INTÉRIEUR;Autour de moi, les mines crissent sur le papier … alors que je tapote mon stylo entre mes doigts, danse rapide d’un esprit qui ne sait concrètement pas quoi inscrire, écrire son être et le souligner d’encre. « Dévouée, patriotique, obéissante, appliquée, loyale … »
Mouais … A rayer d’un gros trait, sauf peut-être quelques caractéristiques. Je n’ai clairement pas le profil psychologique d’un membre de l’armée, et ça se remarque bien vite. D’un naturel grande gueule, j’ai comme dire ? Un léger souci avec la hiérarchie et l’autorité. J’ai toujours tendance à aller au-delà des limites, à la limite du respect mais en ne la franchissant jamais. Certains me qualifient de chieuse, de vulgaire … Disons simplement que mon franc-parler et le fait que j’affiche sans problème ce que je suis les dérangent.
Sans complexes ?
C’est un peu ça, même si marcher avec des talons aiguilles dans une rue pavée, là pour le coup, j’aurais des sacrés complexes !
Il ne faut pas se fier au sourire constant qui s’accroche à mes lèvres ou à l’impression que je suis à l’aise partout. C’est faux, bien que ma capacité d’adaptation soit assez développée. Rien ne me plait plus que de tester les nouvelles armes du GDP, enfermée dans un hangar ou bien devant une console de jeu, m’excitant dessus comme une gamine !
Un être avec des besoins naturels, des moments de solitude, de calme, autant de faire la fête jusqu’au bout de la nuit avec les quelques amis que j’ai gardé après de longues années d’absences.
J’en suis revenue marquée, un peu différente, plus silencieuse parfois même si dans le fond j’étais toujours Ilana, celle qui détestait qu’on l’appelle par son deuxième prénom pour une raison toute aussi stupide que de vouloir avoir le dernier mot à un pari. La fumeuse invétérée du groupe, et celle qui n’hésitait pas à commenter les gouts de ses potes en matière de filles !
En général, je ne me comporte pas de façon diamétralement opposée en fonction des gens, expansive, bien que je sois capable de piquer des colères noires, devenir une peste que l’on aurait envie d’écorcher vive.
Têtue, curieuse et butée, trop téméraire parfois, quand j’ai une idée dans la tête, je ne l’ai pas ailleurs …Et me faire changer d'avis s’avérera la tâche la plus ardue qu’il vous ai été donné d’entreprendre.
J'ai l'art très subtil et incompréhensible de m'attirer les ennuis, fréquenter des personnes qui ne le sont pas et pourtant, c'est souvent auprès d'eux que je me sens le mieux. Enquiquineuse, joueuse, j'aime la provoc' et elle me le rend bien.
Extrême, tranchée, je le suis tout autant dans mes relations personnelles, ce qui est surement un tort, bien que j’essaye de le corriger. Je me suis rendue compte que certains côtés de ma personnalité pouvaient être des entraves, mais changer une façon d’être n’est pas si facile … Et il faut bien le dire : la plupart de mes relations sont casse-gueules …
Les plus ironiques diront que ça rentre tout à fait dans mon personnage ! Je les emmerde, naturellement.
EXTÉRIEUR;Verte !
Verte. J’suis verte de partout.
De terreur et de rage, de rire et de sourire.
De l’iris jusqu’aux pointes des cheveux.
Ne me demandez pas pourquoi, j’ai toujours aimé cette couleur, et elle est restée, bien que j’ai en testé et aime d’autres. Les couleurs tranchées, le rouge, le violine, et le noir aussi. Oui, je sais, ce n’est pas une couleur …
Autant dire qu’en général, on me repère assez facilement sans même que j’ai ouvert la bouche, les fines mèches vertes et toujours mes éternelles lunettes sur la tête ou autour du cou. Une habitude qui n’a jamais voulu décrocher.
