asservissement des esclaves Noirs. Boissons et cocktails divers et variés, danses drolatiques toute la nuit avec de parfaites et jolies inconnues, drogues de bonne qualité, la vie semblait avoir obtenu un prix si astronomiquement plaisant que le bon concitoyen aurait crié un "What the schmilblick" gargantuesque en voyant la nouvelle vie de débauche d'Aodren. Mais après tout, il était un adulte maintenant et il lui fallait donc des plaisirs adaptés à sa libido vorace. Les parents et le fils avaient une influence de plus en plus grandissante et ils devenaient craints. Les premiers pour leur fantasmagorie apocalyptique et le second pour ses prouesses de leader déphasé et sociopathe. Il était comme un Messie pour toutes ses âmes égarées de pauvres dealers sans objectifs, de meurtriers sans le sou n'ayant pas de jobs valables, les triant puis les rassemblant petit à petit dans une véritable Cour des Miracles au sein de la Famiglia. Depuis qu'il avait pris les rênes du pouvoir aux côtés de ses parents, les intrigues et les complots faisaient désormais partie intégrante de son quotidien et le Breton se débattait avec des problèmes qu'il détestait, car ils ne nécessitaient pas de solutions rapides et brutales comme il les affectionnait. Ici, pas de visites pour plomber un mec, mais s'assurer que les porte-flingues grugent pas tout le monde, pas de guerre sale et répugnante, mais plutôt d'habiles raisonnements politiques qui feraient passer le Risk pour un jeu de morpion. Pas de "j'te vois-j'te tue", son jeu préféré, pas de tortures que les bien-pensants nomment "interrogatoires musclés", nan, rien que des putains de règles, de lois, de traités dans un Monde d'Illégalité. Une aberration sans nom et une perte de temps pour lui. Tout tournait autour de ces trois moteurs : influence, respect et pouvoir. C'était ce que la Famiglia Cozar se devait d'avoir et Gênes se voyait alors devenir le théâtre d'une lutte sanglante (pas assez pour Aodren) entre les différents Gangs et Mafias. Des escarmouches politico-chiantes dont le Breton n'avait décidément rien à secouer. Mais que voulez-vous, même dans le plus beau métier du monde, même avec les filles, l'alcool, la drogue, même avec une contribution soutenue qui contribuait à un fort taux de hausse des marques de préservatifs Italiennes, il y avait aussi dans ce métier de bonnes raisons de se tirer une balle et de ne pas aller bosser Lundi.
Heureusement, le Cozar avait trouvé un bon moyen de se changer les idées en attendant que ses parents se décident à bouger leur cul pour de vraies actions, plutôt que ces manœuvres de lopettes qu'ils semblaient affectionner. Peut être se faisaient-ils vieux ? Bah, c'était pas comme s'il n'y avait aucun attrait à l'idée de les voir s'effondrer sous une pluie de balles rageuses qu'il aurait lui-même craché de sa pétoire... Parmi les déséquilibrés qu'il avait recruté dans sa "Übermensch Division", soit Division des Surhommes, sa Cour des Miracles, le Maffieux avait repéré une jeune femme qui avait su se révéler par une férocité quasi-monstrueuse, si subtilement luciférienne, si magnifiquement méphistophélique. Il avait trouvé sa Alice. Les Prodiges et les Monstres sont de la même origine. Et cette femme, oui cette femme... Elle l'avait ensorcelé. Il la fit tomber amoureuse de lui facilement, profitant qu'elle soit désœuvrée, sans réels buts dans la vie et surtout, par le fait qu'il acceptait complètement et irrémédiablement le passager noir dans son cœur. Elle était comme lui, si ivre de violence, que ni aucun alcool, ni aucune drogue ne pouvait l'assouvir et que ce n'était pas dans les bras d'un homme, ou entre les jambes d'une femme qu'ils pouvaient se reposer et trouver quelque réconfort... Leur relation fut tel un orage violent et interminable, tumultueuse et passionnée. Existant dans une tornade constante d'adrénaline, le couple devint peu à peu semblable à celui des parents Cozar, vivant une vie fantasmée et qui semblait si irréelle que leur histoire ne pouvait que se terminer de façon brutale. Puis il y eut le Grand Coup. La Grande Machination des boss et de la Famiglia qui devait consacrer les Cozar comme les Rois de Gênes : l'attaque de plusieurs banques dans la même journée, avec des équipes différentes.
Tout dérapa. Dans cette machinerie bien rodée, un grain de sable s'était glissé : la trahison. Insidieuse petite menace, elle avait fini par riper et empêcher la mécanique de fonctionner, ravageant inéluctablement tous les efforts des parents et du fils Cozar. La Famiglia en avait assez de se faire trouer la paillasse pour des tarés notoires. Ils avaient peur. Ils voulaient un autre clan, une autre mafia, moins excitante, moins casse-cou, plus sûr. Un tas de lopettes bien plus peureuses qu'on aurait pu le croire. Tout dérapa. L'univers devient soudain noir lorsque seul votre trombine n'est pas trouée de pruneaux supersoniques. Benoni, Fiorenza et Aodren. Trois noms qui furent rayés des documents de la police après leur opération coup de poing. Seulement, dans cette opération à la limite de la légalité, il y eut un pépin. Le gamin survécut. Tel un salopard d'Harry Potter à la mords-moi-le-nœud, le fils avait réussi à réchapper à la pluie de balles qui étaient venus se loger dans ses tripes, ses jambes, ses bras, sa poitrine. Le petit enculé, murmurèrent les flics devant ce problème épineux... Même un pied dans l'au-delà, il arrivait toujours à leur faire un doigt d'honneur. On choisit alors la solution la plus vicieuse et on le colla en soins intensifs, le maire de Gênes piochant même dans la caisse de la ville et dans l'argent des contribuables pour le soigner. Le peuple voulait un bouc émissaire, le peuple voulait quelqu'un à lapider, eh bien, on allait lui offrir sur un plateau d'argent. Ce connard serait tellement bien soigné qu'il n'aurait même quasiment aucune cicatrice. Les mois passèrent. On le retapa pour l'offrir à la vindicte populaire. On le fouta en prison pour un bon nombre de chefs d'accusations. On lui colla tout sur le dos. On voulut qu'il signe des aveux. Il cracha dessus. Avec tout ce qu'il avait pris, c'était perpétuité, il le savait, mais il se refusait à dénoncer la Famiglia. Il ne savait rien. Il ne savait pas qu'il était le seul survivant de la famille Cozar, il ne savait pas que la Famiglia lui avait déjà tournée le dos. Il espérait. Comme un con, il espérait.