En général, je porte toujours des pantalons assez amples, oubliant souvent d’enlever mon baggy militaire! Un débardeur uni et ça fait l’affaire, les bottes et la veste de couleur sombre pour compléter le tout. Il m’arrive, si si, de porter des robes légères mais c’est assez rare. Surement un tic de se tenir prête à toute éventualité.
Une clope aux lèvres, j’ai souvent le sourire qui l’accompagne. L’émeraude de mon regard ne se teinte que rarement de tristesse, ou tout simplement hors de la vue des autres, le soir en rentrant au rythme des cris de douleur que l’on aurait voulu empêcher…
De taille moyenne, fine même, on pourrait naturellement douter de ma profession ou du fait que j’ai pu réussir à entrer dans l’armée. Mais ne vous y fiez pas : pas un pet de graisse comme on dit ! Et ce n’est pas parce que je ne suis pas bâtie comme Schwarzenegger ( et pis d’abord, c’est moche !) que je ne suis pas capable de faire mal. Très mal.
L’entrainement sportif et les conneries plus ou moins grosses avant, ont façonné mon corps sans que j’en prenne réellement conscience, même si mon atout principal se situe peut-être plus dans ma folie des armes à feu.
C’est aussi à cause de ça que vous me verrez souvent les cheveux complètement en pétard, le visage barbouillé de poudre et de poussière, complètement éclatée de rire au milieu d’un tas de gravats.
Étrange? Bizarre? Oui, parfaitement !
HISTOIRE; Une main passe, frôle doucement mon dos, mon bas-ventre alors que le cri strident du réveil me tire un grognement. « Eri … N’y va pas.»Carlotta. Carlotta, là... Tout contre moi, son souffle chatouillant ma nuque. Un soupir de soulagement s’échappe de mes lèvres. Elle ne s’est pas enfuie, son odeur dans les draps comme unique vestige de sa présence à mes côtés. Elle est là, et la tentation de sa proposition me fait sourire.
Non, je ne peux pas. J’aurais envie de rester dans le cocon de ses bras, de jouer aux abonnées absentes une journée entière. De faire ma fainéante et ne me nourrir que de sa douceur. Mais non, pas aujourd’hui. Je voyais d’avance la tronche mécontente et patibulaire du chef de section me crier dessus à mon arrivée, parce qu’évidemment … J’étais déjà en retard.
J’ai toujours été en retard. Jamais tout à fait à l’heure, même petite. Je passais le portail au moment où la sonnerie de l’école retentissait, et souriait insolemment à la maîtresse prête à péter une durite dans la seconde. Mes parents avaient beau eu choisir un prénom doux à l’oreille, je ne le représentai pas le moins du monde ! Indisciplinée, toujours à faire le clown, têtue et impétueuse, téméraire au point d’en faire pâlir les éducateurs, j’étais très loin de la petite fille, et petite sœur modèle. Une vraie chieuse. Toujours à répondre, enquiquiner, à bouger sans pouvoir rester en place un quart d’heure.
Sauf devant lui.
Mon père. Mon vrai père j’entends, pas celui qui a pris sa place des années après.
Il était pilote de chasse, ombre éphémère sur la silhouette d’un porte-avion. Vous pouvez vous moquer, mais mon père … C’était un peu mon héros.
A l’heure où les filles de mon âge rêvaient d’être vétérinaires, danseuses ou actrices à la TV, moi je voulais voler. Être comme lui.
Je voulais suivre son exemple et au fil des années, c’était devenu une obsession, pire que mon frère de trois ans mon ainé qui lui, s’en est lassé et a fait une croix dessus à la mort de notre père.
Disparu lors d’une mission, on n’a jamais su le fin mot de l’histoire.
Ou plutôt si, le gouffre qu’il a laissé dans nos vies, comme ça, d’un coup. Le manque de larmes pour décrire la perte, rageuse. J’avais quinze ans.
Quinze ans et des cheveux teints en vert, les lunettes d’aviation de mon père en guise de collier et une attitude qui lui aurait fait surement dressé les tifs sur la tête !