Un soir, un visiteur. Une visiteuse. Il la connaissait pas. Son nom ne lui disait rien. Mais il la laissa quand même entrer, espérant que c'était un assassin envoyé par la Famiglia pour éviter qu'il ne brise l'Omerta. Là encore, il espérait. Comme un con, il espérait...
La femme était Vieille. Vraiment Vieille. Tous les centimètres de sa peau semblaient parcourues de longues et profondes rides, même si elle n'avait rien de recroquevillée ou de cacochyme. Étrange.
« Aodren Cozar, je suis... - Qu'est-ce que tu me veux la Vieille ? - Je ne m'appelle pas comme ça, gamin. - En m’appelant gamin, tu viens de prouver que t'es sacrément âgée, la Vieille. Et d'ailleurs, bordel de merde, t'es qui ?! Je remets pas ta vieille trombine. - Putain de petit con...Je suis là pour toi.
Il relève la tête, sourire goguenard.
- Sans dec' ? T'es vraiment mystérieuse, tu sais. J'étais pourtant presque sûr que tu te pointais devant ma cellule pour te limer tes putains d'ongles ! Tu veux quoi ? - Self-control... Self-control. Je suis ici pour t'offrir un choix. Une alternative à la prison. Quelque chose qui va t'aider dehors et puis des infos.
Il réfléchit. Que peut-il espérer d'autre après tout ? Et si elle sait vraiment ce qui se passe...
- La Vieille, tu commences à m'intéresser là... T'as des infos sur les autres ? Mes parents ils sont devenus quoi ? Est-ce que la Famiglia se démerde bien ? - T'es vraiment naïf gamin... c'était un coup monté. ça se voit comme le nez au milieu de la figure. La Famiglia a appelé la police. Ils vous ont vendus, crétin. Et t'es le seul survivant des fondateurs de la Famiglia. Benoni et Fiorenza Cozar sont morts, enterrés, oubliés. Et toi, si tu fais rien, à attendre comme le con que t'es un membre de ta Famiglia, t'es dans la merde. Et tu finiras tes jours en tôle.
Monde qui s'effondre. Monde qui s'arrête à des barreaux. Un mince espoir.
- Merde... merde... merde... C'quoi ton alternative là ? - Eh bien... Tu ne vas pas me croire, gamin, mais si t'acceptes ce que je vais proposer, tu vas vivre l'Enfer. Tout le temps. Tous les jours. T'es prêt à faire ça ?
Il se lève, la défie du regard, comme le jeune coq fier qu'il était.
- L'Enfer, ma Vieille, c'est de se lever tous les matins et te demander pourquoi t'es là ! L'Enfer, c'est les autres, c'est toutes ces petites putes qui dorment sous leurs couettes bien douillettes pendant que moi j'me cale le cul au fond de cette geôle de merde ! L'Enfer, c'est comme ça que les gens vont appeler les nuits brûlantes où je les traquerais un par un pour leur faire cracher leurs boyaux ! L'ENFER C'EST MOI !! »
La lueur dans ses yeux est démente. Bouillonnante de rage. Pour la première fois de sa vie, elle ressent la peur. Alors, comme un enfant qui pleure en racontant ses fautes à ses parents, elle lui crache tout. Son identité, ce qu'elle va lui donner, ce qu'il va devenir. Ce qu'ils vont devenir. Il ne cille pas quand il la regarde. Elle est subjuguée par son magnétisme si violent. Une vague de démence qui la submerge. Il lui murmure son vœu tout en ricanant. Elle tressaille. Le pacte est scellé.
Elle a réveillée un monstre. Un monstre dont elle tombe amoureuse...
Sin City OST~~Marv
V I E ♣ D' A D U L T E {Le Grand Carnage}.
Il décide de se venger. Il trahit l'Omerta. Devient un repenti. Les fout tous dans la merde. Il obtient une pentito, une remise de peine. Ils peuvent venir avec leur lupara, c'est lui qui enverra la saucée infernale. Il passe quelques années en prison. Pas beaucoup. Mais suffisamment pour l'endurcir. Pour qu'il est le temps de rompre avec ses anciennes pensées idiotes et naïves. Pour qu'il est le temps de s'entrainer. Le sang va couler par barriques de litres ! Les rues seront noyées dans toute cette hémoglobine. La Fange de cette ville sera purgée. Une ville propre, pure, débarrassée de toutes pourritures. Fini la vie de truand de bas étage. La Vieille lui a donnée une seconde chance. Après cette petite vengeance, cette bonne vieille Vendetta en règle, il raccroche et se tourne vers un truc plus réglo, histoire d'avoir un salaire. Mais il a compris où est sa vraie place. Dans la nuit sordide et violente. Dans la crasse, le sang, la sueur. Les larmes. Pas besoin de pitié. Pas besoin d'absolution pour sa part. Il n'en veut pas. Il sait qu'il est déjà mort. Que c'est un cas désespéré. Inutile de tergiverser auprès du Seigneur pour avoir son pardon. Il emmerde le monde, il emmerde Dieu et tout le reste. Désormais, c'est lui contre le reste de l'univers. Ne plus faire confiance. Trahison. Trahison. Ils l'ont trahis. Ils les ont tous trahis. Ordures. Ils vont payer. Il va les étrangler lentement. Il va bien se marrer. Il va danser et chanter sous une pluie de confiture de fraise. Les rues ne seront plus surs. Il emmène avec lui la rage des Plaies d'Egypte, la violence d'Armageddon, il est le Jour du Jugement Dernier. Bourreau, terrible bourreau... Et infâme meurtrier. Son fer fume d'un sanglant carnage. Sa résolution est inébranlable. Il est impavide. Ce sera le Grand Carnage. Ils se croient en sécurité chez eux. Les fous. Les idiots. Leur monde touche à sa fin. Il est venu remettre les pendules à l'heure. La couleur Tamise sera partout. Il est temps. La Vieille a rassemblée des infos. Pendant qu'il purgeait sa peine ses dernières années, elle les a surveillées, elle les a trouvées. Ils ne peuvent plus se cacher. Leur agonie sera longue et douloureuse. Ils crieront comme des enfants et pleureront comme des bébés. Il leur fera abandonner tout espoir. Puis ils regretteront, ils demanderont pardon, ils demanderont de la pitié... mais dans un murmure, il leur soufflera « Non. » Et ils prieront des dieux illusoires de les sauver.
Smashing Pumpkins~~The Beginning Is The End Is The Beginning
Un par un, il les débusquent. Le Monstre se lèche les babines, retrousse ses lèvres. Il va frapper. Il a attendu tant d'années pour ça. Il interroge. Ses mains façonnent ses victimes. Il leur brise les os. Il connait tous leurs petits secrets, toutes leurs faiblesses. Ils se sont encroûtés depuis que la Famiglia a changée de nom, depuis qu'ils ont trahis. Il les tient par les roupettes. Fermement. L'homme jubile. Qui est le simplet qui a prétendu que réclamer vengeance n'apportait rien ? Il exulte. Tous finissent par cracher le morceau face à ses questions. Seulement se venger d'une poignée de félons ? Stupide. Il répand leur sang. Avertissement pour les autres. "Il va venir vous chercher". Non, son but est tout autre. Il veut tout détruire. Les traitres et leur nouvelle Famiglia. Et il veut la retrouver. Certains pourraient s'offusquer de ce qu'il fait. Ceux-là sont des crétins naïfs. Il n'existe aucune forme gentille de vengeance et la Justice des hommes est dur, à leur image. Les lois sont faibles et ne permettent pas de trouver satisfaction. C'était une phrase souvent répétée par son paternel et maintenant qu'il n'était plus là, ce connard lui manquait presque avec ses leçons de morales dans ses rares moments de lucidité. Pendant un bref instant, il se dit qu'il ne pourrait pas aller jusqu'au bout. Qu'il était seul. Puis, une main parcheminée se posa sur son épaule et il sourit. Et son sourire se mua en un ris goguenard. Oui, il avait renoncé à poursuivre dans l'illégalité. Mais il lui fallait toujours continuer son œuvre sinistre et sordide. La Vieille avait été plus qu'une conseillère, elle avait été une amie et il était étonné de son expérience et de sa sagesse, vu ce qu'elle lui avait dit sur les Stellas en général. Même s'il semblait que leur paire était unique en son genre. Les pourritures de son calibre étaient aussi nécessaires. Surtout pour faire le sale boulot. Un homme devait s'occuper des bas-fonds des villes, devait se salir les mains. Et ce serait lui. Il n'avait rien d'un repenti finalement. Il canalisait tout simplement sa soif de carnage dans un but noble. Sa Justice était expéditive et souvent cruelle, mais elle était tout de même Justice.
Il remonta la chaine alimentaire, découvrit les nouveaux boss de la Famiglia, son nouveau nom, son nouveau statut, ses nouvelles activités. Pendant des mois, il monta un réseau d'informations peuplés d'anciens fidèles aux Cozar qui s'étaient détournés par la suite de la nouvelle et fraîche Famiglia. Il trouva les miséreux, les faibles qui avaient été exploités pendant le début de leur joug. Il promettait aux camés toute la dope de la Famiglia en échange de leurs services. Encore une fois, son aura bouillonnante de rage et d'un magnétisme sauvage lui avait permis de se trouver de trop sous-estimés puissants alliés. Lentement, mais sûrement, telle une O.P.A virulente et vicieuse, à l'aide de ses troupes crasseuses, il désagrégea petit bout par petit bout la Famille, tuant leurs membres dans des impavides attaques incessantes. Ces crétins étaient cernés de toutes parts et ne le comprenait que trop tard. Leur fin fut l'affaire de quelques mois, après moult assassinats dans les rues digne des spadassins de la Renaissance, après la reprise de leur marché, le vol de leurs biens et de leur came, l'élimination ou la récupération de tout arme en leur possession. Piégé parce que désormais sans les liens qui avaient unis la Famiglia Cozar aux autres Familles du coin, ils furent annihilés tout bonnement. Nul ne garda mémoire de la Famiglia qui avait remplacée celle des Cozar, à jamais anonyme, se noyant dans son propre sang et sa propre stupidité. Il avait sa revanche. Et il avait désormais un réseau à Gênes pour surveiller et être ses yeux. Il ne ferait plus deux fois la même erreur. Ne plus faire confiance. Traîtres partout. Des Alliés ? On ne peut en avoir que par la peur. Heureusement pour lui, satisfaits par son action, il avait obtenu de fidèles suivants. Il était devenu le chef-coësre de cette Cour des Miracles moderne et une nouvelle fois, il aurait pu essayer de mettre la main mise sur Gênes... mais il se retint. Il était temps de refaire sa vie autre part. Et surtout de la rejoindre, elle. La dernière qu'il devait tuer. La seule femme qu'il avait peut être aimé en ce monde. Un doute s'immisça un bref instant dans son cœur, mais il le chassa vite. Aodren n'avait pas à avoir de sentiments. Il était une machine qui devait tuer, ne rien faire d'autre. Le Pactisant et la Vieille Stella partirent.