Rebelle, et je le suis restée, mon caractère de cochon s’était accentué au fil des années, l’école ne me passionnait pas des masses, moi tout ce dont je rêvais c’était vivre à 100 à l’heure. Sourire, jouer de la batterie, se battre, faire des mauvaises blagues aux flics, rouler, fumer et se foutre de la gueule de la voisine qui pète un câble sur son geek de fils.
Inconsciente, oui. Insouciante, pas tellement … Car au coin de mes prunelles planait toujours une ombre, une envie taraudante.
C’est environ à cette époque qu’a commencé à se développer mon amour pour les gros cylindrés. Oui, je n’étais pas franchement le genre d’ado à se limer les ongles à longueur de journée et à roucouler comme la majorité des filles. Bon, j’étais- je suis ?- un garçon manqué mais ça ne m’empêchait de faire un minimum attention. Un peu brute, pas aussi féminine que certaines …
Et pourtant, je les aimais ces filles.
Enfin, toutes non. Ça aurait été mentir vu le nombre de coup de poings que j’ai distribué. Une seule.
Yulia.Le hic : ma meilleure amie et déjà en couple.
Découvrir les sentiments amoureux, c’est déjà pas de la tarte, mais quand c’est pour votre meilleure amie, ça devient vite un terrain glissant. Sans que je m’en rende réellement compte au début, j’aurais tout fait pour elle. Je plaçai ma relation avec Yulia au dessus de tout, et j’étais de plus en plus troublée par ces marques d’affection mutuelles. Troublée, attirée, irrémédiablement par ce sourire qui faisait chavirer mon cœur comme jamais.
Amoureuse.
J’avais toujours su quelque part que je n’étais pas comme la plupart de mes camarades, ne voyant les garçons du même œil, mais sans mettre de mot dessus, juste avec l’intuition et pas l’envie de sortir avec eux. Jusqu’à ce matin-là où je me suis réveillée en sueur, à me mordre les lèvres sous le coup d’un rêve beaucoup trop réaliste pour n’être qu’un simple fantasme. Un rêve éphémère qui persistait. Elle et moi.
Seulement la réalité était tout autre.
Yulia n’avait jamais été attirée par les filles, et le jour où mes lèvres formèrent les mots interdits, muets, retenus de tant d’émotions, signa la fin de tout contact entre nous.
Encore aujourd’hui, j’arrive à me souvenir de ses lèvres qui tremblaient, de son regard qui me fuyait comme la peste.
Un coup dur, suivis d’autres mais certainement le plus sombre sur ce plan là.
Je n’avais pas pleuré, digéré son refus, sa colère et fumé clope sur clope pour calmer les soubresauts de mon corps.
Et plutôt que de m’en cacher quand ça s’est su, parce que forcément, les choses se savaient; j’ai préféré garder la tête haute, et sourire. Affirmer que c’était vrai, regarder sans honte les prunelles hésitantes, méfiantes qui me fixaient désormais.
Si j’ai fait des déçus ? A vrai dire, je serais bien incapable de le dire…
Ça a fait du bruit, et puis ça s’est calmé, le temps qu’ils trouvent un autre os à ronger, et moi j’étais peinarde, malgré une identité sexuelle pas si assurée et assumée que ça, un sourire un peu triste par moment et des chamboulements familiaux par-dessus le marché.
La solitude est une bien mauvaise amie pour beaucoup, ma mère y compris. C’est ainsi que le 12 Juin 2018 se remaria Madame Katerina Beati.
Maintenant que j’y repense, j’aurais peut-être pu faire plus d’efforts … Disons que le nouveau « papa » n’a pas été très bien accueilli, surtout par moi. Mon frère avait déjà des nuages plein la tête, prêt à pouvoir s’envoler de la maison, mais moi j’étais coincée entre lui, ma mère, et son ventre rond quelques mois plus tard.
L’ignorance glacée a laissé place à l’indifférence cordiale, puis à l’acceptation petit à petit, si bien qu’à présent je les considère tous comme ma famille. Il ne le remplacera jamais, mais Silvio a tout de même été un soutien. Notamment quand j’ai annoncé d’emblée à ma mère que je voulais m’engager dans l’armée à 19 ans et qu’en plus, il ne fallait pas espérer de petits enfants de ma part.
J’ai vu passé la peine, ancienne, passée dans son regard. Elle savait, mais n’a rien dit, prétextant avec un rire un peu étranglé que ça me ferait du bien question discipline.
M’en aurait –elle empêché que cela aurait changé les choses ? Je n’en suis plus si sure, je serais quand même partie, je ne savais pas trop quoi faire de ma vie et au fond de mon cœur pulsait cette sensation enivrante. Éprouver de nouveau cette liberté ressentie lors des rares fois où mon père m’avait emmené avec lui.
Un espoir qui s’écroula devant le bilan des examens : un œil droit pas assez bon, en dessous des critères que l’on demandait pour être pilote de chasse. Rayée définitivement des listes.
Un échec de plus, une pierre dans mon estomac qui ne me fit pas pour autant lâcher le morceau. Trop têtue pour abandonner, je me tournai alors vers cette branche de l’armée où la terre côtoie le sang plus souvent que nos souffles pouvaient en avaler.
Un monde impitoyable où je réussi néanmoins à creuser ma place, à coup de gueulantes et de remises en place douloureuse. Un monde d’homme. Où moi, la fine silhouette sortait du lot, mais éclatait les autres au tir. Je n’avais peut-être pas la vue nécessaire pour shooter d’un cockpit mais j’avais réussi à faire mes preuves, aiguisant une attention et une intuition effarante.
Je « sentais » les choses, les mouvements à venir et m’adaptait en fonction, pour faire mouche, à chaque fois. Tireur d’élite en puissance, même si j’aimais tout autant les engins prêt à faire « Boum » !
Au point de finir dans les premiers, pas en tête mais les talonnant de mon sourire provocateur.
Quelques années en formation, à se faire une place à coup de pieds bien placés, à calmer mon caractère tout feu tout flamme, juste en apparence, et puis ce fut le terrain. Le vrai, pas celui des entrainements.
Cette terre âcre de sang et de larmes, loin du port de mon enfance, loin de la vie nocturne de Milan. Les mêmes étoiles, la même lune toujours étrange et fascinante mais avec un fond sonore très, trop différent. Des cris de douleur et des obus.
Les Balkans.
Je me suis haï là-bas, me suis détestée mais j’ai serré les dents, gueulé mais obéit aux ordres, même si tout mon être me criait le contraire. Voir l’horreur du monde et s’en maudire. Y assister, impuissance au dessus de son tank. Il n’y avait pas réellement de mots pour décrire ce que c’était.
J’en revins marquée, silencieuse. Avec de nouvelles responsabilités aussi, héritée d'une tombe de pierre au milieu du désert. A quoi m’ont-ils servis ces galons quand le destin nous a rattrapés sur cette route du retour ? Quand la fatalité a tissé son linceul de son regard drapé de ténèbres.
A rien. Tout un coup, c’était comme si la guerre revenait à nos trousses, sauf qu’elle avait une longueur d’avance. Tout a explosé, implosé dans un vacarme assourdissant, réduisant nos corps en charpie. Quelques secondes seulement, et ce fut le noir.
Qu’est-ce qui s’est passé ? Cette réponse me taraude encore. Réponse incomplète.
Je me suis réveillée dans un lit d’hôpital, la tête en coton et la moindre particule de mon corps comme de la lave en fusion. Combien de temps est-ce que j’ai fixé ce plafond granuleux de blanc en pleurant des larmes de rage ? Ils étaient pratiquement tous morts, les rares qui restaient, à moitié en vie. Coma.