Ça lui avait fait l'effet d'une bombe. Mais plus que la nouvelle, ce qu'il n'avait alors put supporter, c'était la pitié et la compassion dans les yeux de La Vieille. Il lui avait d'ailleurs fait quitter la voiture qu'ils avaient "empruntés" en plein milieu de la route, avant de revenir la chercher un quart d'heure plus tard. Elle avait saisie le message. La pitié est inutile. Elle n'est que de la gentillesse tordue et malsaine, un mélange mielleux te crachant à la gueule que tu es faible et fragile. Liara Bianchi. La pute. Lui qui s'inquiétait pour elle. Lui qui la voyait déjà morte ou pire, foutue en tôle comme lui. Peut être même à la rue, obligé de faire le tapin pour subsister. Celle sur qui il avait jeté son dévolu s'était tout simplement jouée de lui. Elle faisait partie de ceux qui avaient complotés contre les Cozar et qui étaient restés après. C'est en interrogeant quelqu'un pendant ses premiers "repérages" qu'il lui avait mollardé l'info. Celui-là avait connu une fin plus douloureuse que les autres. Maintenant, il ne restait plus qu'elle, vestige d'un passé qu'il voulait enterrer -littéralement pour l'occasion. Pire des trahisons que celle de la femme que l'on aime. Tous des déchets. Des pourritures qu'il faut châtier. C'est décidé, après ce dernier coup, c'est la voie droite pour lui. Pourquoi pas Détective tiens ? Ce serait une excuse toute trouvée après tout pour continuer ses activités... Il serait le nouveau Vidocq de ce siècle, un Sherlock Holmes vindicatif. Oui, ça lui plaisait. Un sourire sinistre apparut sur son visage pendant que sa détermination et son regard se faisaient glacial. Il lui fallut encore quelques temps pour localiser parfaitement sa cible, mais non sa dernière proie. Milan. Ironie du Destin. Celle qu'il voulait le plus tuer en ce monde n'était qu'à quelques kilomètres de la ville où ils avaient tous les deux vécus pendant tant d'années. Elle lui fit alors une surprise étonnante. Elle l'invita. Lui donna un rendez-vous sur un parking désert à une heure indue de la nuit. Elle voulait lui parler qu'elle disait. Lui expliquer. Il n'y avait rien dire. Ce soir-là, la seule chose qu'Aodren entendrait de sa bouche, ce serait ses râles d'agonie.
Quand il arriva, il laissa entendre ses pas. Elle est là, debout, grande et belle, de dos. Elle frémit en l'entendant. Elle frémit comme la pathétique dernière feuille d'un arbre mort. Elle va tomber ce soir, cette petite feuille. Elle va tomber et mourir au sol, comme une chienne. Elle ne mérite rien d'autre. Rien. Elle se raidit quand elle le sent à quelques centimètres d'elle, dans son dos. Elle se rappelle alors des moments où il l'enlaçait tendrement, chose irréelle venant de lui. Elle se rappelle et son cœur s'emplit à nouveau de culpabilité. Elle pense qu'il faut lui dire vite, avant qu'ils n'arrivent, avant qu'ils la prennent. Avant qu'elle disparaisse à nouveau. Elle n'a plus le temps. Elle se retourne et voit son regard. Le regard qu'il adressait à ses ennemis, un regard haineux, sombre et terrifiant, une tempête grise qui l'assaille. Il voit son regard. Son beau regard. Il y lit toujours les mêmes choses qu'autrefois. Il faut mettre un terme à tout cela. Il faut que tout cela finisse. Ici. Et maintenant. Elle s'approche de moi, ouvre la bouche, commence à me parler de ce qu'elle a fait. Putain, elle est toujours aussi belle, toujours aussi... attirante. J'ai envie de l'attirer contre moi et de la prendre, là, tout de suite, j'ai envie d'elle. Moi qui croyait avoir tiré un trait sur cette pouffe, mais voilà que mes enculés de ventricules se remettent soudain à battre. Elle tressaille plusieurs fois. J'arrête. Mon cœur ne s'emballe plus, il offre la douceur métronome d'un chant funèbre. Je l'écoute avec une froideur sans pareille. Je suis une statue de la Justice, un avatar venu rendre son jugement. Je n'ai cure de ses problèmes. De ses remords. Qu'elle meure et vite, qu'on en finisse. Puis, soudain, elle tombe. Elle tient encore son ventre, qu'est-ce qui se passe avec elle putain ? Il ne la relève pas. Mais il comprend enfin. Y a un os. Un pépin. Pourquoi se rencontrer alors qu'elle sait quel sort l'attend ? Qu'est-ce qu'elle a dans la tête ? Elle veut quand même pas qu'il lui pardonne ? Elle se révèle maladroitement. Sa main ne couvre plus ce qu'elle cachait. Elle saigne. Elle saigne abondamment. Et cette lueur dans ses yeux semblent doucement s'éteindre. Avant qu'elle ne retombe encore, il l'étreint. C'est fini pour elle, elle le sent, il le sait. Quand on a tant donné la mort, on finit par savoir quand elle arrive, irrémédiablement. Mais piégé par un reste de ses sentiments pour elle, il ne l'a pas vu. Et il n'a fait que l'entendre déblatérer sur ses remords, alors qu'il aurait pu poser les bonnes questions. Elle n'a le temps que de lui donner un conseil et de lui accorder une dernière réponse :
« Prends contact avec... le Réseau. C'est le seul qui peut te protéger. - Qui est l'ennemi à abattre ? Qui t'as fait ça ? - Tu... tu dois faire attention au G.D.P. Tu m'entends ? Ne les laisse pas t'approcher... Aodren... »
Elle lève une main tremblante vers son visage, mais elle n'a pas le temps, ses yeux se voilent. Tout est finit en l'espace d'un instant. Il prend cette main qu'il abhorre toujours et la jette sur son corps. Il la dépose doucement au sol, l'allonge et replie ses bras sur son torse. Pauvre conne. Elle a oubliée son tempérament ? Il fouille dans une de ses poches et allume ce qu'il y a trouvé. La cigarette laisse des zig-zag fantomatiques dans le ciel pendant qu'un sourire barre son visage. En crevant, elle lui a donnée bien plus que de son vivant.
G.D.P. Le Réseau.
Deux noms qui sonnent "intéressant" à ses oreilles. Il rejoint la Vieille qui l'attend, une nouvelle traque peut désormais commencer. Son nom était Liara Bianchi. Et même si cette pute l'a trahi, elle mérite d'être vengée. Il appelle ses gars pour nettoyer.
***
Quelques mois plus tard, Milan, dans une ruelle.
Il commence à se faire un nom ici. On sait qu'il est pas de la police et que c'est pas un tendre non plus. On le connait comme un Détective. On a peur de lui. Il parvient enfin à bloquer cet enculé qu'il poursuivait depuis une heure. Il le frappe au bide, histoire de lui montrer qu'il plaisante pas.
« Je sais qui t'es et pourquoi tu me suis depuis plusieurs mois. Je sais que t'es du Réseau. Je sais que Liara Bianchi en faisait partie. - Qu'est-ce que tu veux, putain ? - Des réponses. Je veux voir ton boss. Maintenant ! - Et si je refuse ? - Tu tiens à tes doigts ? »
Il lui fracture son auriculaire. Puis son annulaire. Il comprend qu'il ne s'arrêtera pas. Après tout, il a eu toute l'occasion de l'observer pendant ces mois. Il accepte, mais seulement s'il porte un sac sur la tête. L'homme concède, non sans émettre quelques grognements. Après plusieurs heures en voiture, non sans quelques menues distractions -le crétin croyait pouvoir se débarrasser de lui en l'envoyant bouler sur la route, c'était sans compter son flingue qui est venu lui taquiner la nuque- ils arrivent enfin. Puis quelques minutes de marche plus tard, il se retrouve devant elle. Celle qu'on appelle Yubaba... Elle lui explique tout. Il accepte d'en faire partie. Il sera Protecteur et parfois Educateur. Elle demande à parler avec sa Stella. Il part pendant qu'elle arrive. Une nouvelle vie commence.
Mais ce soir il a fort à faire. Un violeur d'enfants court dans les rues et il ne s'en tirera pas aussi bien que la main de ce pauvre type... Il passe devant un gosse qui lit un comic. Il lit discrètement par dessus son épaule. Un héros, hein..?
Dernière édition par Aodren Cozar [La Vieille] le Sam 25 Juin - 13:45, édité 59 fois
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Dim 22 Mai - 14:52
C'est le up du jour, le up du jour !~~♫
- l'Extérieur a été expulsé ! - Une musique a été ajoutée. - "un mostro ?" a été rempli ! - La Vieille a enfin sa petite minute de gloire (la Vostra stella rempli) ! - Une absence dite passive a été postée dans la section pour. - Le profil du personnage a été envoyé.
Voilà, je vous laisse lire (et peut être donné vos premiers avis postés sur la prez). Mercredi prochain, je commence la rédaction de l'histoire.
Aya Murazaki [Sky]
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Dim 22 Mai - 15:34
On peut inaugurer alors ? :3
Et on fait comment pour t'en coller une ? xD Je rigole ! (mais c'est vrai que le pouvoir est ... whaa, si t'as vu ça avec les admins ;)) Sinon, j'aime la musique, j'aime le style donné dans l'écrit, et La Vieille est m.a.g.n.i.f.i.q.u.e ! A la hauteur de son pactisant, je sens que ça va donner des tas de situations fun et loufoques, drôles et sensibles à la fois. Reste à savoir le pourquoi de toute cette violence etc ... Très belle fiche en perspective , j'ai hâte de lire l'histoire ^^
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Mer 15 Juin - 12:30
Aodren Cozar [La Vieille] a écrit:
Aodren Cozar [La Vieille] a écrit:
Aodren Cozar [La Vieille] a écrit:
Citation :
Merci bien de ton commentaire^^. Nope, le pouvoir a pas du tout été vu avec les admins, mais j'ai fais en sorte que la Contrepartie soit elle aussi très forte pour pouvoir compenser. Sinon, comme Aodren l'utilise rarement, lui en coller une sera du gâteau, rassure-toi xD. J'espère d'ailleurs que le pouvoir et le rang seront acceptés, j'ai vraiment essayé de rendre ça pas GB avec la Contrepartie.
C'est le p'tit up du jour, le p'tit up du jour !~~♫
- Histoire commencée : ♦ Intro faite. ♦ Première "période" du Chapitre 1 commencée.
A mercredi ♥. Chances de finir la prez cette semaine avec le pont+le week-end.
C'est le p'tit up du jour, le p'tit up du jour !~~♫
Bon, chapitre 2 presque fini. Je vais essayer (je dis bien essayer) de finir la prez cette semaine. Sinon, ce sera entre deux révisions du bac ou après celui-ci. (Normalement nan, m'enfin, on sait jamais, surtout si ma matriarche décide de s'en mêler... =_=)
Chapitre 2 terminé. Je commence le chapitre 3 soit demain soir après le début de mes révisions du Bac, soit Mercredi.
Première partie du chapitre 3 enfin terminée. Reste plus que la dernière partie et une sérieuse correction -j'avais la flemme de respecter les accords déjà lorsque j'écrivais alors ça va être du boulot.
Leo Accettura
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Mer 22 Juin - 6:42
Bon, je te dis pas bienvenue, je te l'ai déjà souhaité long ago
Alors, nous en avons parler entre modo, et ton pouvoir ne peut que nous gêner. On le trouve trop puissant. D'accord, tu mets une contrepartie qui colle parfaitement avec ton personnage, cependant, on ne peut pas se permettre de t'autoriser à en avoir un tel, qui bien utilisé peut te rendre invincible, qu'importe la compensation que tu poses à Aodren. Dans l'état dans lequel il est présenté, il correspond plus à au rang Spécial, et non le A. Et si on te mets dans le Spécial, il n'y a plus de contrepartie, donc on oublie.