Réapprendre à marcher, à faire ses gestes de mort que mon corps avait imprimé dans la moelle de ses os, à vivre tout simplement. De longs de mois de rééducation qui me semblèrent une éternité alors que je n’avais qu’une chose en tête : savoir ce qui avait bien pu se passer sur cette fichue route.
J’avais beau taper du pied, gueuler aussi fort que possible, les lèvres restaient scellées. Rien n’y faisait, à mon cri seul le silence retentissait.
Si bien, que je finis par forcer les choses, de la manière peut-être bien la plus stupide qui soit.
La discipline et le respect jetés aux orties, je me suis introduite dans les bureaux de mes supérieurs, voulant à tout prix une réponse.
Et je l’ai eu, mais pas de leur part. De ce regard cendre qui me fixait comme pour sonder mon âme, de ce petit sourire qui voulait tout dire, et pas seulement de la bienveillance apparente.
J’avoue, je n’ai pas cru l’agent du GDP. Je ne voulais pas croire que ce qui avait fasciné mes rêves d’enfants avait détruit ceux à qui je tenais. Que ceci, avait détruit ma réalité …
Un Stella fou à lié ? Une puissance phénoménale, fruit d’une étoile tombée du ciel, le temps d’un espoir.
Oh, je n’eu pas de peine à le croire. Par rapport à Milan, Gênes était une ville où la croyance du pouvoir de la Lune Rouge n’était pas qu’un mythe, mais bien ancrée dans les esprits. Rumeurs bien trop vraies qui écorchèrent mes prunelles.
Je n’avais pas le choix après ça. Travailler avec eux ou laisser mourir cette vérité dans le détonnement d’une arme. Bien sur, il ne le formula pas comme ça, mais le message était clair. J’acceptai.
Qu’aurais-je fait d’autre ? L’armée m’aurait confiée une autre unité, sans pour autant forcément me renvoyer sur le terrain. Perspective pas tellement réjouissantes par rapport à ce que me proposait le GDP. Ils m’offraient du boulot et une opportunité de découvrir ce qu’il s’était réellement passé ce jour là. Leur réponse me convenait, pour l’instant…
Car je me doutais que cet agent ne m’avait pas tout dit et que l’ombre de son sourire pincé cachait bien des choses. Je devais savoir.
Et c’est ainsi qu’à un peu plus de 25 ans, je suis entrée au GDP.
Un monde tout aussi obscur que celui que j’avais quitté. Se sont enchainés les batteries de test, les évaluations d’aptitudes malgré le dossier militaire déjà à leur disposition. Les entrainements, aussi. Et certaines découvertes qui m’ont fait froid dans le dos.
J’ai du être une des seules à continuer de considérer les pactisants et les stellas comme des êtres humains, sympathisant plutôt bien avec les « cobayes ». Du mal avec les scientifiques, beaucoup de mal …
Au fil des mois, ma participation s’est accentuée, allant de la simple recherche d’information sur le terrain au test des nouvelles inventions des techniciens. Ce que je trouvais quand même plus fun que de faire la secrétaire. J’ai tapé du poing sur la table, sale habitude, et depuis j’y suis restée, au grand malheur du responsables des hangars de test, vu les dégâts que je semble faire.
Oui ! C’est moi l’espèce de folle toute couverte de suie, qui a fait un immense trou dans la paroi de votre bureau, tout ça en souriant diablement ! La fille qui a une vie personnelle aussi fouillis que le foutoir qui règne dans son esprit.
Et alors que je rêverais de me perdre entre les draps et le corps de ma compagne, ma vie va peut-être encore changer. Un nom : Livio Gianelli.
Un nom qui me dit vaguement quelque chose, chuchoté dans les couloirs et dans la bouche du responsable de section les jours précédents…
Une personne qui doit fulminer de ne pas me voir apparaître dans l’embrasure de son bureau.
Fuck !