Ce qu'on voudrait, c'est que tu modifie légèrement ton pouvoir. Ainsi, tu ne pourras utiliser que tes vecteurs que si tu as un contacte directe avec l'élément en question, ou si ce qui t'éloigne n'est que l'air (avec une distance raisonnable aussi). De ce fait, faire une fontaine de sang devient impossible. Même si ça parait géniale, que Aodren ne s'en servira tout de même pas à cause de la douleur qui s'en suivrait...
Le pouvoir ne pourra s'appliquer aussi que sur un élément à le fois. Bon, ça parait logique hein
Et une dernière chose: Tu dois quand même choisir un camp, entre July et April. Même si ça ne plaira pas au mafieux, qu'il est un esprit indépendant, il ne faut pas oublier que les pactisants ne sont que des pions dans la guerre de cette Lune Rouge. Que s'il ne le veut pas, la vieille le fera quand même chier pour qu'il choisisse, parce que en tant que Stella, elle ne peut pas aller contre sa nature.
Devoir modifier quelque chose est jamais drôle, je te l’accorde. Mais on est persuadé que Aodren restera tout de même comme il est
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Mer 22 Juin - 11:06
Ok, je ferai les modifications dans quelques heures (moi fatigué, moi veut faire la sieste). Mais je pense finalement que le pouvoir est trop compliqué et surtout trop puissant (puis pas assez fun), donc, je soumets l'idée d'un nouveau pouvoir assez similaire comme vous le verrez juste en-dessous et tu (ou vous, le staff) me direz votre avis sur celui-ci. Je profite aussi de ce message pour dire que je m'excuse du temps que prend cette fiche et j'en profite aussi pour dire justement qu'elle touchera bientôt à sa fin (il me reste la correction à faire, rajoutez quelques phrases dans le dialogue entre La Vieille et son Stella et un ou deux paragraphes du dernier chapitre). Donc, un connard de Détective devrait normalement rejoindre le Rp bientôt. >w>
Donc voilà le nouveau pouvoir que j'aimerais accorder à mon personnage :
Son pouvoir est connu sous les termes de "Vitesse des vecteurs" et consiste à influer sur la vitesse des vecteurs du mouvement pour provoquer divers effets plus ou moins puissants. Ainsi, Aodren peut accélérer ou ralentir toute chose qu'il envoie ou qu'on lui envoie, indépendamment de leur poids ou de leur taille (enfin, il va pas vous balancer non plus des gratte-ciels dans la gueule, hein). Les possibilités d'un tel pouvoir restent illimités. Au vu de sa force cependant et des dégâts qu'il pourrait causer, de même qu'à cause de sa contrepartie terrible, le Détective préfère principalement l'utiliser comme moyen de défense en dernier recours en projetant divers éléments (comme un caillou) sur son ou ses adversaires. Néanmoins, un caillou projeté grâce à son pouvoir peut fort aisément vous trouez la paillasse ou même éclatez une voiture de part en part... Bon, encore faudrait-il arriver à vous visez avec un caillou...
Leo Accettura
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Mer 22 Juin - 11:52
Ne t'inquiètes pas pour le temps que prends ta fiche. Tu avais prévenu que tu prendrais du temps avec ton bac, donc on ne sera pas trop regardant la dessus, t'inquiète
Le nouveau pouvoir que tu proposes me semble beaucoup plus acceptable. Bon, j'ai pas demandé l'avis aux autres, mais je suppose que ça leur posera beaucoup moins de problème dans leurs petites têtes /fuit/ Et puis, si tu cherches bien, il y a pas mal d'idées qui peuvent sortir avec ton power, tu peux faire des trucs assez sympa avec ça. J'ai pas d'exemples à proposer là, mais bon 8D
Voilà, comme ça, pas de soucis. Merci d'avoir répondu assez rapidement sans me crier dessus /aime pas ça/
Aya Murazaki [Sky]
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Mer 22 Juin - 12:50
o/ Tant qu'on a pas de grattes-ciel sur la figure /oh mon beau visage ! XD/ c'est nickel ! Nan, plus sérieusement, le nouveau pouvoir convient mieux que l'ancien. Il est moins "massif" ou en tout cas, moins fort. Après, juste peut-être préciser la portée: c'est-à dire, est-ce que le pouvoir agit uniquement quand Aodren voit le projectile par ex, à quelle distance est-ce que celui-ci peut le ralentir/accélérer. Ça peut paraître évident, mais je pense que ce sont des petites précisions, en dehors du cap de validation de la fiche, qui pourront aider les personnes ayant à faire à un Aodren qui voudrait leur botter les fesses avec :p
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Mer 22 Juin - 15:48
Justement, c'est secret. Je ne te le dirais pas, mécréante. Et pis j't'ai répéré. C'est Aodren qui te cassera en deux, pas l'inverse. Tu m'auras pas, samouraï de mes deux *Paquebot*. Mais t'inquiètes pas, dans ma tête, c'est très précis et ce ne sera pas abusif. >w>
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Ven 24 Juin - 16:25
Motherfuckin'double post pour vous dire que j'ai fini ma prez ! \o/
♦ Pouvoir et camp changé. ♦ Correction effectuée (bon, m'étonnerai pas qu'il y ait pas mal de trucs que j'ai oublié ou pas vu). ♦ Histoire finie.
Bonne chance pour la lecture les staffiens, si vous avez des questions ou des points à souligner, hésitez pas, j'ai mes propres arguments sur certains points qui pourrait poser problème -je préviens la prez est assez nébuleuse, donc faudra lire entre les lignes parfois- , notamment l'adhésion au Réseau, où j'ai improvisé, ne sachant pas vraiment comment ça se devait se faire. Voilà, bonne lecture, écoutez les musiques (allez, au moins le morceau de Gorillaz et le premier qui roxxent, faites un effort. .w.) et brossez vous bien les dents. Et ne vous moquez pas des ornithorynques, les pauvres.
Leo Accettura
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Ven 24 Juin - 17:37
(Whai, je sais, ma remarque est longue, ça fait presque peur, mais c'est que de le frime >8D)
Bon, je sais pas si je peux le dire, mais faut que je le dise:
J'aime pas Aodren. Je sais pas si c'est parce que ça fait déjà plus d'un an que je joue avec Leo, donc que sa bêtise me retombe sur le coin du nez, et simplement parce que c'est l'exacte opposé de mon blond, mais je l'aime pas. Il a tout de l'anti-héro, et pourtant il ressemble en des points fondamentaux à Leo. Sauf que la manière de le faire est complètement décalée, et que je n'aime pas ça, la façon dont il le fait. Bon, c'est sur, c'est con. Mais j'aime pas son caractère. Il fait même peur au petit Leo qui tremble dans son coin.
Sinon! Excepté ça (je sens que si je fais un rp avec toi, je vais me prendre la tête d'une manière...) j'aime beaucoup la fin de ton histoire. Elle est nettement moins nébuleuse -comme tu le dis- que le reste, parce que parfois c'était trop flou. Et là c'est fluide, tu ne te perds pas en divagation qui me semblent inutiles, sauf à paumer le lecteur dans des ellipses introspectives pas possibles. J'aime vraiment beaucoup comment tu écris, c'est dommage que tu joues un méchant 8D Ton style est fluide, et on cerne plutôt bien sa façon de réfléchir d'agir.
Pour les fautes, vu que j'ai pas un oeil de lynx pour voir ça, y a juste un "est" à la place d'un "ait" qui m'a fait mal aux yeux, sinon faudra demander aux autres o/
Pour l'entrée dans le Réseau, théoriquement, y a rien qui empêche une entrée par la force comme le fait Aodren -même si j'aime pas la manière dont il le fait xD L'idée de te servir de Bianchi ou qqchose dans le genre pour le mettre au courant est bien trouvée, ça lui donne une bonne raison de chercher le Réseau. (Maintenant que j'y pense, c'est lui qui aurait pu trouver Aodren en premier, parce que un plouc qui trucide tout le monde pour trouver l'Orchestre Rouge, ça passe pas inaperçue. Mais bon, à moins que ce soit fondamentale et que les autres trouvent ça bien de changer, je vais pas titiller là dessus.) Faut juste pas oublier que le Réseau restera méfiant un petit temps quand même, s'il fait une entrée aussi fracassante, mais que ça peut passer assez vite encore. Faut voir depuis combien de temps Ao' est dans le Réseau?
Sinon, ton camp, omfg, mais comment tu choisis xD Fais gaffe, si tu fais du mal à July, tu vas avoir un Leo en pétard sur le dos
Voilà, de mémoire, je pense que le reste est correcte. Je ne vais pas exprimer mon avis sur sa remontée dans la mafia, comment il tue tout le monde, je trouve ça assez improbable, mais vu que c'est un pactisant o/ (Oups, on dirait que j'ai dit ce que je pensais xD /sort/) Il ne te reste plus qu'à attendre la validation d'un admin et tu auras la meugneufique couleur verte (Et de trois )
/retourne bosser/
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Ven 24 Juin - 17:58
Bon, alors réagissons :
Déjà je suis content de la façon dont tu vois Aodren, comme il l'explique lui-même, il est un anti-héros, un mal nécessaire, un type qui fait les sales besognes. Je me suis justement inspiré des trucs que j'avais pu comprendre sur ton perso, pour vraiment insister sur une future relation houleuse entre les deux personnages, car j'aimais vraiment jouer sur la différence des héros qui existe (on pourrait extrapoler en disant qu'Aodren est un héros sombre à la Batman et que Léo est un héros boyscout à la Superman ).
Sinon pour ta question sur le Réseau, il y est depuis environ deux ans à peu près. Mais bon, il s'est montré efficace on va dire, quoi de mieux qu'un tueur cinglé pour shooter et protéger les Pactisants du GDP ?
Oui, il y a une grosse dose d'improbable voulu dans l'histoire, mais disons qu'il profite du chaos engendré par les Pactisants (je me suis inspiré de la description de Gênes sur le forum pour l'histoire). Et puis bon, la vraie Mafia, dans notre monde, a aucun mal à graisser la patte ou à simplement cacher les cadavres. Faut voir le nombre de morts par jour et déjà les nombreuses découvertes de cadavres qu'on découvre en ce moment rien qu'en France. Alors imagine dans une ville plongée dans le chaos à cause de la Lune Rouge... Ouais, c'est un brin grotesque, grand-guignolesque, mais pas si impossible. Pour la remontée dans la Mafia, je dirais juste qu'il sait se montrer assez convaincant dans les affaires Maffieuses pour que les membres restants de la Famiglia qui la dirigent pendant que ses parents sont en tôle lui accordent plus de pouvoir -si bien, que finalement, il finit en effet par monter rapidement. Je reste vague sur le temps qu'il a mis pour le faire aussi et c'est bien fait exprès.
Sinon, merci pour la remarque pour mon style et tu verras, tu apprendras à apprécier certains aspects du personnage, y a d'autres facettes de lui qui n'ont pas pu se développer dans l'Histoire, puisqu'elle se développe entre le moment où je Rperai et celui qui correspond à la fin de l'Histoire. Bref, y aura plus d'infos dans des morceaux de textes ou des flashbacks. Et les pavés, c'est le bien.
Aya Murazaki [Sky]
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Ven 24 Juin - 19:05
Œil de lynx au rapport xD ! ( c'est très ironique, je précise ;))
Pour le fond et le côté improbable, j'pense que Leo en a pas mal dit, mais tes arguments se valent et c'est aussi la forme qui donne cet aspect. A voir avec les admins donc ...
Moi je poste surtout pour l'aspect fautes & co. Et, je sais que ce n'est pas marrant, et que la longueur de ta fiche en entraîne forcément, vouloir faire alambiqué c'est bien, sans fautes par dessus le marché, c'est encore mieux ;) donc je pense qu'une petite relecture serait nécessaire ^^'
Sans forcément être au taquet pour les repérer, simplement en lisant calmement, y'a des petites choses qui me piquent les yeux ( pour t'aider) : - Au niveau des accords des verbes, des participe passé. Quelques "er" qui se trimballent au lieu des "é", des accords faits avec l'auxiliaire avoir ou l'inverse. - Idem au niveau masculin/féminin. Beaucoup de féminins oubliés d'ailleurs. Un signe ? Attention aussi aux moments où tu passes dans le "je" de la pensée, y'a des "il" et de la troisième personne qui se baladent. C'est pas trop grave mais ça fait tiquer XD
C'est donc surtout un problème d'accords que d'orthographe pure. Bon courage o/
ps : Et t'auras pas que Leo sur ton dos si tu parles mal à July, 'tention xD Ca risque d'être fun !
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Sam 25 Juin - 13:51
Citation :
Je verrais ça dans quelques heures. Normalement, y a beaucoup moins de fautes dans mes RP -parce que déjà ce coup-ci je ferais gaffe à ça en écrivant, là, je faisais au plus rapide- et tu as notamment bien cernée ma principale difficulté : les accords et tout le toutim des participe passés qui m'ont toujours bien ennuyés. Bon, j'espère qu'après cette deuxième relecture, ce sera bon (même si j'imagine qu'il y aura encore des fautes, faut pas rêver). ^^
Pour ce qui est du "il" dans les pensées, c'est normal, ça peut te faire tiquer, mais ça reste un "il" impersonnel donc je ne le changerai pas puisque techniquement, il est bon. Faudra donc malheureusement t'y faire, je crois xD.
Ps: je vous merde et je rentre à ma maison, je dis ce que je veux à July, y a déjà son Luna pour la protéger de toute façon, bande de moules du dimanche.
Présentation corrigée (et grande aide de Luisa sur l'histoire, merci mille fois, j'aurais pas vu mes fautes tellement je suis une bille. ), il doit sans doute en avoir encore pleins, vu que j'ai la fâcheuse tendance dans une correction d'en voir partout (et donc, j'ai même pu en rajouter par rapport à avant ><"), mais bon, voilà. J'attends avec impatience la venue d'une admin. *w*
Cassidi Natale [Othello]
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Lun 4 Juil - 16:33
Comme promis, maintenant que je suis disponible, je m'en occupe ... Alors, en deux mots: fiche validée, et go-go gadget-rp! Il reste quelques fautes mais c'est bien, bien mieux — merci Luisa, en partie, si j'ai bien compris, non? —, et il me semble évident que, avec la longueur, le risque de faire des fautes augmente. (Même si j'ai du mal à visualiser le lien entre la rapidité et le nombre de fautes.)
Quant à Aodren, je suis comme Leo, je ne l'aime pas trop. Je ne dirais pas que c'est parce qu'il est un anti-héros, mais tout simplement parce que je n'ai pas encore réussi à m'y attacher. Cependant je pense que c'est dans le rp qu'on va pouvoir juger de tout ça, donc jusqu'ici, ce n'est jamais qu'un ressenti, et rien de plus. Je trouve aussi que les changements effectués au niveau du pouvoir rendent ce dernier bien plus cohérent ; idem pour la contrepartie, qui colle parfaitement cette fois-ci. Donc j'attends de voir ce que ça donnera dans le rp.
Puisque tu m'as l'air de tenir au détail, je me permets deux petites remarques useless: -Tu parles d'un Bouffon du XXème siècle, mais il s'agit plutôt du XXIème. Au départ, je m'étais dit qu'Aodren était vieux, ou tout du moins né avant l'an 2000, ce qui faisait que c'était valide techniquement parlant, mais comme il est né en 2000, ça reste faux. (Reloue? Mais non.) -Tu parles aussi de l"Übermensch Division". L'accolement des deux mots suggère que ce n'est pas pour utiliser le terme d'Übermensch en tant qu'expression allemande francisée (je me comprends, si si), ou disons que le français ne semble pas ici voulu. Alors, tant qu'à faire de l'allemand, parle plutôt d'Übermensch Teilung. Le mignon, ça ne se fait pas qu'à moitié
Bref monologue fini, encore désolée pour le retard mais on s'est déjà expliqués sur le sujet, et file faire ta fiche de relations!
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches... Lun 4 Juil - 16:41
Bon, je tenais à te le dire, un grand merci pour ce que tu viens de faire, car tu n'y étais pas obligé et surtout, tu m'as fait une bonne surprise en me validant à peine le soir de ta réponse à mon MP. Tu ne sais pas le taux de gratitude que j'ai dans la veine à cause de toi, je vais devoir te l'expulser à la ganache, sinon va y avoir un trop plein. Un grand merci, vraiment. Je ne t'aurais plus harcelé et j'avais très bien compris ta situation, c'est pour ça que ce que tu viens de faire, ce beau geste, je ne l’oublierais pas, crois-moi.
Sinon, content que personne n'aime Aodren. Il est pas fait pour être aimé. Mais vous verrez mieux en RP, c'est certain. Bon, il est temps d'aller poster cette sacro-sainte fiche de relations et de commencer à hanter les rues de Milan.
PS : Pour les deux erreurs, merci de me l'avoir fait remarquer. Surtout pour la première enfaite, la deuxième démontrant juste le terrible niveau en langues d'Aodren.
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Sujet: Re: À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches...
À Milan, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches...
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